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Publié le 18/12/2024 - 15h35

Union nationale des entreprises du paysage

  • [Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.

  • [Accompagnement] : Fournir guides et conseils aux collectivités pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre de leur compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).

Le risque d'inondation se réfléchit à l'échelle du bassin versant et doit impliquer tous les pans de la sociétés, sous le pilotage des collectivités. Cartographier à l'échelle du bassin versant permet de prioriser les zones à désimperméabiliser, renaturer et végétaliser. La gestion des cours d'eau des années 50, basée sur l'évacuation de l'eau le plus rapidement possible vers la mer, a montré ses limites. La désimperméabilisation des sols dans un objectif de laisser les eaux de pluie et de ruissellement s'infiltrer, le redessinage des cours d'eau permettant de ralentir le flux d'eau et la préservation de zones inondables renaturées sont les solutions d'avenir. De plus, ces méthodes permettent aux eaux de pluie de recharger les nappes, utile lors des épisodes de sécheresses. Cela est à prendre en compte , dans une logique de tropicalisation du climat métropolitain. La désimperméabilisation, via la multiplication des espaces vert et la végétalisation des villes est notamment un enjeu prioritaire, afin qu'elles contribuent au cycle de l'eau et soient plus résilientes face aux phénomènes climatiques de plus en plus extrêmes.