Axe 3 - Adapter les activités humaines : assurer la souveraineté alimentaire, économique et énergétique de notre pays à +4°C
Adapter les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire aux impacts du changement climatique
Les productions et filières agricoles et aquacoles ainsi que l’industrie agroalimentaire sont parmi les activités économiques les plus touchées par les aléas climatiques (raréfaction de la ressource en eau, altération de la fertilité des sols, multiplication des bio agresseurs, etc.). Les actions possibles pour adapter les filières se déclinent sous différents axes de travail.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 27/12/2024 - 15h04
JET
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Dans ce domaine aussi faire confiance aux commissariat de massif pour engager et soutenir les transitions locales Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pertes agricoles figurent parmi les quatre principaux risques identifiés par le GIEC pour la France face au changement climatique. L’agriculture subit, pour 2023, des pertes significatives sur les productions céréalières comme le blé et l’orge, et risque de concerner également d’autres types de cultures comme la filière viticole. Pourtant, le système agricole actuel, en plus d’être vulnérable, compromet, par son activité, la résilience du secteur et donc de la population française. L’État finance massivement un modèle agro-industriel orienté vers l’exportation, fortement dépendant de l’eau et des pesticides. Ce modèle fragilise la capacité d’adaptation des agriculteurs, exacerbe les inégalités et amplifie les impacts du réchauffement climatique. Pour garantir la résilience du secteur agricole et réduire les inégalités qu’il engendre, il est donc surtout nécessaire d’évoluer vers un modèle agro écologique, qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes (plus adaptées aux facteurs spécifiques du territoire et du réchauffement climatique, à plus forte valeur ajoutée) et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par résidus de pesticides notamment. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation, de formation, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agro écologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides, évitant toute maladaptation. Par exemple, des solutions telles que les méga bassines, qui visent à pallier la raréfaction de l’eau sans traiter les causes structurelles, doivent être abandonnées au profit de mesures réellement durables. Les financements alloués au secteur agricole doivent par ailleurs être significativement augmentés. Les besoins pour parvenir à un système agricole résilient s’élèvent à 1,5 milliard d’euros par an à minima, et sans pour autant être transformationnels. L’ensemble de ce plan doit être pensé de manière systémique, avec la future refonte du budget de la PAC, mais aussi dans toute la politique de soutien à l’agriculture française.
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Publié le 27/12/2024 - 14h02
Steph Giraud
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[Recherche] : Réaliser une étude stratégique afin d’élaborer une trajectoire de transition pour les industries agroalimentaires en lien avec l’évolution des bassins de production (cultures et élevages).
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique. [Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau. [Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique. [Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agro écologique et climatique. Un minimum de 1 réponse est demandé et un maximum de 3 réponses peut être choisi. Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pertes agricoles figurent parmi les quatre principaux risques identifiés par le GIEC pour la France face au changement climatique. L’agriculture subit, pour 2023, des pertes significatives sur les productions céréalières comme le blé et l’orge, et risque de concerner également d’autres types de cultures comme la filière viticole. Pourtant, le système agricole actuel, en plus d’être vulnérable, compromet, par son activité, la résilience du secteur et donc de la population française. L’État finance massivement un modèle agro-industriel orienté vers l’exportation, fortement dépendant de l’eau et des pesticides. Ce modèle fragilise la capacité d’adaptation des agriculteurs, exacerbe les inégalités et amplifie les impacts du réchauffement climatique. Pour garantir la résilience du secteur agricole et réduire les inégalités qu’il engendre, il est donc surtout nécessaire d’évoluer vers un modèle agro écologique, qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes (plus adaptées aux facteurs spécifiques du territoire et du réchauffement climatique, à plus forte valeur ajoutée) et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par résidus de pesticides notamment. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation, de formation, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agro écologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides, évitant toute maladaptation. Par exemple, des solutions telles que les méga bassines, qui visent à pallier la raréfaction de l’eau sans traiter les causes structurelles, doivent être abandonnées au profit de mesures réellement durables. Les financements alloués au secteur agricole doivent par ailleurs être significativement augmentés. Les besoins pour parvenir à un système agricole résilient s’élèvent à 1,5 milliard d’euros par an à minima, et sans pour autant être transformationnels. L’ensemble de ce plan doit être pensé de manière systémique, avec la future refonte du budget de la PAC, mais aussi dans toute la politique de soutien à l’agriculture française. Dans ce domaine aussi faire confiance aux commissariat de massif pour engager et soutenir les transitions locales
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Publié le 27/12/2024 - 11h09
Soso11
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pertes agricoles figurent parmi les quatre principaux risques identifiés par le GIEC pour la France face au changement climatique. L’agriculture subit, pour 2023, des pertes significatives sur les productions céréalières comme le blé et l’orge, et risque de concerner également d’autres types de cultures comme la filière viticole. Pourtant, le système agricole actuel, en plus d’être vulnérable, compromet, par son activité, la résilience du secteur et donc de la population française. L’État finance massivement un modèle agro-industriel orienté vers l’exportation, fortement dépendant de l’eau et des pesticides. Ce modèle fragilise la capacité d’adaptation des agriculteurs, exacerbe les inégalités et amplifie les impacts du réchauffement climatique. Pour garantir la résilience du secteur agricole et réduire les inégalités qu’il engendre, il est donc surtout nécessaire d’évoluer vers un modèle agro écologique, qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes (plus adaptées aux facteurs spécifiques du territoire et du réchauffement climatique, à plus forte valeur ajoutée) et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par résidus de pesticides notamment. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation, de formation, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agro écologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides, évitant toute maladaptation. Par exemple, des solutions telles que les méga bassines, qui visent à pallier la raréfaction de l’eau sans traiter les causes structurelles, doivent être abandonnées au profit de mesures réellement durables. Les financements alloués au secteur agricole doivent par ailleurs être significativement augmentés. Les besoins pour parvenir à un système agricole résilient s’élèvent à 1,5 milliard d’euros par an à minima, et sans pour autant être transformationnels. L’ensemble de ce plan doit être pensé de manière systémique, avec la future refonte du budget de la PAC, mais aussi dans toute la politique de soutien à l’agriculture française.
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Publié le 27/12/2024 - 10h59
palart@ville-sainttropez.fr
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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Publié le 27/12/2024 - 09h50
Mathieux
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
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Publié le 27/12/2024 - 09h29
Godefroy
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[Recherche] : Réaliser une étude stratégique afin d’élaborer une trajectoire de transition pour les industries agroalimentaires en lien avec l’évolution des bassins de production (cultures et élevages).
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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Publié le 27/12/2024 - 08h23
BEA DES ARDENNES
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pertes agricoles figurent parmi les quatre principaux risques identifiés par le GIEC pour la France face au changement climatique. L’agriculture subit, pour 2023, des pertes significatives sur les productions céréalières comme le blé et l’orge, et risque de concerner également d’autres types de cultures comme la filière viticole. Pourtant, le système agricole actuel, en plus d’être vulnérable, compromet, par son activité, la résilience du secteur et donc de la population française. L’État finance massivement un modèle agro-industriel orienté vers l’exportation, fortement dépendant de l’eau et des pesticides. Ce modèle fragilise la capacité d’adaptation des agriculteurs, exacerbe les inégalités et amplifie les impacts du réchauffement climatique. Pour garantir la résilience du secteur agricole et réduire les inégalités qu’il engendre, il est donc surtout nécessaire d’évoluer vers un modèle agro écologique, qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes (plus adaptées aux facteurs spécifiques du territoire et du réchauffement climatique, à plus forte valeur ajoutée) et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par résidus de pesticides notamment. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation, de formation, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agro écologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides, évitant toute maladaptation. Par exemple, des solutions telles que les méga bassines, qui visent à pallier la raréfaction de l’eau sans traiter les causes structurelles, doivent être abandonnées au profit de mesures réellement durables. Les financements alloués au secteur agricole doivent par ailleurs être significativement augmentés. Les besoins pour parvenir à un système agricole résilient s’élèvent à 1,5 milliard d’euros par an à minima, et sans pour autant être transformationnels. L’ensemble de ce plan doit être pensé de manière systémique, avec la future refonte du budget de la PAC, mais aussi dans toute la politique de soutien à l’agriculture française.
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Publié le 27/12/2024 - 01h23
IsabelleBordeaux
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Pour garantir la résilience du secteur agricole face au changement climatique il est nécessaire d’évoluer vers un modèle agro-écologique, ce qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par le engrais et les résidus de pesticides. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation de tous, de formation des agriculteurs, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agro écologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides évitant toute maladaptation (exemple-type les méga bassines qui visent à pallier la raréfaction de l’eau pour quelques uns sans traiter les causes structurelles).
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Publié le 26/12/2024 - 23h03
frederic.courleux@europarl.europa.eu
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
La sécurité alimentaire ne se réduit pas à la quantité d'aliments produits. L'accès et la disponibilité sont des dimensions essentielles. La crise climatique entraine une augmentation de la variabilité des rendements. Pour reconstruire leur souveraineté alimentaire = être en capacité d'assurer la sécurité alimentaire, les Etats membres de l'Union européenne doivent renouer avec une politique de stockage alimentaire. Sans stocks, pas de sécurité alimentaire ! Depuis la crise du COVID plusieurs initiatives ont vu le jour au niveau européen : le Contingency for Food Security et son mécanisme de prévention et de gestion des crises alimentaires ; la révision de la directive sur la résilience des entités critiques (CER) qui inclut maintenant le risque de rupture alimentaire ; le rapport Niinisto sur l'avenir de la sécurité et de la défense européenne qui pointe le besoin de stocks alimentaires. Ces initiatives doivent maintenant entrer dans une phase opérationnelle au niveau de chaque Etat membre. Il est important que le PNACC prenne à bras le corps l'enjeu de la résilience alimentaire des territoires et conduise notamment à la constitution de stocks stratégiques comme c'est déjà le cas en Allemagne.
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Publié le 26/12/2024 - 22h22
Jérôme Caulière
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Diagnostiquer] : Aider les agriculteurs à réaliser un diagnostic de résilience de leur exploitation, surtout au moment du transfert de l’exploitation.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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