Axe 1 - Protéger la population des effets du changement climatique
Mieux se protéger des inondations
Le nombre d’événements exceptionnels de pluies intenses augmentera ces prochaines années ainsi que le risque d’inondation, avec ses conséquences sur les biens et les risques pour les individus.
Pour faire face à ce risque, selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

-
Publié le 27/12/2024 - 14h48
JET
-
[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
-
[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités sur cette conséquence. Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations également. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, s’il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. Or, on voit que la complexité administrative de gestion des inondations, et les faibles investissements ainsi que l’absence de référentiel jouent sur l’inertie palpable de nos politiques d’adaptation. De plus, le ZAN ne suffit pas à stopper l’artificialisation des sols. France Stratégie révèle notamment que sur la décennie passée, près de 39 000 ha pour l’habitat et 22 000 ha pour l’activité économique, soit 61 000 hectares — sur un total national de 230 940 ha consommés — auraient pu être économisés,141 soit l’équivalent de 84 000 terrains de football. C’est aussi l’équivalent de la superficie de Paris, Marseille, Toulouse, Strasbourg et Nice réunies. Il faut être plus ambitieux et contraindre, en offrant les moyens aux collectivités de prévenir de ces catastrophes, notamment dans la mise en place des PCAET. La réponse au risque d’inondation nécessite aussi de conjuguer des mesures de protection des immeubles et des opérations de « désimperméabilisation » des sols conduites à l’échelle des centres urbains, et lever les obstacles qui empêchent la mise en place de telles mesures, en prenant en compte, qu’à la fin, ce sont les personnes souffrant déjà d'inégalités qui sont surexposées. Enfin, la culture du risque doit infuser au sein des espaces pour faire connaître les conséquences auxquelles sont confrontés les citoyen·ne·s. Nous pensons que cela n’est pas suffisamment traité par l’Etat. Il y a des manques, y compris en Outre-mer, plus habitués que la métropole à des aléas extrêmes. Par exemple, aucun exercice de sensibilisation et d’information du public n’a, jusqu’à présent, été organisé en Nouvelle-Calédonie
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 13h00
Steph Giraud
-
[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
-
[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités sur cette conséquence. Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations également. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, s’il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. Or, on voit que la complexité administrative de gestion des inondations, et les faibles investissements ainsi que l’absence de référentiel jouent sur l’inertie palpable de nos politiques d’adaptation. Le ZAN ne suffit pas à stopper l’artificialisation des sols. France Stratégie révèle notamment que sur la décennie passée, près de 39 000 ha pour l’habitat et 22 000 ha pour l’activité économique, soit 61 000 hectares — sur un total national de 230 940 ha consommés — auraient pu être économisés,141 soit l’équivalent de 84 000 terrains de football. C’est aussi l’équivalent de la superficie de Paris, Marseille, Toulouse, Strasbourg et Nice réunies. Le monde rural est très en retard, selon les territoires, dans sa prise de conscience du changement climatique et des risques inhérents ... un travail spécifique est à produire
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 10h58
Soso11
-
[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
-
[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités sur cette conséquence. Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations également. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, s’il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. Or, on voit que la complexité administrative de gestion des inondations, et les faibles investissements ainsi que l’absence de référentiel jouent sur l’inertie palpable de nos politiques d’adaptation. De plus, le ZAN ne suffit pas à stopper l’artificialisation des sols. France Stratégie révèle notamment que sur la décennie passée, près de 39 000 ha pour l’habitat et 22 000 ha pour l’activité économique, soit 61 000 hectares — sur un total national de 230 940 ha consommés — auraient pu être économisés,141 soit l’équivalent de 84 000 terrains de football. C’est aussi l’équivalent de la superficie de Paris, Marseille, Toulouse, Strasbourg et Nice réunies. Il faut être plus ambitieux et contraindre, en offrant les moyens aux collectivités de prévenir de ces catastrophes, notamment dans la mise en place des PCAET. La réponse au risque d’inondation nécessite aussi de conjuguer des mesures de protection des immeubles et des opérations de « désimperméabilisation » des sols conduites à l’échelle des centres urbains, et lever les obstacles qui empêchent la mise en place de telles mesures, en prenant en compte, qu’à la fin, ce sont les personnes souffrant déjà d'inégalités qui sont surexposées. Enfin, la culture du risque doit infuser au sein des espaces pour faire connaître les conséquences auxquelles sont confrontés les citoyen·ne·s. Nous pensons que cela n’est pas suffisamment traité par l’Etat. Il y a des manques, y compris en Outre-mer, plus habitués que la métropole à des aléas extrêmes. Par exemple, aucun exercice de sensibilisation et d’information du public n’a, jusqu’à présent, été organisé en Nouvelle-Calédonie.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 10h28
palart@ville-sainttropez.fr
-
[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
-
[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 07h57
BEA DES ARDENNES
-
[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
-
[Accompagnement] : Fournir guides et conseils aux collectivités pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre de leur compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités sur cette conséquence. Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations également. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, s’il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. Or, on voit que la complexité administrative de gestion des inondations, et les faibles investissements ainsi que l’absence de référentiel jouent sur l’inertie palpable de nos politiques d’adaptation. De plus, le ZAN ne suffit pas à stopper l’artificialisation des sols. France Stratégie révèle notamment que sur la décennie passée, près de 39 000 ha pour l’habitat et 22 000 ha pour l’activité économique, soit 61 000 hectares — sur un total national de 230 940 ha consommés — auraient pu être économisés,141 soit l’équivalent de 84 000 terrains de football. C’est aussi l’équivalent de la superficie de Paris, Marseille, Toulouse, Strasbourg et Nice réunies. Il faut être plus ambitieux et contraindre, en offrant les moyens aux collectivités de prévenir de ces catastrophes, notamment dans la mise en place des PCAET. La réponse au risque d’inondation nécessite aussi de conjuguer des mesures de protection des immeubles et des opérations de « désimperméabilisation » des sols conduites à l’échelle des centres urbains, et lever les obstacles qui empêchent la mise en place de telles mesures, en prenant en compte, qu’à la fin, ce sont les personnes souffrant déjà d'inégalités qui sont surexposées. Enfin, la culture du risque doit infuser au sein des espaces pour faire connaître les conséquences auxquelles sont confrontés les citoyen·ne·s. Nous pensons que cela n’est pas suffisamment traité par l’Etat. Il y a des manques, y compris en Outre-mer, plus habitués que la métropole à des aléas extrêmes. Par exemple, aucun exercice de sensibilisation et d’information du public n’a, jusqu’à présent, été organisé en Nouvelle-Calédonie.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 00h38
Ervo
-
[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
-
[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
Le développement de la culture du risque sera un élément indispensable à la protection des populations face aux risques prévisibles liés aux changements climatiques. A cet effet, une cartographie précise des risques inondations devra être accessible à tous et être l'objet d'une large publicité. Elle pourrait d'ailleurs être remise par exemple par l'autorité qui délivre les permis de construire au pétitionnaire. Concernant la culture du risque, je formule une proposition simple: l'interdiction stricte de circulation des véhicules lorsque la vigilance météo rouge "inondations" a été déclenchée (à l'exception des véhicules de secours, ou en cas d'urgence absolue mettant en péril la vie des individus), à l'instar de ce qui existe en cas d'alerte cyclonique "rouge" dans les départements d'Outre-Mer. Cette mesure permettrait de monter réellement d'une graduation supplémentaire par rapport à la vigilance orange inondation et de protéger réellement du risque encouru les populations qui parfois ont tendance à le "minimiser".
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 00h01
IsabelleBordeaux
-
[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
-
[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
Toutes les actions indiquées sont à mettre en œuvre. Il n'y a pas de raison de n'en sélectionner que deux. Pour éviter les inondations il faut intégrer le climat futur dans la cartographie des risques et l'aménagement du territoire. Rester ferme sur la Zéro Artificialisation Nette des sols. Ne pas délivrer de permis de construire dans des zones inondables. Ralentir le ruissellement des eaux (restaurer les haies arrachées et en créer de nouvelles, ne pas laisser les champs sans couvert végétal, encourager fortement les pratiques d'agroforesterie...), recréer des méandres là où les cours d'eau ont été rectifiés, prévoir des zones d'expansion des crues. Il faut aussi former la population à l'attitude à adopter face aux inondations (protection du logement contre l'entrée d'eau, issues de secours, kits de survie...)
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 26/12/2024 - 21h37
clebre64
-
[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
-
[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
Cocher 2 réponses sur 5 alors que toutes les réponses sont importantes, c'est comme choisir entre le mieux et le meilleur.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 26/12/2024 - 16h24
hbouvierliminana16@gmail.com
-
[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
-
[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 26/12/2024 - 10h33
Pierre.LeHir
-
[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
-
[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
En milieu côtier et estuarien non rocheux, on manque de connaissances sur l’adaptation des terrains littoraux meubles (sables, vases) à l’élévation du niveau de la mer, en raison de possibles dépôts de sédiments (venant souvent de la mer). Il faut développer et mettre en œuvre des modélisations pointues et à long terme (50-100 ans, l’échelle de temps du changement climatique et de ses conséquences) pour évaluer cette adaptation naturelle, et voir comment celle-ci peut être renforcée si nécessaire. L’inondation temporaire ou non doit aussi être acceptée pour protéger les secteurs amont, en particulier dans les estuaires (cf. solutions fondées sur la nature). La cartographie des risques d’inondation dans le futur ne peut pas être dressée sans l’utilisation de ces modélisations morpho-sédimentaires à long terme, trop peu développées en France (généralement, on se contente à tort d’appliquer une surélévation du niveau d’eau sur le relief existant, sans prendre en compte les évolutions morphologiques du terrain qui résulteront des changements de hauteur d’eau et de courants, combinés à des apports de sédiments).
Partager la page
Soutiens
-
Ajouter ma contribution
La participation est terminée