Axe 3 - Adapter les activités humaines : assurer la souveraineté alimentaire, économique et énergétique de notre pays à +4°C
Adapter les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire aux impacts du changement climatique
Les productions et filières agricoles et aquacoles ainsi que l’industrie agroalimentaire sont parmi les activités économiques les plus touchées par les aléas climatiques (raréfaction de la ressource en eau, altération de la fertilité des sols, multiplication des bio agresseurs, etc.). Les actions possibles pour adapter les filières se déclinent sous différents axes de travail.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 13/11/2024 - 19h29
tom.manzoni@ecomail.fr
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Diagnostiquer] : Aider les agriculteurs à réaliser un diagnostic de résilience de leur exploitation, surtout au moment du transfert de l’exploitation.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Pour répondre à votre question sur les actions à prioriser dans le contexte de l’adaptation des systèmes agricoles au changement climatique, voici les trois actions qui semblent les plus pertinentes, accompagnées des raisons de leur sélection : 1. **[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire]** : Cette action est cruciale car elle propose une approche intégrée et locale de l’adaptation au changement climatique. Chaque territoire et chaque filière agricole ont des besoins spécifiques, et une adaptation ciblée permet de construire un système alimentaire à la fois résilient, durable et compétitif face aux défis du climat. Cela permet d'adapter les stratégies agricoles aux réalités locales tout en assurant la durabilité à long terme des productions. 2. **[Diagnostiquer] : Aider les agriculteurs à réaliser un diagnostic de résilience de leur exploitation, surtout au moment du transfert de l’exploitation** : L'adaptation au changement climatique nécessite d'abord une prise de conscience et une évaluation de la situation actuelle. Aider les agriculteurs à réaliser ce diagnostic permet de mieux comprendre les vulnérabilités de leurs exploitations et de déterminer des actions concrètes à mettre en place. Cela est particulièrement pertinent lors du transfert d'une exploitation, moment où les transitions peuvent être particulièrement difficiles. 3. **[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique** : Former les agriculteurs et autres professionnels du secteur aux pratiques agroécologiques et aux enjeux du changement climatique est essentiel pour les aider à s’adapter et à innover. Cette action garantit la transmission des connaissances nécessaires à une gestion plus durable et résiliente des exploitations agricoles, en réduisant leur impact environnemental et en augmentant leur capacité d'adaptation face aux risques climatiques. Ces trois actions se complètent bien, alliant préparation et évaluation des systèmes existants (diagnostic), mise en place de solutions concrètes adaptées localement (plan d’adaptation) et renforcement des compétences des acteurs agricoles (formation). Elles forment ainsi une base solide pour améliorer la résilience du secteur agroalimentaire face aux impacts du changement climatique.
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Publié le 13/11/2024 - 18h36
a.feuga@bouygues-construction.com
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Diagnostiquer] : Aider les agriculteurs à réaliser un diagnostic de résilience de leur exploitation, surtout au moment du transfert de l’exploitation.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Les propositions sont on ne peu plus vagues : il faut planifier le changement du modèle agricole actuel dans des logiques de restauration des fonctionalités des sols et du cycle de l'eau. Il faut intégrer dans le revenu des agriculteurs leur niveau d'implication dans ce changement de modèle. Il faut mettre en place une fiscalité en place pour l'industrie agroalimentaire qui l'incitera à s'approvisionner préférentiellement sur les acteurs engagés.
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Publié le 13/11/2024 - 07h18
citare@wanadoo.fr
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[Diagnostiquer] : Aider les agriculteurs à réaliser un diagnostic de résilience de leur exploitation, surtout au moment du transfert de l’exploitation.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
Me paraît souhaitable de travailler sur les différents plans que mes réponses soulignent, soit agir au plan national et européen pour une cohérence stratégique lors des décisions; en même temps, travailler sur les bases concrètes pour permettre aux producteurs de pouvoir s'adapter en toute connaissance de cause. Le choix des stratégies et itinéraires de production dans les exploitations est indispensable vis-à-vis de toute l'évolution à attendre quant à la disponibilité en eau. Ca fait longtemps que l'on sait qu'il faut produire en fonction des potentialités du territoire local et de l'exploitation ...ce qui veut dire être capable de porter le bon diagnostic vis-à-vis des sols et de l'eau et du parcellaire (voir toutes les dispositions déjà existantes depuis les "plans durables d'exploitation", etc.). Les méthodes existent, restent l'adéquation de la transmission lors des formations et des accompagnements...
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Publié le 12/11/2024 - 13h31
Yann
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
il existe , pour la vigne , qui est une culture en ligne , souvent sur des surfaces moindre que le blé ou la betterave , des panneaux (solaires) qui font clapet , ils se ferment lorsqu'il y a trop de soleil (systeme autonome avec possiblité de renvente de l'energie) optimiser l'espace agro-alimentaire ? , réduire la surface pour cultiver autant avec moins d'eau ?
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Publié le 11/11/2024 - 21h54
Melinda.MZ
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Le PSN rémunère de manière très insuffisante les mesures vertueuses appliquées par les agriculteurs comme l'implantation d'infrastructures vertes (haies, mares...) sur leur terrain, en particulier si elles sont implantées sur la Surface Agricole Utile (SAU), alors que ces mesures sont essentielles pour la résilience des exploitations. Le bonus haie est très faible et la baisse des financements du Pacte pour la haie donne un très mauvais signal aux agriculteurs. Les services environnementaux rendus par les agriculteurs à la collectivité devraient être rémunérés à la hauteur des bénéfices qu'ils génèrent, via des financements publics et privés. Par ailleurs, les études de l'INRAE en lien avec l'initiative 4pour1000 lancée par la France ont démontré le fort potentiel de séquestration carbone de certaines pratiques (agroforesterie, haie, extension des cultures intermédiaires), notamment pour les grandes cultures céréalières, mais les incitations sont très insuffisantes pour motiver un changement. Enfin, il est nécessaire de former, d'accompagner le changement des pratiques, de démontrer l'efficacité des méthodes agroécologiques et de valoriser et partager les retours d'expérience, en s'appuyant sur les représentants des filières, sur des associations comme l'AFAC agroforesterie, et sur les régions ou départements qui gèrent les aides type MAEC. Les industriels de l'agroalimentaire et les distributeurs (grandes surfaces) devraient aussi être incités à contribuer aux efforts pour soutenir la transition du monde agricole vers des modes de cultures plus durables et plus résilients.
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Publié le 10/11/2024 - 23h03
lasouris
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
Les causes sont connues. Le défi est d accompagner le consommateur à payer sa juste part dans la transition par une juste rémunération du travail et du respect des règles. Il faut aussi en contrepartie que le monde agricole… signal prix, équité quant aux règles par rapport aux importations et contrôle accru sur les grands acteurs industriels et distribution de même que syndicaux
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Publié le 10/11/2024 - 10h55
Karine
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Stop aux belles études et aux belles paroles, il est grand temps de résister aux lobbys et de passer à l'action. Il ne suffit pas d'adapter les productions agricoles, en parallèle, il faut inciter les consommateurs à changer leurs habitudes. Mais cela suppose que les dirigeants aient le courage de reconnaître l'impact d'une consommation excessive de viande. Les femes-usines sont une aberration, et pourtant, on continue d'en construire.
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Publié le 09/11/2024 - 16h42
GildasLM
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Financer] : Réviser le Plan stratégique national (déclinaison nationale de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne) afin de mieux prendre en compte les enjeux d’adaptation au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
Sélectionner des semences plus propices à se développer sans produits chimiques. Les variétés d’aujourd’hui ont été développées à l’aide des produits, il est normal que la conversion en bio génère des pertes de rendements. Les clones utilisés sont prévus pour grandir avec les produits. Developper des variétés par sélection plus résistantes à la sécheresse. Encourager les réflexions locales propres, compétitives : formation, étude du besoins des consommateurs, production, mutualisation des outils de travail (production, récolte, transformation), circuits de commercialisation minimisant le nombre d’intermédiaires, rémunération des producteurs, coût raisonnable pour le consommateur. Acheter local devrait être moins cher qu’acheter quelque chose qui viens de loin. Déployer un plan agriculture - éducation : les enfants doivent comprendre ce qu’est un produit, d’où il vient, qui le produit, et éventuellement créer des vocations. Les agriculteurs doivent être moins seuls. Créer un modèle plus collectif, au moins pour les débutants, à l’échelle de territoires (communes, communautés de communes) en créant des coopératives, ou des groupes de négoce. Avoir un plan visant à une meilleure autonomie, ne pas dépendre de pays inamicaux et lointains. Developper l’auto production d’énergie et la rendre la plus rémunératrice possible pour les agriculteurs sans concurrencer les surfaces cultivables. Le tout dans un système simple où le producteur sait ce qu’il produit et ce qu’il économise ou ce qu’il gagne éventuellement en cas de production excédentaire. La rémunération doit directe et immédiate.
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Publié le 08/11/2024 - 10h10
BenVil
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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[Anticiper] : Renforcer la diversité des semences pour adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au changement climatique.
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[Former] : Davantage former les professionnels de l'agriculture aux transitions agroécologique et climatique.
De manière générale repenser l'agriculture via les trois points ci dessus.
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Publié le 08/11/2024 - 09h37
ETV
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[Recherche] : Réaliser une étude stratégique afin d’élaborer une trajectoire de transition pour les industries agroalimentaires en lien avec l’évolution des bassins de production (cultures et élevages).
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[Réaliser un plan d’adaptation par filière et par territoire] : Accompagner les démarches d'adaptation au changement climatique des filières dans une approche intégrée afin de construire un système alimentaire compétitif, durable et résilient.
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[Usage de l’eau] : Adapter les productions agricoles et renforcer leur résilience face au risque de raréfaction de l’eau.
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