Axe 3 - Adapter les activités humaines : assurer la souveraineté alimentaire, économique et énergétique de notre pays à +4°C
Adapter les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire aux impacts du changement climatique
Les productions et filières agricoles et aquacoles ainsi que l’industrie agroalimentaire sont parmi les activités économiques les plus touchées par les aléas climatiques (raréfaction de la ressource en eau, altération de la fertilité des sols, multiplication des bio agresseurs, etc.). Les actions possibles pour adapter les filières se déclinent sous différents axes de travail.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 19/12/2024 - 18h12
NP
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
Il faut en finir avec l'agriculture intensive qui pollue et maltraite nos sols et booster les petites exploitations bio, qui sont bien plus résilientes au changement climatique. Cela passe par une redirection des financements en faveur des exploitations agricoles qui bénéficient à l'environnement et à la biodiversité.
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Publié le 19/12/2024 - 18h03
Philippe.Barras
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
Toutes les propositions sont à mettre en oeuvre. Pour garantir la résilience du secteur agricole et réduire les inégalités qu’il engendre, il est surtout nécessaire d’évoluer vers un modèle agroécologique, qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes (plus adaptées aux facteurs spécifiques du territoire et du réchauffement climatique, à plus forte valeur ajoutée) et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par résidus de pesticides notamment. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation, de formation, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agroécologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides, évitant toute maladaptation. Par exemple, des solutions telles que les méga bassines, qui visent à pallier la raréfaction de l’eau sans traiter les causes structurelles, doivent être abandonnées au profit de mesures réellement durables.
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Publié le 18/12/2024 - 16h40
ThomasV
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[Recherche] : Réaliser une étude stratégique afin d’élaborer une trajectoire de transition pour les industries agroalimentaires en lien avec l’évolution des bassins de production (cultures et élevages).
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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Publié le 18/12/2024 - 16h38
Lucas Degos - FMA
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Les plans d'adaptations par filière et par territoire ne doivent pas se construire de manière cloisonnés au regard des multiples synergies pouvant être mises en œuvre entre élevages et cultures végétales, ou au regard de la diversité des systèmes d'exploitations non spécialisées ou au regard de Safn communes pouvant être mises en place quelque soit les filières comme l'agroforesterie. La diversité végétale ne doit pas uniquement concentrer l'attention du PNACC car la diversité des espèces et des races animales doivent être également au cœur de la résilience de l'agriculture face au changement climatique en particulier les races locales. De manière générale, le financement de formations et de temps d'échanges collectifs que ce soit entre agriculteurs ou avec des conseillers représentent un pas indispensable à franchir pour tendre vers une agriculture autonome, économe en intrants, préservant l'environnement et produisant des denrées valorisées localement.
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Publié le 18/12/2024 - 14h23
PBn
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
Stopper les financements pour les réserves d'eau (méga-bassines) ou pour des projets "écocides" Favoriser/financer les projets d'agro-écologie Réorienter les financements vers des projets de diversification des cultures: stop à la mono-culture et aux cultures non-adaptées (maïs dans les régions à déficit pluvieux par exemple) Motiver la population à consommer différemment (localement, en respectant les saisons, ...) en communiquant largement
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Publié le 17/12/2024 - 19h00
Maturin de Buffon
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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Publié le 17/12/2024 - 16h42
carolineD63
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
Le système agricole actuel, en plus d’être vulnérable, compromet, par son activité, la résilience du secteur et donc de la population française. L’État finance massivement un modèle agro-industriel orienté vers l’exportation, fortement dépendant de l’eau et des pesticides. Ce modèle fragilise la capacité d’adaptation des agriculteurs, exacerbe les inégalités et amplifie les impacts du réchauffement climatique.
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Publié le 17/12/2024 - 10h57
cedric59496
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
En adoptant une gestion responsable, un meilleur choix des variétés et non pas en construisant des méga-bassines pour s'approprier la ressource en eau
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Publié le 16/12/2024 - 19h55
Romane.Lothoré
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pertes agricoles figurent parmi les quatre principaux risques identifiés par le GIEC pour la France face au changement climatique. L’agriculture subit, pour 2023, des pertes significatives sur les productions céréalières comme le blé et l’orge, et risque de concerner également d’autres types de cultures comme la filière viticole. Pourtant, le système agricole actuel, en plus d’être vulnérable, compromet, par son activité, la résilience du secteur et donc de la population française. L’État finance massivement un modèle agro-industriel orienté vers l’exportation, fortement dépendant de l’eau et des pesticides. Ce modèle fragilise la capacité d’adaptation des agriculteurs, exacerbe les inégalités et amplifie les impacts du réchauffement climatique. Pour garantir la résilience du secteur agricole et réduire les inégalités qu’il engendre, il est donc surtout nécessaire d’évoluer vers un modèle agro écologique, qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes (plus adaptées aux facteurs spécifiques du territoire et du réchauffement climatique, à plus forte valeur ajoutée) et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par résidus de pesticides notamment. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation, de formation, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agro écologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides, évitant toute maladaptation. Par exemple, des solutions telles que les méga bassines, qui visent à pallier la raréfaction de l’eau sans traiter les causes structurelles, doivent être abandonnées au profit de mesures réellement durables. Les financements alloués au secteur agricole doivent par ailleurs être significativement augmentés. Les besoins pour parvenir à un système agricole résilient s’élèvent à 1,5 milliard d’euros par an à minima, et sans pour autant être transformationnels. L’ensemble de ce plan doit être pensé de manière systémique, avec la future refonte du budget de la PAC, mais aussi dans toute la politique de soutien à l’agriculture française.
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Publié le 16/12/2024 - 14h15
SMBVAS - JR
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
L'agriculture notamment l'élevage en moyenne montagne est particulièrement concernée par les effets du changement climatique et notamment la raréfaction de la ressource en eau. Il est important que les ressources complémentaires ne se fassent pas au détriment des milieux naturels et de la vie sauvage pour des raisons évidentes de conservation du patrimoine naturel (peu de mal adaptation). Sur notre territoire l'excellence environnementale est proche, les acteurs locaux conscient des enjeux mais la méfiance et les préjugés envers les politiques écologiques restreignent fortement leur passage à l'action malgré un accompagnement de la collectivité sur le plan administratif, technique et financier important. Il faut privilégier les solutions d'atténuation à travers les SAFN car depuis des siècles nous avons aménagé nos milieux aquatiques systématiquement en défaveur de notre résistance et résilience : recalibrage, rectification, déplacement lit mineur, implantation d’étangs en lieu et place de tourbières, assainissement de zones humides, pratiques agricoles forestières non adaptées, urbanisation en zone inondable d’autant plus sur les petits cours d’eau de moyenne montagne par facilité d’intervention. Ceci amplifie les effets du changement climatique. Ces opérations qui peuvent remonter à plusieurs siècles nécessitent une expertise poussée afin de diagnostiquer ces modifications (ce qui passe par la formation, l’encadrement des agents et leur pérennité sur le territoire). Les inondations et les asséchements partiels de cours d’eau sont étroitement liés et donc l’impact sur l’élevage. Les solutions à privilégier sont la restauration des équilibres : érosion/dépôt et relation avec la nappe d’accompagnement (SAFN). Elles ne doivent pas être systématiques mais orientées sur des secteurs prioritaires ce qui passe par une connaissance optimale du territoire. Elles doivent être privilégiées sur les secteurs de tête de bassin pour des raisons de rapport entre coût financier et efficacité. Les équilibres restaurés en tête de bassin seront bénéfiques en aval car le réseau hydrographique reste le meilleur distributeur d’eau. Il est absolument nécessaire de communiquer sur ces actions qui ne sont pas néfastes aux activités humaines mais qui au contraindre doivent leur permettre de mieux résister à ces changements indiscutables. Simplement car quand il y a perturbations des équilibres naturels, il y a dans le même temps perturbation des activités humaines. Les SAFN visant l’atténuation doivent prendre en compte les activités humaines dont l’élevage et permettre un gain pour l’activité économique privée. Des suivis valorisant ce gain privé doivent être mis en avant. Pour être grossier, ces travaux ne doivent pas avoir comme objectif les grenouilles mais doivent permettre le retour d’un équilibre dynamique du milieu qui sera favorable à la biodiversité, à l’activité d’élevage sur la parcelle et plus globalement aux activités humaines à l’aval (eau potable, agriculture, atténuation inondations et asséchements des cours d‘eau). Pour être efficaces, ces SAFN doivent être conduites par des experts de terrain locaux formés et encadrés, elles doivent être adaptées aux enjeux locaux et pas seulement écologiques mais sociaux et économiques. L'action concrète par des experts en hydromorphologie doit être facilitée et privilégiée aux études de connaissances. Sur notre territoire, afin d’atteindre l’excellence environnementale il ne manque plus que les actions de restauration du milieu aquatique qui sont efficaces, avec un excellent rapport sur le coût/bénéfice et permettant aux activités économiques notamment l’élevage d’être moins dépendantes du changement climatique et son impact sur la pluviométrie. De plus, socialement, elles permettent de rassembler l’ensemble des acteurs autour d’une cause commune qui est la ressource en eau. Il est temps de démontrer qu’écologie et agriculture ne sont pas opposé mais au contraire sont quasiment des synonymes en tout cas sur le territoire qui est le nôtre.
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