Axe 1 - Protéger la population des effets du changement climatique
Développer la culture du risque
Quels sont pour vous les outils de prévention et de sensibilisation à mettre en œuvre afin de développer une culture du risque qui permettrait de mobiliser l’ensemble de la société ? (Formations dans les écoles, ateliers de sensibilisation en entreprises, rencontres avec les professionnels du secteur, etc…)

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Impliquer toutes les générations dans l'identification des risques au niveau du territoire et des plans d'action en cas de crise.
Grissel Meneses
27/12/2024 - 15h34
La crise planétaire nous impose une action ambitieuse et coordonnée entre les différentes parties prenantes du territoire qui passe notamment par une transformation des modèles éducatifs en favorisant l’action collective et une approche transversale voire systémique. Elle passe également par une participation accrue de la jeunesse dans les processus de prise de décision ( citoyenneté mondiale, pensée globale, agir local ), par la mobilisation de l'expertise des seniors, la sauvegarde de la mémoire du territoire, portée par les ainé.e.s ; et de façon plus appliquée par le développement de compétences « vertes » à tous les niveaux. La mise à disposition d'espacés d’échange, multi-acteurs, intergénérationnels et inclusifs, dans une logique délibérative sur les trajectoires souhaitables et les stratégies d’adaptation, faciliterait l'appropriation et la mobilisation de tous les acteurs. ( Living Labs et Sites du patrimoine par exemple )
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Eduquer, sensibiliser et former
Steph Giraud
27/12/2024 - 13h07
Les changements globaux et leurs intrications doivent être enseignés de manière large avec un focus sur l'enseignement scolaire et tout particulièrement agricole. la responsabilité collective de ces changements doit également être au coeur du dispositif pour une action collective en réponse. Et bien sur former, comme on se forme aux gestes de secours, PSC, on doit offrir des formations pour s’adapter et pas se mal adapter. Les élus ont un rôle à jouer dans leurs politiques et doivent être formés en priorité
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Affiner les systèmes sonores d'alertes (sirènes des centres de secours et mairies)
Ervo
27/12/2024 - 01h15
Face à la multiplicité de la typologies des risques liés notamment au changement climatique (tornades, inondations, crues brutales, incendies de forêts, submersion marine,....), il serait opportun d'affiner l'alerte sonore des sirènes des centre de secours et des mairies qui en sont dotées. Ainsi, il existerait un code sonore (ou séquençage sonore) identifié par risque (1 pour les tornades, 1 pour les inondations,....). Cette distinction ma paraît importante, car le comportement à adopter par les populations doit être adapté à la nature du risque (par exemple, se réfugier en sous-sol en cas de tornade, alors qu'il faut au contraire se réfugier dans les étages ou sur les hauteurs en cas de crues, de submersion marine ou d'inondations). Cette adaptation technique serait relativement peu onéreuse. Pour être efficace, elle devrait être assortie de campagne d'informations télévisuelles et radio afin que la population puisse associer le code sonore au risque, ce qui lui permettra d'adopter le bon comportement à tenir. Des sensibilisation pourraient également être dispensées dans les écoles, les entreprises et les administrations pour informer un plus large public. Le drame du tsunami de 2004 en Asie du Sud-Est démontre à quel point un système d'alerte efficace associé à une information des réflexes à adopter dans une telle circonstance aurait pu permettre d'épargner des vies humaines (a fortiori pour les pays côtiers éloignés de l'évènement déclencheur qui ont subi les déferlantes plusieurs heures après). Avec davantage d'ambition, chaque mairie pourrait être dotée d'un système d'alerte sonore adapté au risque identifié, ce qui aurait le mérite d'en accentuer le maillage territorial auprès de l'ensemble de la population de notre pays.
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Eduquer tous les publics au risque
IsabelleBordeaux
27/12/2024 - 00h25
Pour développer une culture du risque il faut éduquer à tous les niveaux : à l'école, en entreprise, dans les clubs (de loisirs, sportifs), auprès des élus locaux... Formation élaborée et dispensée par des enseignants et des professionnels du risque (protection civile, pompiers), en partie généraliste, en partie adaptée à des publics particuliers. A renouveler et réactualiser régulièrement (comme pour les secouristes du travail). Pour être capable de se protéger soi-même et de protéger les autres.
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La transparence des acteurs économiques est un ressort essentiel pour une culture du risque équilibrée
FDT
26/12/2024 - 23h23
Sans transparence, pas de confiance, et sans confiance, pas de réelle implication citoyenne et pas de progrès réel en termes de résilience : de nombreux efforts et investissements se perdront dans une myriade de normes, le doute s'installera et tout le monde sera perdant. La transparence est indispensable pour objectiver le dialogue public, pour partager les résultats atteints, et pour choisir des orientations publiques équilibrées et même optimisées, en toute connaissance de cause. La transparence se construit sur - le recours fréquent voire systématique à des dispositifs d’auto-évaluation, d’évaluation reconnus, - la généralisation des études d’impact ex-ante de projets et d’innovations dans ces domaines, et d’études d’impacts ex-post (après réalisation) de manière à pouvoir comparer et analyser les écarts, - la généralisation de retours d’expérience sur les projets, - un observatoire / plate-forme nationale dédiée pour partager les exemples, les conseils, les bonnes pratiques, et plus largement la promotion des bonnes et des meilleures pratiques, - en tant que de besoin, sur des labels et des certification, sur la négociation avec les acteurs économiques proposant des offres de renforcement de résilience et d’adaptation, et même avec chacun des acteurs industriels dans des secteurs porteurs d’enjeux importants, - sur des obligations de transparence, à l'encontre des acteurs économiques. Cela doit bien entendu se faire dans un cadre au minimum européen et si possible au-delà. La transparence doit porter notamment sur les effets réels, et non supposés, des projets. Les indicateurs utilisés pour évaluer les résultats dans le cadre de la transparence, doivent être choisis en toute indépendance des acteurs économiques, notamment des acteurs dominants.
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Culture du risque #Mayotte
clebre64
26/12/2024 - 21h40
Les diagnostics sont faits, les solutions ont été envisagées, alors il manque juste la volonté politique, les priorisations, les moyens. Voyez Mayotte et tous les territoires ultra marins menacés par les cyclones, la culture de risque est nulle. Or, la prévention sauve beaucoup de vies et permet de minimiser les dégâts. La culture du risque, c'est quand concrètement ?
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préparer les générations futures
hbouvierliminana16@gmail.com
26/12/2024 - 16h30
Revoir les programmes scolaires pour intégrer "sérieusement" le changement climatique en développant une culture scientifique. Intégrer également des formations sur les comportements à adopter en cas d'évènement climatique extrême. Les jeunes ainsi formés pourront sensibiliser leurs familles. Favoriser l'émergence de médias "indépendants" pour lutter contre le climato-sceptiscisme véhiculer sur les réseaux et par les pouvoirs économiques via les rachats de journaux et chaînes TV.
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Financement de la résilience
AC2050
25/12/2024 - 19h23
Le rôle du secteur assurantiel et du marchés des capitaux est primordial pour mobiliser les ressources financières nécessaires au financement de l'adaptation au changement climatique. La France pourrait financer une partie de ses politiques d'adaptation par l'émission d'obligations catastrophes ("cat bonds), et éventuellement par des obligations vertes reprenant la taxonomie sur la résilience qui vient d'être présentée par la "Climate Bonds Initiative". Par ailleurs, il serait souhaitable de mener une reflexion sur le rôle des différentes collectivités publiques dans ces financements: est-ce que les regions ne seraient par l'échelon adéquat pour mettre en oeuvre des programmes d'assurance ? Il faudrait aussi réfléchir à la façon de créer un cercle vertueux entre mise en oeuvre de politiques publiques ou de stratégie de resilience et réduction des coûts de financement des acteurs (publics et privés) qui les mènent.
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Et ailleurs comment cela se passe-t-il ?
DominiquePoissonnier
24/12/2024 - 15h17
On sait très bien qu'il y a des différences de mentalités d'un pays à l'autre. On sait très bien aussi que la culture du risque est quasiment inexistante parmi nos concitoyens. La plupart des gens ne se préparent pas aux événements et quand l'événement s'est produit, ils attendent des solutions de la part des autorités. La règle, c'est la délégation. Personne ne se sent concerné. On pourrait donc regarder comment font les autres pays. Il y a forcément matière à inspiration. Mais puisqu'on appelle un changement des mentalités, c'est sûr que cela doit passer par des campagnes de publicités et par l'initiation dès l'école. Quand les enfants rentreront de l'école en demandant aux parents quels sont leurs plans en cas d'événement, cela forcera les parents à réfléchir...
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La formation au delà de l'information
aurore.launstorfer@gmail.com
24/12/2024 - 10h13
Comme suggéré par la mesure, il est nécessaire de développer une culture de l’adaptation, plus que seulement du risque. Une simple information ou un livret à destination des citoyens ne suffira pas. Cela passe principalement par la formation à tous les niveaux. Celle des salariés, par leurs entreprise, avec notamment des services RSE intégré dans la culture de l'entreprise et plus seulement dans leur coin. celle des fonctionnaires par l'Etat. Celle de la jeunesse, par des animation dès l'école, et un réel enseignement au lycée à l'image que la matière Prévention Santé Environnement (qui n'est aujourd'hui dispenser qu'en lycée professionnel alors que l'ensemble des lycéens devrait avoir accès à un enseignement sur les enjeux environnementaux et de santé publique, ainsi que sur la sécurité au travail.) celle des étudiants lors de leur cursus universitaire ou de formation, où la culture du risque sera adaptée à la branche professionnelle future (santé, bâtiments, services,...). Et enfin et surtout, celles des politiques et des décideurs, qui, en tant que représentant des citoyens, ne peuvent se permettre d'ignorer ce que le reste de la population sait et met en place au quotidien. De nombreux acteurs, associatifs, privé et publics existent et commencent déjà à initier cette démarche et cette acculturation au risque et à l'adaptation au changement climatique.
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