Publié le 26/12/2024 - 10h33
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Action] : Prendre en compte le climat futur dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) portés par les collectivités, notamment en revoyant les projets aidés.
En milieu côtier et estuarien non rocheux, on manque de connaissances sur l’adaptation des terrains littoraux meubles (sables, vases) à l’élévation du niveau de la mer, en raison de possibles dépôts de sédiments (venant souvent de la mer). Il faut développer et mettre en œuvre des modélisations pointues et à long terme (50-100 ans, l’échelle de temps du changement climatique et de ses conséquences) pour évaluer cette adaptation naturelle, et voir comment celle-ci peut être renforcée si nécessaire. L’inondation temporaire ou non doit aussi être acceptée pour protéger les secteurs amont, en particulier dans les estuaires (cf. solutions fondées sur la nature). La cartographie des risques d’inondation dans le futur ne peut pas être dressée sans l’utilisation de ces modélisations morpho-sédimentaires à long terme, trop peu développées en France (généralement, on se contente à tort d’appliquer une surélévation du niveau d’eau sur le relief existant, sans prendre en compte les évolutions morphologiques du terrain qui résulteront des changements de hauteur d’eau et de courants, combinés à des apports de sédiments).
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