Axe 3 - Adapter les activités humaines : assurer la souveraineté alimentaire, économique et énergétique de notre pays à +4°C
Adapter les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire aux impacts du changement climatique
Les productions et filières agricoles et aquacoles ainsi que l’industrie agroalimentaire sont parmi les activités économiques les plus touchées par les aléas climatiques (raréfaction de la ressource en eau, altération de la fertilité des sols, multiplication des bio agresseurs, etc.). Les actions possibles pour adapter les filières se déclinent sous différents axes de travail.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 16/12/2024 - 11h08
Verdad
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pertes agricoles figurent parmi les quatre principaux risques identifiés par le GIEC pour la France face au changement climatique. L’agriculture subit, pour 2023, des pertes significatives sur les productions céréalières comme le blé et l’orge, et risque de concerner également d’autres types de cultures comme la filière viticole. Pourtant, le système agricole actuel, en plus d’être vulnérable, compromet, par son activité, la résilience du secteur et donc de la population française. L’État finance massivement un modèle agro-industriel orienté vers l’exportation, fortement dépendant de l’eau et des pesticides. Ce modèle fragilise la capacité d’adaptation des agriculteurs, exacerbe les inégalités et amplifie les impacts du réchauffement climatique. Pour garantir la résilience du secteur agricole et réduire les inégalités qu’il engendre, il est donc surtout nécessaire d’évoluer vers un modèle agro écologique, qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes (plus adaptées aux facteurs spécifiques du territoire et du réchauffement climatique, à plus forte valeur ajoutée) et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par résidus de pesticides notamment. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation, de formation, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agro écologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides, évitant toute maladaptation. Par exemple, des solutions telles que les méga bassines, qui visent à pallier la raréfaction de l’eau sans traiter les causes structurelles, doivent être abandonnées au profit de mesures réellement durables. Les financements alloués au secteur agricole doivent par ailleurs être significativement augmentés. Les besoins pour parvenir à un système agricole résilient s’élèvent à 1,5 milliard d’euros par an à minima, et sans pour autant être transformationnels. L’ensemble de ce plan doit être pensé de manière systémique, avec la future refonte du budget de la PAC, mais aussi dans toute la politique de soutien à l’agriculture française.
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Publié le 15/12/2024 - 21h10
JenniferC
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pertes agricoles figurent parmi les quatre principaux risques identifiés par le GIEC pour la France face au changement climatique. L’agriculture subit, pour 2023, des pertes significatives sur les productions céréalières comme le blé et l’orge, et risque de concerner également d’autres types de cultures comme la filière viticole. Pourtant, le système agricole actuel, en plus d’être vulnérable, compromet, par son activité, la résilience du secteur et donc de la population française. L’État finance massivement un modèle agro-industriel orienté vers l’exportation, fortement dépendant de l’eau et des pesticides. Ce modèle fragilise la capacité d’adaptation des agriculteurs, exacerbe les inégalités et amplifie les impacts du réchauffement climatique. Pour garantir la résilience du secteur agricole et réduire les inégalités qu’il engendre, il est donc surtout nécessaire d’évoluer vers un modèle agro écologique, qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes (plus adaptées aux facteurs spécifiques du territoire et du réchauffement climatique, à plus forte valeur ajoutée) et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par résidus de pesticides notamment. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation, de formation, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agro écologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides, évitant toute maladaptation. Par exemple, des solutions telles que les méga bassines, qui visent à pallier la raréfaction de l’eau sans traiter les causes structurelles, doivent être abandonnées au profit de mesures réellement durables. Les financements alloués au secteur agricole doivent par ailleurs être significativement augmentés. Les besoins pour parvenir à un système agricole résilient s’élèvent à 1,5 milliard d’euros par an à minima, et sans pour autant être transformationnels. L’ensemble de ce plan doit être pensé de manière systémique, avec la future refonte du budget de la PAC, mais aussi dans toute la politique de soutien à l’agriculture française.
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Publié le 15/12/2024 - 20h24
Ockham
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Sur l'adaptation des filières, engager une transition vers une alimentation bien moins carnée, du fait de l'impact des bovins et ovins sur les émissions de GES. Revoir en parallèle la localisation de certaines filières, le porc notamment dont une part essentielle est produite en Bretagne avec les conséquences environnementales que l'on sait. Sur la question de la résiliences face au risque de raréfaction de l'eau, réduire les cultures de maïs pour l'alimentation animale, souvent complémentées par du soja issu de terres ayant été déforestées (Amérique du Sud), et favoriser autant que possible les systèmes herbagers. Sur la formation des professionnels, inciter à augmenter la part de l'agrobiologie couplée à l'agroforesterie.
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Publié le 15/12/2024 - 20h13
Carine_81
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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Publié le 15/12/2024 - 20h03
Jean-Daniel Auzou
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pertes agricoles figurent parmi les quatre principaux risques identifiés par le GIEC pour la France face au changement climatique. L’agriculture subit, pour 2023, des pertes significatives sur les productions céréalières comme le blé et l’orge, et risque de concerner également d’autres types de cultures comme la filière viticole. Pourtant, le système agricole actuel, en plus d’être vulnérable, compromet, par son activité, la résilience du secteur et donc de la population française. L’État finance massivement un modèle agro-industriel orienté vers l’exportation, fortement dépendant de l’eau et des pesticides. Ce modèle fragilise la capacité d’adaptation des agriculteurs, exacerbe les inégalités et amplifie les impacts du réchauffement climatique. Pour garantir la résilience du secteur agricole et réduire les inégalités qu’il engendre, il est donc surtout nécessaire d’évoluer vers un modèle agro écologique, qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes (plus adaptées aux facteurs spécifiques du territoire et du réchauffement climatique, à plus forte valeur ajoutée) et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par résidus de pesticides notamment. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation, de formation, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agro écologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides, évitant toute maladaptation. Par exemple, des solutions telles que les méga bassines, qui visent à pallier la raréfaction de l’eau sans traiter les causes structurelles, doivent être abandonnées au profit de mesures réellement durables. Les financements alloués au secteur agricole doivent par ailleurs être significativement augmentés. Les besoins pour parvenir à un système agricole résilient s’élèvent à 1,5 milliard d’euros par an à minima, et sans pour autant être transformationnels. L’ensemble de ce plan doit être pensé de manière systémique, avec la future refonte du budget de la PAC, mais aussi dans toute la politique de soutien à l’agriculture française.
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Publié le 15/12/2024 - 19h47
Vic
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pertes agricoles figurent parmi les quatre principaux risques identifiés par le GIEC pour la France face au changement climatique. L’agriculture subit, pour 2023, des pertes significatives sur les productions céréalières comme le blé et l’orge, et risque de concerner également d’autres types de cultures comme la filière viticole. Pourtant, le système agricole actuel, en plus d’être vulnérable, compromet, par son activité, la résilience du secteur et donc de la population française. L’État finance massivement un modèle agro-industriel orienté vers l’exportation, fortement dépendant de l’eau et des pesticides. Ce modèle fragilise la capacité d’adaptation des agriculteurs, exacerbe les inégalités et amplifie les impacts du réchauffement climatique. Pour garantir la résilience du secteur agricole et réduire les inégalités qu’il engendre, il est donc surtout nécessaire d’évoluer vers un modèle agro écologique, qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes (plus adaptées aux facteurs spécifiques du territoire et du réchauffement climatique, à plus forte valeur ajoutée) et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par résidus de pesticides notamment. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation, de formation, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agro écologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides, évitant toute maladaptation. Par exemple, des solutions telles que les méga bassines, qui visent à pallier la raréfaction de l’eau sans traiter les causes structurelles, doivent être abandonnées au profit de mesures réellement durables. Les financements alloués au secteur agricole doivent par ailleurs être significativement augmentés. Les besoins pour parvenir à un système agricole résilient s’élèvent à 1,5 milliard d’euros par an à minima, et sans pour autant être transformationnels. L’ensemble de ce plan doit être pensé de manière systémique, avec la future refonte du budget de la PAC, mais aussi dans toute la politique de soutien à l’agriculture française.
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Publié le 15/12/2024 - 18h27
BM
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
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Publié le 14/12/2024 - 18h12
melille
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pertes agricoles figurent parmi les quatre principaux risques identifiés par le GIEC pour la France face au changement climatique. L’agriculture subit, pour 2023, des pertes significatives sur les productions céréalières comme le blé et l’orge, et risque de concerner également d’autres types de cultures comme la filière viticole. Pourtant, le système agricole actuel, en plus d’être vulnérable, compromet, par son activité, la résilience du secteur et donc de la population française. L’État finance massivement un modèle agro-industriel orienté vers l’exportation, fortement dépendant de l’eau et des pesticides. Ce modèle fragilise la capacité d’adaptation des agriculteurs, exacerbe les inégalités et amplifie les impacts du réchauffement climatique. Pour garantir la résilience du secteur agricole et réduire les inégalités qu’il engendre, il est donc surtout nécessaire d’évoluer vers un modèle agroécologique, qui permet à la fois de renforcer les puits de carbone, la rétention de l’eau, d’avoir des cultures plus résilientes (plus adaptées aux facteurs spécifiques du territoire et du réchauffement climatique, à plus forte valeur ajoutée) et de contenir la dégradation de la qualité de l’eau par résidus de pesticides notamment. Cela nécessite des efforts concertés en matière de sensibilisation, de formation, et surtout de soutien financier de la part de l’État. Les subventions publiques doivent être réorientées pour soutenir prioritairement les pratiques agroécologiques. Ces aides doivent également être conditionnées à la mise en place de plans d’adaptation solides, évitant toute maladaptation. Par exemple, des solutions telles que les méga bassines, qui visent à pallier la raréfaction de l’eau sans traiter les causes structurelles, doivent être abandonnées au profit de mesures réellement durables. Les financements alloués au secteur agricole doivent par ailleurs être significativement augmentés. Les besoins pour parvenir à un système agricole résilient s’élèvent à 1,5 milliard d’euros par an à minima, et sans pour autant être transformationnels. L’ensemble de ce plan doit être pensé de manière systémique, avec la future refonte du budget de la PAC, mais aussi dans toute la politique de soutien à l’agriculture française.
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Publié le 14/12/2024 - 17h32
Martine D_P
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[Diagnostiquer] : Aider les agriculteurs à réaliser un diagnostic de résilience de leur exploitation, surtout au moment du transfert de l’exploitation.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
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Publié le 13/12/2024 - 22h25
Bernard_Ulm
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
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