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Publié le 18/12/2024 - 16h03

Lucas Degos - FMA

  • [Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.

  • [Accompagnement] : Fournir guides et conseils aux collectivités pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre de leur compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).

Dans la Mesure 3 du PNACC, il est indiqué "Des mesures de simplification de l'entretien des cours d'eau" => attention à ce que cet entretien ne soit pas laissé à des non experts au risque de repartir vers un objectif d'évacuation de l'eau partout et non de la rétention à l'amont comme nécessaire pour lutter contre les crues. La cartographie des risques d'inondation pourraient prendre en compte les zones d'expansion de crues en amont et permettre de mettre en avant l'effet tampon des zones humides. Cela pourrait constituer un argument de plus à la mise en place de SFN dans le cadre d'un aménagement du territoire concerté afin préserver et restaurer ces milieux précieux pour les services qu'ils rendent. Sur la façade littorale, la gestion souple du trait de côté apparait comme un concept boussole à avoir en tête. Sans mettre de côté la nécessaire recomposition spatiale, les mutations de l'agriculture littorale, la défense de certains secteurs urbanisés clés, voir la relocalisation de certains bâtis, une partie des terres littorales pourraient être rendue à la mer au travers de processus de dépoldérisation choisis plutôt que subis (suite à une rupture de digue par exemple). La restauration et la préservation des mangroves et des prés salés sont autant de remparts jouant un rôle déterminant pour lutter contre l'érosion par la houle et la force des vagues lors de tempêtes. De plus, ce sont des milieux dynamiques à fort taux de sédimentation, ce qui leur permet de s'élever parfois à des rythmes plus importants que l’élévation du niveau de la mer.