Axe 1 - Protéger la population des effets du changement climatique
Mieux se protéger des risques sanitaires liés au changement climatique
Les effets du changement climatique sur notre santé sont nombreux et nécessitent une approche transversale pour y répondre. Les actions du PNACC s’inscrivent dans l’approche transversale « Une seule santé » qui reconnaît que la santé des Hommes, des animaux et des écosystèmes sont étroitement liées et interdépendantes.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 24/12/2024 - 15h21
DominiquePoissonnier
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[Connaître] : Cartographier les risques pour la santé humaine liés aux impacts du changement climatique (ex. impacts immédiats et différés des incendies de végétation, des épisodes de sécheresses et d’inondations, impacts des évolutions environnementales sur la santé mentale, éco-anxiété, etc.).
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[Surveiller] : Consolider la surveillance des effets du changement climatique sur la santé de la population en développant des outils de surveillance et un réseau d’acteurs (Santé publique France, Anses, Office français de la biodiversité, Météo-France, etc.) sur tout le territoire.
Sérieusement, c'est ça votre politique ? Encourager, inciter, sensibiliser ? Bien sûr qu'il faut se poser la question des risques potentiels mais ensuite, je ne vois rien qui permette de lutter contre ces risques. On est dans le bla-bla de chef. Copie à revoir.
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Publié le 24/12/2024 - 12h00
bibou
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[Surveiller] : Consolider la surveillance des effets du changement climatique sur la santé de la population en développant des outils de surveillance et un réseau d’acteurs (Santé publique France, Anses, Office français de la biodiversité, Météo-France, etc.) sur tout le territoire.
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[Former les professionnels] : Encourager les actions de sensibilisation, d’éducation sanitaire et de communication sur les maladies infectieuses émergentes entre professionnels de santé humaine et animale.
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Publié le 24/12/2024 - 10h35
rouchy.fabienne@orange.fr
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[Prévention] : Associer les différents professionnels de santé pour qu’ils luttent contre les espèces porteuses de risques (moustiques tigres, punaises de lit, ambroisie, chenilles processionnaires, etc.).
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[Surveiller] : Consolider la surveillance des effets du changement climatique sur la santé de la population en développant des outils de surveillance et un réseau d’acteurs (Santé publique France, Anses, Office français de la biodiversité, Météo-France, etc.) sur tout le territoire.
Approche « Une seule santé » : cette mesure implique de nouvelles actions pour prévenir et lutter contre les espèces porteuses de risques pour la santé, ce qui peut concerner les travailleurs exposés à l'extérieur ou dans des environnements sensibles. Pour la CGT, la protection des travailleurs doit être une priorité dans la mise en place de ces mesures. La CGT rappelle par ailleurs que les conséquences du réchauffement et du dérèglement climatique en termes de santé des femmes ne sont pas identifiées. Les plans d’urgence ou de prévention des catastrophes climatiques internationaux, nationaux ou locaux, n’intègrent pas les situations différentes des femmes et des hommes, générant une surmortalité des femmes dans le monde lors de catastrophes. Il est pourtant démontré de plus en plus clairement que les effets des pollutions ou de l’exposition aux produits toxiques ne sont pas les mêmes selon le sexe. En termes de santé publique, la santé mentale est par ailleurs pointée par le groupe 2 du GIEC dans son dernier rapport , qui souligne que 50% des 15-25 ans souffrent d’éco-anxiété et relève le caractère traumatisant des évènements météorologiques extrêmes. Pour la CGT, il faut rendre plus accessible la médecine concernant la santé mentale partout et donner les moyens de sa mission à la psychiatrie publique, parent pauvre du système de santé publique. Les dérèglements climatiques amplifient les risques sanitaires auxquels sont exposés les travailleurs, notamment en raison de l’augmentation des températures, des nouvelles maladies vectorielles et des risques chimiques accrus. Ces problématiques touchent particulièrement les catégories les plus précaires du monde du travail, exposées de manière disproportionnée à ces dangers. Pour la CGT, il est donc essentiel de : • Renforcer la prévention des risques sanitaires liés au changement climatique : Il faut Intégrer systématiquement les enjeux climatiques dans les dispositifs de santé au travail et former les employeurs et les travailleurs sur les risques émergents, comme les coups de chaleur, les agents pathogènes liés au dérèglement climatique, et les expositions chimiques amplifiées. • Mieux documenter et reconnaître les risques : Établir un suivi épidémiologique robuste des pathologies professionnelles liées aux changements climatiques est nécessaire, en élaborant des tableaux spécifiques pour inclure ces pathologies dans le système des maladies professionnelles et en renforçant les outils de traçabilité des expositions, en modernisant notamment le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP). • Améliorer les conditions de travail et les équipements : La CGT adapter les lieux de travail aux conditions climatiques extrêmes (refroidissement des espaces, accès facilité à l’hydratation, équipements spécifiques pour réduire les risques). • Mettre en place des mécanismes d’alerte rapide : La CGT demande que des systèmes d’alerte en temps réel soient développés pour les travailleurs exposés, notamment ceux opérant en extérieur ou manipulant des substances volatiles. La CGT appelle à renforcer l’articulation entre santé publique et santé au travail afin de mieux répondre aux défis du changement climatique. Il est essentiel que les entreprises adoptent une démarche proactive et que les pouvoirs publics soutiennent une véritable politique de prévention, à travers des normes contraignantes et des moyens renforcés.
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Publié le 24/12/2024 - 10h27
aurore.launstorfer@gmail.com
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[Coordonner] : Inciter les professionnels de la santé humaine, de la santé animale et de la santé des écosystèmes à mieux se coordonner et travailler ensemble.
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[Sensibiliser le grand public] : Sensibiliser le grand public à l’approche « Une seule santé ».
Une mesure non citée, mais indispensable, pour mieux protéger les populations des risques sanitaires liés au changement climatique : stopper dès aujourd'hui la destruction et l'affaiblissement du système de santé français ! Un système qui nous est envié par de nombreux pays et qui permet de réels moyen d'action sur les risques sanitaires. Il est indispensable de lui redonner les moyens humains, matériels et financier de répondre aux défis du changement climatique. Si des économies doivent être faites, elles ne pourront être faîtes au détriment du système de santé. La pandémie du COVID-19 nous l'a prouver. Déjà aujourd'hui, un établissement sanitaire de qualité implique nécessairement que les différents professionnels de santé travaillent entre eux. Cette interdisciplinarité doit s'ouvrir à d'autres compétences sanitaires, telle que les professionnels de la santé animale et la santé des écosystèmes. A noter que toutes les actions citées sont nécessaires, car elles sont liées les unes aux autres. Une coordination des professionnels de santé et une sensibilisation du grand public est nécessaire. mais cela n'est possible que si les professionnels sont former aux actions de sensibilisation, d'éducation sanitaire et de communication des maladies infectieuses. Et la construction de cette formation ne peut se faire que s'il y a une surveillance et une cartographies des risques sanitaires.
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Publié le 24/12/2024 - 09h18
Mathieux
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[Prévention] : Associer les différents professionnels de santé pour qu’ils luttent contre les espèces porteuses de risques (moustiques tigres, punaises de lit, ambroisie, chenilles processionnaires, etc.).
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[Sensibiliser le grand public] : Sensibiliser le grand public à l’approche « Une seule santé ».
La prévention face au grand public me semble le meilleur. Il faut que le monde soit conscient des risques pour la santé du changement climatique et sache comment s'adapter face à cela, voire comment faire pour l'atténuer, aussi dans le domaine de la santé.
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Publié le 23/12/2024 - 19h18
LeoL
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[Surveiller] : Consolider la surveillance des effets du changement climatique sur la santé de la population en développant des outils de surveillance et un réseau d’acteurs (Santé publique France, Anses, Office français de la biodiversité, Météo-France, etc.) sur tout le territoire.
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[Coordonner] : Inciter les professionnels de la santé humaine, de la santé animale et de la santé des écosystèmes à mieux se coordonner et travailler ensemble.
plus globalement il me semble que cette approche "une seule santé" est à appréhender au delà du "curatif" avec les professionnels de santé. Il s'agit aussi de préserver, protéger et requestionner notre lien avec notre écosystème. Par exemple : quelle gestion de la forêt voulons nous ? quelle agriculture ? qu'est ce que nous voulons importer et comment ? etc.
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Publié le 23/12/2024 - 10h47
damien.bourgeois1@gmail.com
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[Surveiller] : Consolider la surveillance des effets du changement climatique sur la santé de la population en développant des outils de surveillance et un réseau d’acteurs (Santé publique France, Anses, Office français de la biodiversité, Météo-France, etc.) sur tout le territoire.
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[Former les professionnels] : Encourager les actions de sensibilisation, d’éducation sanitaire et de communication sur les maladies infectieuses émergentes entre professionnels de santé humaine et animale.
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Publié le 23/12/2024 - 09h59
Talleyrand3
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[Surveiller] : Consolider la surveillance des effets du changement climatique sur la santé de la population en développant des outils de surveillance et un réseau d’acteurs (Santé publique France, Anses, Office français de la biodiversité, Météo-France, etc.) sur tout le territoire.
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[Coordonner] : Inciter les professionnels de la santé humaine, de la santé animale et de la santé des écosystèmes à mieux se coordonner et travailler ensemble.
Eduquer les jeunes et moins jeunes au rôle de l'immunité et du mode de vie dans la santé. Leur apprendre à analyser leur état personnel pour développer une immunité propre à chacun. L'immunité collective est une illusion!
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Publié le 21/12/2024 - 14h17
Cedric
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[Coordonner] : Inciter les professionnels de la santé humaine, de la santé animale et de la santé des écosystèmes à mieux se coordonner et travailler ensemble.
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[Sensibiliser le grand public] : Sensibiliser le grand public à l’approche « Une seule santé ».
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. L’impact sur la santé est sous-estimé. Que cela soit parce que nos infrastructures publiques de santé ne sont pas pensées pour faire face aux aléas climatiques extrêmes, mais également parce qu’elles ne sont pas [mot modéré]çues pour accueillir davantage de patient·e·s affecté·e·s par les aléas climatiques extrêmes. Notre système de santé va devoir faire face à l’arrivée de maladies vectorielles, associées à des vagues de chaleurs et davantage d'épisodes de pollutions de l’air, parfois en même temps. Le PNACC n’estime pas non plus les troubles psychologiques qui résultent des aléas climatiques extrêmes qui surviennent dans 20 à 50% des cas selon une étude de la Croix Rouge. Santé Publique France documente également les troubles psychologiques associés. Cette absence de prise en compte va pénaliser davantage les personnes les plus exposées, telles que les personnes âgées, les femmes, les enfants. Aussi, les réponses proposées ne semblent pas adaptées à l’urgence. L’approche “une seule santé” est un bouquet de mesures qui renvoient à des actions déjà existantes, et le lancement d’une étude prospective comme seule mesure nouvelle est insuffisante au regard de l’action à mener et des intrications de ce secteur.
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Publié le 20/12/2024 - 17h06
E.Soncourt
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[Prévention] : Associer les différents professionnels de santé pour qu’ils luttent contre les espèces porteuses de risques (moustiques tigres, punaises de lit, ambroisie, chenilles processionnaires, etc.).
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. L’impact sur la santé est sous-estimé. Que cela soit parce que nos infrastructures publiques de santé ne sont pas pensées pour faire face aux aléas climatiques extrêmes, mais également parce qu’elles ne sont pas [mot modéré]çues pour accueillir davantage de patient·e·s affecté·e·s par les aléas climatiques extrêmes. La destruction de l'hôpital de Mayotte par la tempête Chido illustre bien la vulnérabilité actuelle des équipements de santé. Notre système de santé va devoir faire face à l’arrivée de maladies vectorielles, associées à des vagues de chaleurs et davantage d'épisodes de pollutions de l’air, parfois en même temps. Le PNACC n’estime pas non plus les troubles psychologiques qui résultent des aléas climatiques extrêmes qui surviennent dans 20 à 50% des cas selon une étude de la Croix-Rouge. Santé Publique France documente également les troubles psychologiques associés. Cette absence de prise en compte va pénaliser davantage les personnes les plus exposées, telles que les personnes âgées, les femmes, les enfants. Aussi, les réponses proposées ne semblent pas adaptées à l’urgence. L’approche “une seule santé” est un bouquet de mesures qui renvoient à des actions déjà existantes, et le lancement d’une étude prospective comme seule mesure nouvelle est insuffisante au regard de l’action à mener et des intrications de ce secteur.
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