Axe 3 - Adapter les activités humaines : assurer la souveraineté alimentaire, économique et énergétique de notre pays à +4°C
Adapter les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire aux impacts du changement climatique
Les productions et filières agricoles et aquacoles ainsi que l’industrie agroalimentaire sont parmi les activités économiques les plus touchées par les aléas climatiques (raréfaction de la ressource en eau, altération de la fertilité des sols, multiplication des bio agresseurs, etc.). Les actions possibles pour adapter les filières se déclinent sous différents axes de travail.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 26/12/2024 - 22h13
clebre64
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Il serait temps de favoriser réellement l'agriculture biologique et l'agroécologie. On ne peut pas envisager de s'adapter aux sécheresses sans changer le modèle agricole. La bonne santé des sols est prioritaire. La biodiversité apporte tout ce dont le sol a besoin pour des cultures saines et résistantes. Il faut apprendre là encore à faire avec la nature et non pas contre. Renforcer la diversité des semences est essentiels mais pas en transgénique...! Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience, oui mais face à quel risque ? Il y aura à la fois des périodes de sécheresse mais aussi d'inondations, des études doivent être menées avec les agriculteurs pour envisager d'autres cultures, autres variétés et autres espèces. La consommation de viande doit être impérativement baissée, elle a des graves conséquences sur les émissions de CO2, elle aggrave le climat, c'est démontré. Sans changer nos modes de consommation, nous n'y arriverons pas.
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Publié le 26/12/2024 - 17h20
Mariane
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
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Publié le 26/12/2024 - 17h00
hbouvierliminana16@gmail.com
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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Publié le 26/12/2024 - 00h27
Pascal74
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[Recherche] : Réaliser une étude stratégique afin d’élaborer une trajectoire de transition pour les industries agroalimentaires en lien avec l’évolution des bassins de production (cultures et élevages).
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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Publié le 25/12/2024 - 16h03
DominiquePoissonnier
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
L'agriculture est victime du changement climatique et c'est grave car notre production de nourriture en dépend. L'agriculture est aussi un des causes de ce changement climatique. A l'échelle mondiale, l'agriculture représente entre un quart et un tiers des émissions selon le périmètre retenu. L'agriculture produit essentiellement de la nourriture de mauvaise qualité, pleine de résidus et/ou de métabolites de produits phytosanitaires, empoisonne les eaux souterraines et les eaux de surface, détruit les sols et tue les agriculteurs. Il serait temps de reconnaître que le modèle français de l'exploitation familiale est à bout de souffle et qu'il faut en changer. Les exploitants ont de telles surfaces qu'ils n'ont d'autre solution que de pratiquer une agriculture chimique, faute de temps, de main d’œuvre et d'argent. La première chose à faire et de changer de modèle et de remettre des bras dans les champs pour remplacer les produits phytosanitaires. L'agriculture doit changer ses productions pour tenir compte de l'évolution du régime hydrique, de l'augmentation de la sécheresse des sols, de la multiplication des sécheresses. Les problèmes, ce sont les formations pas adaptées des professionnels et le corporatisme des centrales syndicales promouvant le modèle agricole industriel. La meilleure chose qui peut arriver à l'agriculture française, ce sont les départs massifs à la retraite qui obligeront à changer de modèle. Et puis, il faudra accepter de payer plus cher notre nourriture. Tant qu'on ne rémunérera pas les producteurs de notre nourriture, ils continueront à nous empoisonner. La bonne nouvelle, c'est que l’agriculture est aussi une solution au changement climatique (pas LA solution). On peut restaurer les milieux, retrouver les cycles de l'eau, de l'azote et du phosphore, stocker du carbone dans les sols, favoriser la biodiversité grâce à l’agriculture. La solution est donc de changer de modèle. Une agriculture produisant de la nourriture de qualité en respectant les cycles naturels sera forcément suffisamment résiliente. En revanche essayer de s'adapter sans changer de modèle n'a aucun sens et aucune chance de réussir.
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Publié le 25/12/2024 - 15h22
MarianeDO
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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Publié le 24/12/2024 - 15h27
Solsvivants
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[Recherche] : Réaliser une étude stratégique afin d’élaborer une trajectoire de transition pour les industries agroalimentaires en lien avec l’évolution des bassins de production (cultures et élevages).
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
La surface agricole utile représente 54 % du territoire national. Autrement dit plus de la moitié des précipitations tombent sur les sols agricoles (à précipitation équivalente sur le territoire). L’adaptation, l’évolution de l’agriculture pour permettre une meilleure infiltration de l'eau dans les sols est fondamentale, pour recharger les nappes en eau, dont l’agriculture a tant besoin en période de sécheresse. Pourtant aujourd’hui, les eaux de pluie ruissellent fortement car les sols sont abimés, tassés, les haies et talus, qui ralentissent ou bloquent les écoulements et favorisent l’infiltration, disparaissent tout comme les prairies, fondamentales pour l’infiltration. Cette tendance aggrave même des phénomènes de coulée de boues parfois meurtrier (par exemple, drame de Courmelle-02), puisque renforcés par le changement climatique. Par ailleurs, nous entendons souvent parler de programmes « sols vivants », « redonner de la vie au sol » qui sous-entend que le sol est bel et bien « mort ». En effet, il présente moins de biodiversité (vers de terre, insectes, campagnols et autre rongeurs…), autant d’espèces qui vivent naturellement dans les sols et qui par leur mode de vie, créent des galeries, aèrent les sols et créent des chemins d’écoulement/d’infiltration et donc le rendent plus perméable. Enfin, au-delà de l’infiltration profonde vers les nappes, les sols constituent « un réservoir utile » ou « une réserve facilement utilisable ». Sans réelle adaptation des pratiques agricoles, sans une logique d’agriculture durable reposant sur des fonctionnements plus naturels du sol, qui poursuit davantage une logique de long terme que de rendement à court terme, l’adaptation au changement risque d’être inefficace. Elle contribuerait même à sa propre dégradation, car l’agriculture souffre des inondations comme de la sécheresse, alors qu’elle contribue, à aggraver ces situations. Il ne s’agit pas de stigmatiser les agriculteurs, pris dans un modèle couteux (recours massifs aux intrants), mais bien de leur permettre de faire face à ce changement, pour pérenniser leur activité, continuer à nourrir les habitants et garantir la souveraineté alimentaire.
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Publié le 24/12/2024 - 12h13
bibou
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
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Publié le 24/12/2024 - 10h47
rouchy.fabienne@orange.fr
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Cette mesure vise à mettre en place des indicateurs pour mesurer l'efficacité des politiques d'adaptation, avec possibilité d'instaurer un rapportage régulier pour les collectivités locales. Pour la CGT, tous les acteurs dont les syndicats, au travers de leur union départementale, doivent être associés à la définition et au suivi de ces indicateurs, afin de garantir que les impacts sur les travailleurs soient pris en compte. La CGT propose qu’il soit prévu d’évaluer comment les actions d’adaptation affectent les conditions de travail et la sécurité des salariés, et que cela soit communiqué au travers de rapports dédiés.
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Publié le 24/12/2024 - 08h26
DeuxMilles
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Les perspectives climatiques utilisées habituellement en agriculture pour l'adaptation au changement climatique, issues du site DRIAS (y compris en version TRACC) et exploitées par exemple dans ClimaDiagAgriculture, sont hélas fortement divergentes des trajectoires climatiques réellement observées sur le territoire, depuis une cinquantaine d'années. Les divergences sont tellement sévères (en vitesse d'évolution) que tout un chacun peut s'en rendre compte, d'autant plus facilement depuis début 2024 que l'ensemble des données observées par Météo-France est désormais à disposition gratuite. Les divergences les plus fortes et les plus impactantes se produisent au printemps sur les températures maximales diurnes, températures qui conditionnent la demande en eau des plantes. L'usage des projections habituelles est en train d'induire un retard croissant à la véritable adaptation aux trajectoires réellement enclenchées, ce qui conduit à de la contre-adaptation ainsi qu'à de la contre-atténuation, typique des écosystèmes (anthropisés ou pas) en souffrance. Les professionnels de l'agriculture doivent pouvoir disposer des éléments climatiques réellement observés et être encouragés à les utiliser pour leur démarches prospectives, par exemple via le réseau des chambres d'agriculture.
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