Axe 1 - Protéger la population des effets du changement climatique
Mieux se protéger des inondations
Le nombre d’événements exceptionnels de pluies intenses augmentera ces prochaines années ainsi que le risque d’inondation, avec ses conséquences sur les biens et les risques pour les individus.
Pour faire face à ce risque, selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 17/12/2024 - 11h00
manue.B30114
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités sur cette conséquence. Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations également. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, s’il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. Or, on voit que la complexité administrative de gestion des inondations, et les faibles investissements ainsi que l’absence de référentiel jouent sur l’inertie palpable de nos politiques d’adaptation. De plus, le ZAN ne suffit pas à stopper l’artificialisation des sols. France Stratégie révèle notamment que sur la décennie passée, près de 39 000 ha pour l’habitat et 22 000 ha pour l’activité économique, soit 61 000 hectares — sur un total national de 230 940 ha consommés — auraient pu être économisés,141 soit l’équivalent de 84 000 terrains de football. C’est aussi l’équivalent de la superficie de Paris, Marseille, Toulouse, Strasbourg et Nice réunies.
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Publié le 17/12/2024 - 10h47
cedric59496
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[Accompagnement] : Fournir guides et conseils aux collectivités pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre de leur compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).
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Publié le 16/12/2024 - 22h49
JY Debuire
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
L'évolution du climat et ses effets doivent être au centre des politiques publiques. Par ailleurs, en éduquant la population au risque climatique et au moyen d'y faire face autant que possible, il est nécessaire de la responsabiliser et de la rendre le plus possible autonome.
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Publié le 16/12/2024 - 19h35
Romane.Lothoré
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités sur cette conséquence. Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations également. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, s’il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. Or, on voit que la complexité administrative de gestion des inondations, et les faibles investissements ainsi que l’absence de référentiel jouent sur l’inertie palpable de nos politiques d’adaptation. De plus, le ZAN ne suffit pas à stopper l’artificialisation des sols. France Stratégie révèle notamment que sur la décennie passée, près de 39 000 ha pour l’habitat et 22 000 ha pour l’activité économique, soit 61 000 hectares — sur un total national de 230 940 ha consommés — auraient pu être économisés,141 soit l’équivalent de 84 000 terrains de football. C’est aussi l’équivalent de la superficie de Paris, Marseille, Toulouse, Strasbourg et Nice réunies. Il faut être plus ambitieux et contraindre, en offrant les moyens aux collectivités de prévenir de ces catastrophes, notamment dans la mise en place des PCAET. La réponse au risque d’inondation nécessite aussi de conjuguer des mesures de protection des immeubles et des opérations de « désimperméabilisation » des sols conduites à l’échelle des centres urbains, et lever les obstacles qui empêchent la mise en place de telles mesures, en prenant en compte, qu’à la fin, ce sont les personnes souffrant déjà d'inégalités qui sont surexposées. Enfin, la culture du risque doit infuser au sein des espaces pour faire connaître les conséquences auxquelles sont confrontés les citoyen·ne·s. Nous pensons que cela n’est pas suffisamment traité par l’Etat. Il y a des manques, y compris en Outre-mer, plus habitués que la métropole à des aléas extrêmes. Par exemple, aucun exercice de sensibilisation et d’information du public n’a, jusqu’à présent, été organisé en Nouvelle-Calédonie.
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Publié le 16/12/2024 - 12h55
SMBVAS - JR
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Accompagnement] : Fournir guides et conseils aux collectivités pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre de leur compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).
Par le passé, nous avons aménagé nos milieux aquatiques systématiquement en défaveur de notre résistance et résilience : recalibrage, rectification, déplacement lit mineur, implantation d’étangs en lieu et place de tourbières, assainissement de zones humides, pratiques agricoles forestières non adaptées, urbanisation en zone inondable d’autant plus sur les petits cours d’eau de moyenne montagne par facilité d’intervention. Ces opérations qui peuvent remonter à plusieurs siècles nécessitent une expertise poussée afin de diagnostiquer ces modifications (ce qui passe par la formation, l’encadrement des agents et leur pérennité sur le territoire). Les inondations et les asséchements partiels de cours d’eau sont étroitement liés. Les solutions à privilégier sont la restauration des équilibres : érosion/dépôt et relation avec la nappe d’accompagnement (SAFN). Elles ne doivent pas être systématiques mais orientées sur des secteurs prioritaires ce qui passe par une connaissance optimale du territoire. Elles doivent être privilégiées sur les secteurs de tête de bassin pour des raisons de rapport entre coût financier et efficacité. Les équilibres restaurés en tête de bassin seront bénéfiques en aval car le réseau hydrographique reste le meilleur distributeur d’eau. L’urgence climatique fait que le peu de pouvoir accordé aux structures GEMAPIenne ne permet pas la mise en place de projets ambitieux. Les services de l’Etat, de par leur pouvoir, doivent jouer leur rôle notamment de police car avant de restaurer les équilibres il faut commencer par stopper leur destruction. Il est absolument nécessaire de communiquer sur ces actions qui ne sont pas néfastes aux activités humaines mais qui au contraindre doivent leur permettre de mieux résister à ces changements indiscutables. Simplement car quand il y a perturbations des équilibres naturels, il y a dans le même temps perturbation des activités humaines. L'action concrète par des experts en hydromorphologie doit être facilitée et privilégiée aux études de connaissances
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Publié le 16/12/2024 - 12h03
Verdad
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[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
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[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités sur cette conséquence. Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations également. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, s’il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. Or, on voit que la complexité administrative de gestion des inondations, et les faibles investissements ainsi que l’absence de référentiel jouent sur l’inertie palpable de nos politiques d’adaptation. De plus, le ZAN ne suffit pas à stopper l’artificialisation des sols. France Stratégie révèle notamment que sur la décennie passée, près de 39 000 ha pour l’habitat et 22 000 ha pour l’activité économique, soit 61 000 hectares — sur un total national de 230 940 ha consommés — auraient pu être économisés,141 soit l’équivalent de 84 000 terrains de football. C’est aussi l’équivalent de la superficie de Paris, Marseille, Toulouse, Strasbourg et Nice réunies. Il faut être plus ambitieux et contraindre, en offrant les moyens aux collectivités de prévenir de ces catastrophes, notamment dans la mise en place des PCAET. La réponse au risque d’inondation nécessite aussi de conjuguer des mesures de protection des immeubles et des opérations de « désimperméabilisation » des sols conduites à l’échelle des centres urbains, et lever les obstacles qui empêchent la mise en place de telles mesures, en prenant en compte, qu’à la fin, ce sont les personnes souffrant déjà d'inégalités qui sont surexposées. Enfin, la culture du risque doit infuser au sein des espaces pour faire connaître les conséquences auxquelles sont confrontés les citoyen·ne·s. Nous pensons que cela n’est pas suffisamment traité par l’Etat. Il y a des manques, y compris en Outre-mer, plus habitués que la métropole à des aléas extrêmes. Par exemple, aucun exercice de sensibilisation et d’information du public n’a, jusqu’à présent, été organisé en Nouvelle-Calédonie.
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Publié le 16/12/2024 - 10h10
Michel
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Accompagnement] : Fournir guides et conseils aux collectivités pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre de leur compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).
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Publié le 15/12/2024 - 20h59
JenniferC
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités sur cette conséquence. Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations également. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, s’il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. Or, on voit que la complexité administrative de gestion des inondations, et les faibles investissements ainsi que l’absence de référentiel jouent sur l’inertie palpable de nos politiques d’adaptation. De plus, le ZAN ne suffit pas à stopper l’artificialisation des sols. France Stratégie révèle notamment que sur la décennie passée, près de 39 000 ha pour l’habitat et 22 000 ha pour l’activité économique, soit 61 000 hectares — sur un total national de 230 940 ha consommés — auraient pu être économisés,141 soit l’équivalent de 84 000 terrains de football. C’est aussi l’équivalent de la superficie de Paris, Marseille, Toulouse, Strasbourg et Nice réunies.
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Publié le 15/12/2024 - 19h53
Carine_81
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités sur cette conséquence. Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations également. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, s’il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. Or, on voit que la complexité administrative de gestion des inondations, et les faibles investissements ainsi que l’absence de référentiel jouent sur l’inertie palpable de nos politiques d’adaptation.
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Publié le 15/12/2024 - 19h44
Jean-Daniel Auzou
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités sur cette conséquence. Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations également. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, s’il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. Or, on voit que la complexité administrative de gestion des inondations, et les faibles investissements ainsi que l’absence de référentiel jouent sur l’inertie palpable de nos politiques d’adaptation. De plus, le ZAN ne suffit pas à stopper l’artificialisation des sols. France Stratégie révèle notamment que sur la décennie passée, près de 39 000 ha pour l’habitat et 22 000 ha pour l’activité économique, soit 61 000 hectares — sur un total national de 230 940 ha consommés — auraient pu être économisés,141 soit l’équivalent de 84 000 terrains de football. C’est aussi l’équivalent de la superficie de Paris, Marseille, Toulouse, Strasbourg et Nice réunies. Il faut être plus ambitieux et contraindre, en offrant les moyens aux collectivités de prévenir de ces catastrophes, notamment dans la mise en place des PCAET. La réponse au risque d’inondation nécessite aussi de conjuguer des mesures de protection des immeubles et des opérations de « désimperméabilisation » des sols conduites à l’échelle des centres urbains, et lever les obstacles qui empêchent la mise en place de telles mesures, en prenant en compte, qu’à la fin, ce sont les personnes souffrant déjà d'inégalités qui sont surexposées. Enfin, la culture du risque doit infuser au sein des espaces pour faire connaître les conséquences auxquelles sont confrontés les citoyen·ne·s. Nous pensons que cela n’est pas suffisamment traité par l’Etat. Il y a des manques, y compris en Outre-mer, plus habitués que la métropole à des aléas extrêmes. Par exemple, aucun exercice de sensibilisation et d’information du public n’a, jusqu’à présent, été organisé en Nouvelle-Calédonie.
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