Axe 1 - Protéger la population des effets du changement climatique
Mieux se protéger des inondations
Le nombre d’événements exceptionnels de pluies intenses augmentera ces prochaines années ainsi que le risque d’inondation, avec ses conséquences sur les biens et les risques pour les individus.
Pour faire face à ce risque, selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 19/12/2024 - 19h30
Marie Catteau
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités sur cette conséquence. Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations également. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, s’il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. Or, on voit que la complexité administrative de gestion des inondations, et les faibles investissements ainsi que l’absence de référentiel jouent sur l’inertie palpable de nos politiques d’adaptation. De plus, le ZAN ne suffit pas à stopper l’artificialisation des sols. France Stratégie révèle notamment que sur la décennie passée, près de 39 000 ha pour l’habitat et 22 000 ha pour l’activité économique, soit 61 000 hectares — sur un total national de 230 940 ha consommés — auraient pu être économisés,141 soit l’équivalent de 84 000 terrains de football. C’est aussi l’équivalent de la superficie de Paris, Marseille, Toulouse, Strasbourg et Nice réunies. Il faut être plus ambitieux et contraindre, en offrant les moyens aux collectivités de prévenir de ces catastrophes, notamment dans la mise en place des PCAET. La réponse au risque d’inondation nécessite aussi de conjuguer des mesures de protection des immeubles et des opérations de « désimperméabilisation » des sols conduites à l’échelle des centres urbains, et lever les obstacles qui empêchent la mise en place de telles mesures, en prenant en compte, qu’à la fin, ce sont les personnes souffrant déjà d'inégalités qui sont surexposées. Enfin, la culture du risque doit infuser au sein des espaces pour faire connaître les conséquences auxquelles sont confrontés les citoyen·ne·s. Nous pensons que cela n’est pas suffisamment traité par l’Etat. Il y a des manques, y compris en Outre-mer, plus habitués que la métropole à des aléas extrêmes. Par exemple, aucun exercice de sensibilisation et d’information du public n’a, jusqu’à présent, été organisé en Nouvelle-Calédonie.
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Publié le 19/12/2024 - 11h52
Mj
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Accompagnement] : Fournir guides et conseils aux collectivités pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre de leur compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).
Modifier nos pratiques pour ne plus s'installer dans les zones à risques est devenu cruciale!
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Publié le 18/12/2024 - 16h03
Lucas Degos - FMA
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Accompagnement] : Fournir guides et conseils aux collectivités pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre de leur compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).
Dans la Mesure 3 du PNACC, il est indiqué "Des mesures de simplification de l'entretien des cours d'eau" => attention à ce que cet entretien ne soit pas laissé à des non experts au risque de repartir vers un objectif d'évacuation de l'eau partout et non de la rétention à l'amont comme nécessaire pour lutter contre les crues. La cartographie des risques d'inondation pourraient prendre en compte les zones d'expansion de crues en amont et permettre de mettre en avant l'effet tampon des zones humides. Cela pourrait constituer un argument de plus à la mise en place de SFN dans le cadre d'un aménagement du territoire concerté afin préserver et restaurer ces milieux précieux pour les services qu'ils rendent. Sur la façade littorale, la gestion souple du trait de côté apparait comme un concept boussole à avoir en tête. Sans mettre de côté la nécessaire recomposition spatiale, les mutations de l'agriculture littorale, la défense de certains secteurs urbanisés clés, voir la relocalisation de certains bâtis, une partie des terres littorales pourraient être rendue à la mer au travers de processus de dépoldérisation choisis plutôt que subis (suite à une rupture de digue par exemple). La restauration et la préservation des mangroves et des prés salés sont autant de remparts jouant un rôle déterminant pour lutter contre l'érosion par la houle et la force des vagues lors de tempêtes. De plus, ce sont des milieux dynamiques à fort taux de sédimentation, ce qui leur permet de s'élever parfois à des rythmes plus importants que l’élévation du niveau de la mer.
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Publié le 18/12/2024 - 15h35
Union nationale des entreprises du paysage
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Accompagnement] : Fournir guides et conseils aux collectivités pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre de leur compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).
Le risque d'inondation se réfléchit à l'échelle du bassin versant et doit impliquer tous les pans de la sociétés, sous le pilotage des collectivités. Cartographier à l'échelle du bassin versant permet de prioriser les zones à désimperméabiliser, renaturer et végétaliser. La gestion des cours d'eau des années 50, basée sur l'évacuation de l'eau le plus rapidement possible vers la mer, a montré ses limites. La désimperméabilisation des sols dans un objectif de laisser les eaux de pluie et de ruissellement s'infiltrer, le redessinage des cours d'eau permettant de ralentir le flux d'eau et la préservation de zones inondables renaturées sont les solutions d'avenir. De plus, ces méthodes permettent aux eaux de pluie de recharger les nappes, utile lors des épisodes de sécheresses. Cela est à prendre en compte , dans une logique de tropicalisation du climat métropolitain. La désimperméabilisation, via la multiplication des espaces vert et la végétalisation des villes est notamment un enjeu prioritaire, afin qu'elles contribuent au cycle de l'eau et soient plus résilientes face aux phénomènes climatiques de plus en plus extrêmes.
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Publié le 18/12/2024 - 14h20
ThomasV
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[Accompagnement] : Fournir guides et conseils aux collectivités pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre de leur compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).
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[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
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Publié le 18/12/2024 - 13h37
PBn
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[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
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[Accompagnement] : Fournir guides et conseils aux collectivités pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre de leur compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).
Planifier et anticiper, mais aussi "changer de logiciel" côté décideurs: prendre des décisions fermes et les faire appliquer pour, par exemple, conserver les zones humides, ne pas bétonner à tout crin, ...
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Publié le 17/12/2024 - 19h20
Catherine.Jeandel
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
Revoir l aménagement du territoire est très vague tel que formulé ; la cartographie est insuffisante sans directives sur la limitation de l imperméabilisation des sols, la préservation des zones humides; la restauration de zones bitumées a l excès (parking, trottoirs), la limitation urgente du ruissellement.
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Publié le 17/12/2024 - 18h39
Maturin de Buffon
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
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Publié le 17/12/2024 - 16h37
Philippe.Barras
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
Les 5 propositions sont importantes, et il faut développer les 5. Puisqu'il faut en choisir 2, j'ai choisi l'intégration du climat futur dans la cartographie des risques et la prise en compte dans les programmes d'action, car tout commence par là afin d'éviter les catastrophes prévisibles. Je regrette qu'il n'y ai pas une proposition d'action qui protège davantage les personnes démunies et en précarité, car on sait bien que ce sont elles qui sont exposées le plus aux risques, dans la mesure où elles doivent se loger là où elles peuvent et souvent dans des endroits où personne ne veut aller
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Publié le 17/12/2024 - 16h09
carolineD63
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations
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