Axe 3 - Adapter les activités humaines : assurer la souveraineté alimentaire, économique et énergétique de notre pays à +4°C
Assurer la résilience des forêts et de la filière de l’industrie du bois
Le changement climatique accélère la mortalité des arbres (épisodes de chaleur et de sécheresse intenses, feux de forêt, dépérissements…) et rend nos forêts plus vulnérables. Pour assurer leur bonne santé et préserver les services qu’elles nous rendent, il est nécessaire de les rendre plus résilientes au changement climatique et d’adapter en conséquence la filière aval de l’industrie du bois.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 26/12/2024 - 17h22
Mariane
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[Cartographier] : Produire des cartographies de vulnérabilité des forêts à l’échelle de territoires tests, en intégrant les données sur le climat et sur les sols.
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[Surveillance] : Etendre le réseau de surveillance des forêts dans l'Hexagone et les outre-mer pour mieux identifier les forêts vulnérables au changement climatique.
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Publié le 26/12/2024 - 17h04
hbouvierliminana16@gmail.com
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[Financer] : Poursuivre le financement du renouvellement forestier.
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[Diversifier] : Développer la production, la conservation et la diversification des graines et plants forestiers adaptés aux conditions climatiques futures (« essences d’avenir »).
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Publié le 26/12/2024 - 00h32
Pascal74
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[Planifier] : Faire un bilan et actualiser la feuille de route sur l’adaptation des forêts au changement climatique datant de 2020.
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[Cartographier] : Produire des cartographies de vulnérabilité des forêts à l’échelle de territoires tests, en intégrant les données sur le climat et sur les sols.
Grande méfiance vis-à-vis de "Equilibre sylvo-cynégétique" qui signifie en France recours à la chasse, et non pas aux méthodes alternatives non létales,
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Publié le 25/12/2024 - 15h26
MarianeDO
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[Financer] : Poursuivre le financement du renouvellement forestier.
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[Diversifier] : Développer la production, la conservation et la diversification des graines et plants forestiers adaptés aux conditions climatiques futures (« essences d’avenir »).
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[Equilibre sylvo-cynégétique] : Restaurer l’équilibre forêt-faune sauvage* pour favoriser la réussite du renouvellement forestier. (* L’équilibre sylvo-cynégétique a pour but de pérenniser la présence de la faune sauvage tout en conservant la rentabilité économique des activités sylvicoles.)
il est important de favoriser le maintien et la plantation d'espèces locales et diversifiées dans une même forêt, et d'espèces qui retiennent les sols
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Publié le 24/12/2024 - 12h15
bibou
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[Financer] : Poursuivre le financement du renouvellement forestier.
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[Diversifier] : Développer la production, la conservation et la diversification des graines et plants forestiers adaptés aux conditions climatiques futures (« essences d’avenir »).
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[Equilibre sylvo-cynégétique] : Restaurer l’équilibre forêt-faune sauvage* pour favoriser la réussite du renouvellement forestier. (* L’équilibre sylvo-cynégétique a pour but de pérenniser la présence de la faune sauvage tout en conservant la rentabilité économique des activités sylvicoles.)
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Publié le 24/12/2024 - 10h51
rouchy.fabienne@orange.fr
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[Cartographier] : Produire des cartographies de vulnérabilité des forêts à l’échelle de territoires tests, en intégrant les données sur le climat et sur les sols.
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[Equilibre sylvo-cynégétique] : Restaurer l’équilibre forêt-faune sauvage* pour favoriser la réussite du renouvellement forestier. (* L’équilibre sylvo-cynégétique a pour but de pérenniser la présence de la faune sauvage tout en conservant la rentabilité économique des activités sylvicoles.)
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[Planification] : Développer un plan d’actions pour l’adaptation de la filière bois aval et de l’industrie de transformation du bois.
Ce troisième axe a pour objectif d'adapter les secteurs économique et agricole au changement climatique afin de garantir la souveraineté et renforcer la résilience des activités. L’agriculture et l’industrie agroalimentaire, le tourisme, la filière bois, la pêche et l’aquaculture, les systèmes énergétiques, les transports et la mobilité ou encore les services de communication électronique sont ciblés. La mesure 34 prévoit dès 2024 une évaluation des dispositifs d'aide publique aux entreprises pour intégrer des critères climatiques et des prêts verts aux entreprises garantis par l'État. À court terme, l’aide aux entreprises en activité partielle sera conditionnée à des engagements supplémentaires, tels que l’évolution de leur modèle économique, la formation des salariés, l’adaptation des conditions de travail et l’aménagement des locaux. Les entreprises durablement affectées par le changement climatique seront encouragées à prévenir et couvrir ces nouveaux risques. La CGT rappelle qu’en 2024, l’institut économique pour le Climat I4CE chiffre les besoins de l’adaptation au minimum à 6 Md€ par an, mais cela pourrait aller jusqu’à plusieurs dizaines de milliards par an, notamment pour traiter les problématiques liées aux bâtiments, aux transports et à l’agriculture . Pour financer ces grands travaux, la CGT propose plusieurs pistes : • Cibler et conditionner les aides publiques aux entreprises à des critères sociaux et environnementaux ; • Taxer les transactions financières ; • Créer un pôle financier public pour notamment centraliser et sécuriser la collecte des Livret A de et de Développement Durable, pour les affecter au financement de projets d’intérêt général. Refondre les missions de la Banque publique d’investissement et créer un réseau composé entre autres de la Banque de France, la Banque des Territoires, la Banque Postale, la CNP Assurances (Caisse Nationale de Prévoyance), la Caisse des dépôts et consignations, l’Agence des participations de l’Etat ; • Flécher une partie de l’épargne populaire vers des projets d’adaptation au réchauffement climatique dans le cadre d’un dispositif transparent, public et réglementé, distinct des banques commerciales et des institutions financières banalisées ; • Taxer les super profits des multinationales au niveau national et international ; • Mettre en place une réforme fiscale d’ampleur prenant notamment en compte l’empreinte carbone : Renforcer et rendre plus progressif l’impôt sur le revenu ; Rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune ; Affecter les moyens nécessaires à la lutte contre la fraude, l’optimisation et l’évasion fiscale – qui atteignent 100 milliards d’euros par an. • Moduler le taux d’imposition des entreprises, en constante baisse (de 50 % en 1985 à 28 % en 2020 puis 25 % en 2022), en fonction du comportement des entreprises en matière sociale et environnementale ; • Créer des fonds régionaux pour l’emploi, la formation et la transition. La CGT exige que les représentants des salariés soient consultés dans l'élaboration des stratégies d'adaptation au niveau des entreprises et des branches professionnelles. Elle revendique la consultation des CSE avant toute attribution d’aides publiques afin que celles-ci comprennent des clauses qui protègent l’emploi, sa qualité (formation, reconnaissance des qualifications) et garantissent de bonnes conditions de travail pendant la transition. La CGT propose que soit mis en place un comité de suivi, composé notamment des syndicats, chargé d’évaluer la pertinence des aides, leur utilisation et leur impact sur l’emploi et la résilience des entreprises.
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Publié le 23/12/2024 - 22h02
Talleyrand3
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[Equilibre sylvo-cynégétique] : Restaurer l’équilibre forêt-faune sauvage* pour favoriser la réussite du renouvellement forestier. (* L’équilibre sylvo-cynégétique a pour but de pérenniser la présence de la faune sauvage tout en conservant la rentabilité économique des activités sylvicoles.)
La filière industrielle du bois est devenue totalement mortifère: Coupes rases, destruction des sols forestiers, monoculture, podzolisation des sols par l'implantation majoritaire de résineux, destruction des haies, abandon et gaspillage des têtes d'arbres, brûlages à l'air libre de branches considérées comme déchets non valorisables, pollution de l'air par des cocktails de combustion favorisant l'affaiblissement immunitaire et l'attaque de virus divers. Pellets fabriqués avec des troncs de chênes et chataîgners en parfaite santé de 80cm de diamètre. Chantiers illégaux...
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Publié le 23/12/2024 - 11h46
damien.bourgeois1@gmail.com
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[Planifier] : Faire un bilan et actualiser la feuille de route sur l’adaptation des forêts au changement climatique datant de 2020.
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[Diversifier] : Développer la production, la conservation et la diversification des graines et plants forestiers adaptés aux conditions climatiques futures (« essences d’avenir »).
La forêt française souffre fortement du dérèglement climatique et sa capacité d'être un puits de carbone recule très vite. Elle souffre également d'un recul des capacités à la surveiller pour la protéger et l'étudier notamment par les coupes faites dans les services de l'ONF. La politique de plantation actuelle ne permet pas un développement raisonné (coupes rases) et notre filière bois qui produit d'abord du bois qui est transformé dans des industries à l'étranger n'est pas satisfaisante. Enfin la protection des massifs est rendue difficile par la fragmentation de la propriété (75% de propriétés privés) dans les mains de petits propriétaires qui n'ont souvent pas la capacité de gestion pour faire les aménagements et opérations de traitement de leurs bois comme il conviendrait de le faire. Il faut réviser la feuille de route et construire un vrai plan qui bénéficie à tous puisque in fine, la forêt est un bien commun (puits de carbone, petit cycle de l'eau (évapotranspiration), biodiversité, protection des sols etc).
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Publié le 22/12/2024 - 21h33
phil850
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[Planification] : Développer un plan d’actions pour l’adaptation de la filière bois aval et de l’industrie de transformation du bois.
Aucun des choix ci dessus ne me convient. Le Plan de renouvellement forestier est la seule mesure proposée pour l'amont forestier. La mesure no 42 souhaite «favoriser l’adaptation et la résilience des milieux naturels et des espèces au changement climatique». L’on pourrait donc espérer une correspondance de la mesure dans les pratiques de gestion sylvicoles, allant dans le sens d’une sylviculture respectueuse des milieux naturels, telle que la Sylviculture Mélangée à Couvert Continu. La mesure no 38, directement concernée par la forêt, a pour titre : « assurer la résilience de l’économie de la filière bois ». S’en dégagent surtout deux principes, ressemblant à un grand écart : d’une part, des actions visant à renforcer la stratégie de conservation des aires protégées, avec la mise en avant du Plan National d’Actions très attendu « vieux bois et forêts subnaturelles », et d’autre part, une forêt exploitée par des méthodes de gestion radicales. Ce Plan, très critiqué, est la mesure phare de la « planification écologique ». Il privilégie des itinéraires sylvicoles dont le grand vainqueur sera sans aucun doute la plantation monoculturale après coupe rase dans les peuplements diagnostiqués dépérissants, mais aussi dans les accrus (forêts jeunes provenant de recolonisation spontanée) et taillis sous futaie qui auraient pour beaucoup, pu bénéficier de ces financements publics pour des travaux sylvicoles visant à pratiquer des coupes d’éclaircie, permettant aux arbres les plus vigoureux de se développer tout en conservant l’écosystème existant. Une ineptie alors que les articles et publications scientifiques qui conseillent de maintenir l’ambiance forestière et prônent une diversité fonctionnelle pour tamponner les effets du changement climatique se sont multipliés ces dernières années. Ils recommandent de faire cohabiter des arbres d’âges, d’essences et de tailles variés, et éventuellement d’introduire de la diversité d’essences là où elle fait défaut. Alors, pourquoi l’État fait-il la sourde oreille aux pratiques de gestion plus respectueuses de l’environnement, connues de tous les forestiers, et se borne à financer un Plan aux conséquences désastreuses pour les écosystèmes, sans reprendre aucun des arguments des ONG qui ont pourtant exposé bien en amont du Plan de nombreuses recommandations pertinentes ? L’État fait-il preuve d’une totale ignorance, ou répond il à des attentes provenant de la partie de la filière qui vit de la forêt de plantation ?
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Publié le 22/12/2024 - 17h50
JY Debuire
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[Planifier] : Faire un bilan et actualiser la feuille de route sur l’adaptation des forêts au changement climatique datant de 2020.
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[Diversifier] : Développer la production, la conservation et la diversification des graines et plants forestiers adaptés aux conditions climatiques futures (« essences d’avenir »).
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[Equilibre sylvo-cynégétique] : Restaurer l’équilibre forêt-faune sauvage* pour favoriser la réussite du renouvellement forestier. (* L’équilibre sylvo-cynégétique a pour but de pérenniser la présence de la faune sauvage tout en conservant la rentabilité économique des activités sylvicoles.)
L'équilibre sylvo-cynégétique est fondamental. Il ne peut y avoir de forêt sans faune sauvage. Mais globalement toutes les propositions sont valables avec une nuance sur la poursuite du financement du renouvellement forestier. Le plan France Relance a mis en évidence des effets pervers qui ont conduit à enrichir la filière industrielle au détriment d'un renouvellement réfléchi de la forêt. De même, les coupes rases, sauf cas particuliers et dûment justifiés, doivent être interdites.
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