Axe 1 - Protéger la population des effets du changement climatique
Mieux se protéger des risques sanitaires liés au changement climatique
Les effets du changement climatique sur notre santé sont nombreux et nécessitent une approche transversale pour y répondre. Les actions du PNACC s’inscrivent dans l’approche transversale « Une seule santé » qui reconnaît que la santé des Hommes, des animaux et des écosystèmes sont étroitement liées et interdépendantes.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 20/12/2024 - 16h53
Hugo35
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[Connaître] : Cartographier les risques pour la santé humaine liés aux impacts du changement climatique (ex. impacts immédiats et différés des incendies de végétation, des épisodes de sécheresses et d’inondations, impacts des évolutions environnementales sur la santé mentale, éco-anxiété, etc.).
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[Coordonner] : Inciter les professionnels de la santé humaine, de la santé animale et de la santé des écosystèmes à mieux se coordonner et travailler ensemble.
Nos infrastructures publiques de santé ne sont pas pensées pour faire face aux aléas climatiques extrêmes, elles ne sont pas [mot modéré]çues pour accueillir davantage de patient·e·s affecté·e·s par les aléas climatiques extrêmes. Notre système de santé va devoir faire face à l’arrivée de maladies vectorielles, associées à des vagues de chaleurs et davantage d'épisodes de pollutions de l’air, parfois en même temps. Le PNACC n’estime pas non plus les troubles psychologiques qui résultent des aléas climatiques extrêmes qui surviennent dans 20 à 50% des cas selon une étude de la Croix Rouge. Santé Publique France documente également les troubles psychologiques associés. Cette absence de prise en compte va pénaliser davantage les personnes les plus exposées, telles que les personnes âgées, les femmes, les enfants. Aussi, les réponses proposées ne semblent pas adaptées à l’urgence. Les 6 axes mis en avant avec des mesures proposées qui devraient être élargies doivent tous être mis en œuvre et amplifiées dans une véritable approche « une seule santé » encore bien embryonnaire.
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Publié le 20/12/2024 - 14h40
paulinegeoghegan@hotmail.com
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[Sensibiliser le grand public] : Sensibiliser le grand public à l’approche « Une seule santé ».
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Avant 1990, la France connaissait en moyenne 2 jours de vagues de chaleur par an. Depuis 2000, ce chiffre est passé à 8 par an. D’ici 2100, en France, les vagues de chaleur pourraient tuer 46 000 personnes chaque année. Il s’agit d’un enjeu majeur, car les vagues de chaleurs sont les évènements climatiques extrêmes qui tuent le plus. Le PNACC propose des nouvelles mesures qui doivent être renforcées. À ce jour, le code du travail ne propose aucune règle précise en cas de vague de chaleur et se fait plutôt au cas par cas. Le ou la travailleur·euse peut exercer son droit de retrait s’il ou elle estime qu’une situation présente un « danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé » (art. 4131-1 à L. 4131-4). L’employeur, quant à lui, est tenu de prendre « les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs » sans que plus de précisions ne soient données autres que les mesures inscrites dans les Plans Canicule du gouvernement. La création d’une température plafond est une bonne idée. Toutefois, il faut enrichir cette réflexion avec la définition d’un niveau d’humidité plafond ainsi que sur la température ressentie. De plus, les emplois les plus exposés sont souvent exercés en intérim, ou par la voie de statuts particuliers (comme dans l’agriculture), ce qui ne permet pas l’application d’un accord de branche ou d’une protection syndicale particulière, ni du code du travail. Il faut porter une attention particulière et proposer des solutions concrètes prenant en compte ces précarités. De plus, cette mesure sur le droit du travail s’inscrit en réactif des risques au détriment d’une approche systémique. Si le sujet est abordé dans plusieurs plans nationaux (4 e Plan santé au travail 2021-2025 (PST4), PNAC, Plan national santé environnement (PNSE), il n’existe pas d’action publique nationale pour protéger les travailleur·euse·s contre les effets s’intensifiant du changement climatique. La fiche ne mentionne ni les territoires, ni les régions (alors que France Stratégie invitait à une déclinaison territorialisée du sujet) ; elle ne mentionne ni l’ANACT ni les ARACT, acteurs clés des conditions de travail. Cela semble problématique. La rénovation thermique globale des bâtiments publics dont les citoyen·ne·s, souvent les plus affectés, dépendent doit être intensifiée. Ces bâtiments ne sont pas aujourd’hui prêts. Il faut donc que ce calendrier prévoit des mesures ambitieuses avec des indicateurs contraignants. Cette mesure doit davantage être mise en lien avec l’impact du changement climatique sur les services publics en général. Les mesures visant à protéger les personnes en situation de précarité représentent une avancée mais ne sont pas assez ambitieuses. Il n’est pas non plus fait mention des personnes qui animeront la task-force chargée de cette rénovation. De plus, il y a des publics précaires qui sont oubliés et dont la protection dépasse uniquement l’isolation d'hébergement. Les enfants, les personnes en situation de handicap et les personnes âgées isolées figurent parmi les publics vulnérables. Le PNACC semble faire l’impasse sur ces populations.
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Publié le 19/12/2024 - 20h31
Jérôme Caulière
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[Surveiller] : Consolider la surveillance des effets du changement climatique sur la santé de la population en développant des outils de surveillance et un réseau d’acteurs (Santé publique France, Anses, Office français de la biodiversité, Météo-France, etc.) sur tout le territoire.
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[Former les professionnels] : Encourager les actions de sensibilisation, d’éducation sanitaire et de communication sur les maladies infectieuses émergentes entre professionnels de santé humaine et animale.
La multiplication des épizooties (le COVID-19 n'est ni la première ni la dernière) encourage à décloisonner l'étude et le traitement des maladies humaines et animales. Il faudra acquérir une vue d'ensemble de cette problématique.
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Publié le 19/12/2024 - 19h36
Marie Catteau
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[Prévention] : Associer les différents professionnels de santé pour qu’ils luttent contre les espèces porteuses de risques (moustiques tigres, punaises de lit, ambroisie, chenilles processionnaires, etc.).
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[Former les professionnels] : Encourager les actions de sensibilisation, d’éducation sanitaire et de communication sur les maladies infectieuses émergentes entre professionnels de santé humaine et animale.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. L’impact sur la santé est sous-estimé. Que cela soit parce que nos infrastructures publiques de santé ne sont pas pensées pour faire face aux aléas climatiques extrêmes, mais également parce qu’elles ne sont pas [mot modéré]çues pour accueillir davantage de patient·e·s affecté·e·s par les aléas climatiques extrêmes. Notre système de santé va devoir faire face à l’arrivée de maladies vectorielles, associées à des vagues de chaleurs et davantage d'épisodes de pollutions de l’air, parfois en même temps. Le PNACC n’estime pas non plus les troubles psychologiques qui résultent des aléas climatiques extrêmes qui surviennent dans 20 à 50% des cas selon une étude de la CroixRouge. Santé Publique France documente également les troubles psychologiques associés. Cette absence de prise en compte va pénaliser davantage les personnes les plus exposées, telles que les personnes âgées, les femmes, les enfants. Aussi, les réponses proposées ne semblent pas adaptées à l’urgence. L’approche “une seule santé” est un bouquet de mesures qui renvoient à des actions déjà existantes, et le lancement d’une étude prospective comme seule mesure nouvelle est insuffisante au regard de l’action à mener et des intrications de ce secteur.
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Publié le 18/12/2024 - 15h48
Union nationale des entreprises du paysage
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[Connaître] : Cartographier les risques pour la santé humaine liés aux impacts du changement climatique (ex. impacts immédiats et différés des incendies de végétation, des épisodes de sécheresses et d’inondations, impacts des évolutions environnementales sur la santé mentale, éco-anxiété, etc.).
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[Surveiller] : Consolider la surveillance des effets du changement climatique sur la santé de la population en développant des outils de surveillance et un réseau d’acteurs (Santé publique France, Anses, Office français de la biodiversité, Météo-France, etc.) sur tout le territoire.
Pour pouvoir agir, il faut d'abord connaitre les situations les plus à risque et en même temps les situations les plus favorables à la réduction des risques. Les risques liés aux évolutions climatiques sont bien identifiés concernant les milieux forestiers, mais nous manquons cruellement de données pour les milieux urbains, périurbains et ruraux manquent de données. L'Unep s'est notamment saisie de ce sujet et a produit une étude sur l'impact positif sur la santé des espaces verts en milieu urbain. Cette étude démontre que les espaces verts sauvent 22000 vie par an et réduisent en moyenne d'1,4 °C les températures en période estivales, évitant ainsi des centaines de décès et d'hospitalisations. Nous tenons également à souligner que la santé des végétaux peut également être fortement affecté par le changement climatique et les risques environnementaux associés (forte chaleur, sécheresse, pollution, propagation de ravageurs...), et qu'il s'agit d'un enjeu essentiel pour la santé globale.
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Publié le 18/12/2024 - 14h25
ThomasV
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[Connaître] : Cartographier les risques pour la santé humaine liés aux impacts du changement climatique (ex. impacts immédiats et différés des incendies de végétation, des épisodes de sécheresses et d’inondations, impacts des évolutions environnementales sur la santé mentale, éco-anxiété, etc.).
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[Surveiller] : Consolider la surveillance des effets du changement climatique sur la santé de la population en développant des outils de surveillance et un réseau d’acteurs (Santé publique France, Anses, Office français de la biodiversité, Météo-France, etc.) sur tout le territoire.
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Publié le 18/12/2024 - 13h47
PBn
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[Coordonner] : Inciter les professionnels de la santé humaine, de la santé animale et de la santé des écosystèmes à mieux se coordonner et travailler ensemble.
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[Sensibiliser le grand public] : Sensibiliser le grand public à l’approche « Une seule santé ».
Informer et ne pas travailler en silos !
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Publié le 17/12/2024 - 19h41
Catherine.Jeandel
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[Surveiller] : Consolider la surveillance des effets du changement climatique sur la santé de la population en développant des outils de surveillance et un réseau d’acteurs (Santé publique France, Anses, Office français de la biodiversité, Météo-France, etc.) sur tout le territoire.
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[Sensibiliser le grand public] : Sensibiliser le grand public à l’approche « Une seule santé ».
Une seule santé: cette notion recouvre toutes les autres mais en particulier, une alimentation saine, un logement isolé et décent, un accès à l exercice physique; une éducation à lâcher les écrans, des aménagements adaptés que ce soit pour vivre en ville, en banlieue, en milieu rural; des hôpitaux équipés avec du personnel en effectif suffisant; une meilleure prévention; une compréhension et prise en compte du fait que les humains sont nature et non pas dissociés de la nature. En d'autres termes cette notion très large doit etre déclinée en actions concrètes que l on retrouve ailleurs; qui en croisent de nombreuses parce que la santé des individus et d une population est la convergence de toutes ces actions.
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Publié le 17/12/2024 - 16h47
Philippe.Barras
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[Prévention] : Associer les différents professionnels de santé pour qu’ils luttent contre les espèces porteuses de risques (moustiques tigres, punaises de lit, ambroisie, chenilles processionnaires, etc.).
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[Former les professionnels] : Encourager les actions de sensibilisation, d’éducation sanitaire et de communication sur les maladies infectieuses émergentes entre professionnels de santé humaine et animale.
Les 5 propositions sont importantes et doivent être développées. J'ai choisi de prioriser la prévention et la formation car ce sont des mesures nécessaires pour tenir l'objectif de protection, et elles sous-entendent les 3 autres : connaissance, surveillance et coordination. Il faut ajouter que l'impact sur la santé est majeur, et non évoquées ici. En particulier pour les personnes vulnérables ou en précarité. Je pense surtout à l'accès aux soins hospitaliers, et au nécessaire développement du personnel de santé.
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Publié le 17/12/2024 - 16h16
carolineD63
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[Connaître] : Cartographier les risques pour la santé humaine liés aux impacts du changement climatique (ex. impacts immédiats et différés des incendies de végétation, des épisodes de sécheresses et d’inondations, impacts des évolutions environnementales sur la santé mentale, éco-anxiété, etc.).
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[Coordonner] : Inciter les professionnels de la santé humaine, de la santé animale et de la santé des écosystèmes à mieux se coordonner et travailler ensemble.
L’impact sur la santé est sous-estimé, y compris les troubles psychologiques.
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