Axe 3 - Adapter les activités humaines : assurer la souveraineté alimentaire, économique et énergétique de notre pays à +4°C
Adapter les filières de la pêche et de l’aquaculture marine aux effets du changement climatique
Les océans et la biodiversité marine, notamment les espèces marines exploitées et les productions aquacoles, sont vulnérables aux aléas climatiques. Il est nécessaire d’accompagner le secteur de la pêche et de l’aquaculture face aux effets du changement climatique.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

-
Publié le 27/12/2024 - 15h05
JET
-
[Inciter] : Identifier et encourager les techniques aquacoles alternatives ou complémentaires pour pallier les conséquences directes et indirectes du changement climatique.
-
[Exploitation durable] : Prendre en compte le changement climatique dans la gestion des stocks de poissons au niveau national pour assurer une exploitation durable de la ressource.
-
[Diversifier] : Soutenir la diversification et l’adaptation des stratégies et pratiques de pêche, en particulier pour les acteurs dépendant fortement de certaines espèces amenées à subir les effets du changement climatique.
Pour permettre à nos systèmes halieutiques de jouer leur rôle de lutte contre le changement climatique il faut changer nos mode de vie (sobriété de nos consommations) et : Mettre fin aux méthodes de pêche destructrices Mettre fin à l’expansion de la pression de pêche dans le monde Protéger le milieu marin et en préserver sa résilience Favoriser la pêche artisanale utilisant des méthodes douces pour l’environnement et fortement génératrices d’emplois.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 14h12
Steph Giraud
-
[Inciter] : Identifier et encourager les techniques aquacoles alternatives ou complémentaires pour pallier les conséquences directes et indirectes du changement climatique.
-
[Protéger] : Protéger les espèces de poissons exploitées commercialement par la mise en place de « Zones de Conservation Halieutique »*. (* Les « Zones de Conservation Halieutique » sont des zones dédiées à la préservation du bon état des espaces aquatiques, et des couloirs de migration des espèces. Elles permettent aux autorités administratives d'interdire ou de réglementer les activités incompatibles avec le bon état écologique des écosystèmes visés.)
-
[Diversifier] : Soutenir la diversification et l’adaptation des stratégies et pratiques de pêche, en particulier pour les acteurs dépendant fortement de certaines espèces amenées à subir les effets du changement climatique.
Pour permettre à nos systèmes halieutiques de jouer leur rôle de lutte contre le changement climatique il faut changer nos mode de vie (sobriété de nos consommations) et : Mettre fin aux méthodes de pêche destructrices Mettre fin à l’expansion de la pression de pêche dans le monde Protéger le milieu marin et en préserver sa résilience Favoriser la pêche artisanale utilisant des méthodes douces pour l’environnement et fortement génératrices d’emplois.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 11h19
Soso11
-
[Inciter] : Identifier et encourager les techniques aquacoles alternatives ou complémentaires pour pallier les conséquences directes et indirectes du changement climatique.
-
[Protéger] : Protéger les espèces de poissons exploitées commercialement par la mise en place de « Zones de Conservation Halieutique »*. (* Les « Zones de Conservation Halieutique » sont des zones dédiées à la préservation du bon état des espaces aquatiques, et des couloirs de migration des espèces. Elles permettent aux autorités administratives d'interdire ou de réglementer les activités incompatibles avec le bon état écologique des écosystèmes visés.)
EMPREINTE SUREXPLOITATION Les flottilles constituées des navires de plus de 12 mètres et utilisant majoritairement la technique du chalut ont une responsabilité très importante dans la surexploitation des stocks de poissons. Les chaluts sont responsables de 84% des débarquements issus de stocks surexploités. A contrario, la contribution des arts dormants ainsi que celle des dragues et polyvalents au phénomène global de surexploitation est faible (10% et 2% de l’empreinte surexploitation, respectivement). Au regard des volumes pêchés, plus importants pour les pêches hauturières ou industrielles que pour les pêches côtières, le bilan reste largement à l’avantage des petits métiers côtiers pratiquant les arts dormants (6% de l’empreinte pour 10% des captures) comparativement aux grands chalutiers (84% de l’empreinte pour 62% des captures). De manière générale, le constat est alarmant : toutes flottilles confondues, près d’un tiers des débarquements sont issus de stocks surexploités. La responsabilité des chaluts et sennes pélagiques côtiers dans la baisse de biomasse (déplétion) est très forte : 90% de leurs débarquements sont issus de stocks surexploités (principalement la sardine). L’impact des arts dormants côtiers est également important (déplétion de 34%). Toutefois, le bilan note que globalement, l’impact déplétion dépend surtout du caractère exclusif des stocks que chaque flottille exploite, plutôt que de l’état de ces stocks. EMPREINTE JUVÉNILES Un des paramètres environnementaux clefs pour estimer la performance écologique des flottilles est « l’empreinte juvéniles », mesurant la quantité de poissons n’ayant pas atteint leur maturité sexuelle et qui, pêchés trop tôt ne peuvent grandir en mer ni contribuer à la productivité naturelle des écosystèmes marins. Les résultats préliminaires montrent qu’à eux seuls, les chalutiers de fond, tant hauturiers qu’industriels, seraient responsables de plus de la moitié de l’ensemble des captures de juvéniles des flottilles de pêche françaises. En comparaison, les engins dormants représentent 22% de l’empreinte juvénile totale (dont seulement 9% pour les côtiers). Ces résultats confirment le caractère non sélectif du chalut qui utilise globalement des maillages trop petits. À l’échelle européenne le CSTEP enregistre des taux de captures de juvéniles, en valeur absolue, supérieurs à 40% des captures totales pour trois catégories d’engins : les chaluts de fond, les filets calés et les sennes. EMPREINTE ABRASION DES FONDS MARINS Les flottilles françaises opérant dans l’Atlantique Nord-Est raclent chaque année une superficie de fonds marins estimée entre 500 000 et 800 000 km², avec une valeur moyenne de 600 000 km², soit une superficie équivalente en ordre de grandeur à celle de la France métropolitaine. 90% de cette empreinte est liée à l’utilisation des chaluts et sennes de fond et seulement 6% aux dragueurs polyvalents. L’empreinte des chaluts de fond est particulièrement forte pour les navires hauturiers et industriels (52 et 22% du total). EMPREINTE ESPÈCES SENSIBLES Le risque de captures accidentelles d’espèces sensibles, et en particulier de mammifères et oiseaux marins, est incontestablement le point noir des flottilles utilisant les arts dormants. Les estimations liées à cette empreinte restent entachées d’une forte incertitude, mais il est vraisemblable que plus du trois quarts des captures d’espèces sensibles soient liées aux fileyeurs et aux ligneurs. En prenant en compte la taille des navires, plus de la moitié des captures accidentelles serait réalisée par les navires côtiers dormants. Il existe cependant une forte hétérogénéité au sein des arts dormants. Les captures de mammifères marins seraient surtout liées, d’après les données du CIEM, aux fileyeurs côtiers, tandis que les oiseaux pourraient être capturés principalement par des ligneurs (notamment des palangriers) et secondairement par des fileyeurs. Pour ces engins, le taux de capture accidentelle pourrait dépasser 100, voire 200 mammifères marins et 1000 oiseaux par 1000 tonnes pêchées. A l’inverse, et fort logiquement, les captures accidentelles sont quasiment nulles pour les caseyeurs. L’indicateur « espèces sensibles » montre donc que les engins dormants ne sont pas parfaits et ont eux aussi des progrès à réaliser. Pour s’inscrire dans une perspective de pêchécologie, ils doivent en priorité réduire leurs captures accidentelles. Émissions de CO2 et consommation de carburant L’analyse du groupement montre que les chaluts de fond industriels et hauturiers sont à l’origine de la plus grande part des émissions de CO2. Ces flottilles, qui ont besoin de grosse puissance de traction pour tirer leur chalut, représentent près de 400kT d’équivalent CO2 soit 57% des émissions totales (sachant que ces flottilles représentent 34% de la production en tonnage et 39% en valeur). A contrario, les engins dormants et les flottilles pélagiques représentent 17% et 12% des émissions de CO2 totales (pour 34% et 11% de la production en valeur) Création d’emplois, de valeur ajoutée et rentabilité Se pencher sur la « productivité sociale » des pêches, à travers la quantité d’emplois créés par tonne de ressources débarquées, est essentiel pour l’avenir du secteur qui cherche également à accroître son impact en termes d’emploi. Pour chaque tranche de 1000 tonnes pêchées, les arts dormants et la pêche côtière génèrent le plus d’emplois. A titre d’illustration, la flottille des chaluts pélagiques industriels génère 10 fois moins d’emplois par tonne débarquée que la flottille des filets, lignes et casiers côtiers.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 11h01
palart@ville-sainttropez.fr
-
[Recherche] : Renforcer les connaissances scientifiques sur l'impact du changement climatique sur les stocks de poissons et les poissons d’élevages.
-
[Inciter] : Identifier et encourager les techniques aquacoles alternatives ou complémentaires pour pallier les conséquences directes et indirectes du changement climatique.
-
[Protéger] : Protéger les espèces de poissons exploitées commercialement par la mise en place de « Zones de Conservation Halieutique »*. (* Les « Zones de Conservation Halieutique » sont des zones dédiées à la préservation du bon état des espaces aquatiques, et des couloirs de migration des espèces. Elles permettent aux autorités administratives d'interdire ou de réglementer les activités incompatibles avec le bon état écologique des écosystèmes visés.)
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 09h51
Mathieux
-
[Inciter] : Identifier et encourager les techniques aquacoles alternatives ou complémentaires pour pallier les conséquences directes et indirectes du changement climatique.
-
[Protéger] : Protéger les espèces de poissons exploitées commercialement par la mise en place de « Zones de Conservation Halieutique »*. (* Les « Zones de Conservation Halieutique » sont des zones dédiées à la préservation du bon état des espaces aquatiques, et des couloirs de migration des espèces. Elles permettent aux autorités administratives d'interdire ou de réglementer les activités incompatibles avec le bon état écologique des écosystèmes visés.)
-
[Diversifier] : Soutenir la diversification et l’adaptation des stratégies et pratiques de pêche, en particulier pour les acteurs dépendant fortement de certaines espèces amenées à subir les effets du changement climatique.
Sans compter une communication auprès des consommateurs pour réduire leur consommation de poisson (notamment des plus vulnérables, en voie de disparition, etc.) en la remplaçant par des protéines végétales.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 09h31
Godefroy
-
[Inciter] : Identifier et encourager les techniques aquacoles alternatives ou complémentaires pour pallier les conséquences directes et indirectes du changement climatique.
-
[Exploitation durable] : Prendre en compte le changement climatique dans la gestion des stocks de poissons au niveau national pour assurer une exploitation durable de la ressource.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 08h25
BEA DES ARDENNES
-
[Recherche] : Renforcer les connaissances scientifiques sur l'impact du changement climatique sur les stocks de poissons et les poissons d’élevages.
-
[Inciter] : Identifier et encourager les techniques aquacoles alternatives ou complémentaires pour pallier les conséquences directes et indirectes du changement climatique.
-
[Exploitation durable] : Prendre en compte le changement climatique dans la gestion des stocks de poissons au niveau national pour assurer une exploitation durable de la ressource.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 26/12/2024 - 22h25
Jérôme Caulière
-
[Recherche] : Renforcer les connaissances scientifiques sur l'impact du changement climatique sur les stocks de poissons et les poissons d’élevages.
-
[Exploitation durable] : Prendre en compte le changement climatique dans la gestion des stocks de poissons au niveau national pour assurer une exploitation durable de la ressource.
-
[Diversifier] : Soutenir la diversification et l’adaptation des stratégies et pratiques de pêche, en particulier pour les acteurs dépendant fortement de certaines espèces amenées à subir les effets du changement climatique.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 26/12/2024 - 17h21
Mariane
-
[Inciter] : Identifier et encourager les techniques aquacoles alternatives ou complémentaires pour pallier les conséquences directes et indirectes du changement climatique.
-
[Protéger] : Protéger les espèces de poissons exploitées commercialement par la mise en place de « Zones de Conservation Halieutique »*. (* Les « Zones de Conservation Halieutique » sont des zones dédiées à la préservation du bon état des espaces aquatiques, et des couloirs de migration des espèces. Elles permettent aux autorités administratives d'interdire ou de réglementer les activités incompatibles avec le bon état écologique des écosystèmes visés.)
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 26/12/2024 - 17h02
hbouvierliminana16@gmail.com
-
[Protéger] : Protéger les espèces de poissons exploitées commercialement par la mise en place de « Zones de Conservation Halieutique »*. (* Les « Zones de Conservation Halieutique » sont des zones dédiées à la préservation du bon état des espaces aquatiques, et des couloirs de migration des espèces. Elles permettent aux autorités administratives d'interdire ou de réglementer les activités incompatibles avec le bon état écologique des écosystèmes visés.)
Supprimer les bateaux usines. Garantir aux consommateurs une information fiable et notamment un label "officiel" de pêche responsable.
Partager la page
Soutiens
-
Ajouter ma contribution
La participation est terminée