Axe 1 - Protéger la population des effets du changement climatique
Développer la culture du risque
Quels sont pour vous les outils de prévention et de sensibilisation à mettre en œuvre afin de développer une culture du risque qui permettrait de mobiliser l’ensemble de la société ? (Formations dans les écoles, ateliers de sensibilisation en entreprises, rencontres avec les professionnels du secteur, etc…)

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Urgence Nationale !
Totor42
25/11/2024 - 14h03
Nos avons assez perdu de temps, aussi à l'école, dans l'entreprise, dans les associations, ou encore à la maison, tous les lieux sont les bienvenus pour partager ses expériences ou faire l'acquisition de connaissance pour apréhender et sensibiliser sur les "risque" résultant au changement climatique
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Campagnes de sensibilisation
Rif
24/11/2024 - 13h53
Des phrases accrocheuses ont marqué ma mémoire de façon indélébile. Il est possible d'utiliser l'audiovisuel, les réseaux sociaux, l'affichage dans les rues, pour promouvoir les bonnes pratiques face aux effets du changement climatique. De cette façon, les gestes qui sauvent deviendront évident pour la population. Un séminaire professionnel ou un cours d'1h à l'école ne changeront pas grand chose. Ce qu'il faut, c'est créer des réflexes.
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Eduquer, sensibiliser
JFM
24/11/2024 - 11h25
Culture du risque à intégrer dans les écoles, dans les entreprises. Sensibiliser la population à travers différents canaux d'information (médias, réseaux sociaux, enseignement, ..) et ce de manière récurrente
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Stop au brulage des végétaux à l'air libre
escale.a@orange.fr
24/11/2024 - 10h32
Malgré les conséquences environnementales liées aux effets du brulage à l'air libre des végétaux, malgré les alertes à la pollution atmosphérique annoncées par les préfets de région, malgré également les appels lancées par la gendarmerie de notre secteur sur la multiplication des incendies liées à ces opérations, malgré la présence de nombreuses déchetteries, le préfet de la Dordogne (notamment) maintien la dérogation au brulage des déchets verts à l'air libre du mois d'octobre au mois de février chaque année ! En qualité de secrétaire de mairie d'une commune rurale de 1000 habitants, et sans exagérer, je reçois plus d'une centaine de demande de brulage chaque année sur la période d’octobre à février - sans compter tous ceux qui ne se déclarent pas. Le village est envahi jour et nuit (car les horaires de brulage ne sont pas respectés faute de sanction) de fumée, et nous sommes inondés d'appels d'administrés. Mais le brulage est admis... Les feux sont d'autant plus multipliés qu'avec l'instauration de la redevance incitative déchets, les gens brulent leurs sacs noirs plutôt que payer pour jeter leurs poubelles dans des bornes ou chaque passage fait l'objet d'une facturation... engendrant des pollutions nocives. Serait-il possible dès lors possible d’intervenir pour mettre un terme aux possibilités de dérogations préfectorales autorisant le brûlage des déchets verts à l'air libre ?
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La culture du risque ? Il est temps !
Michel Bourgain
23/11/2024 - 22h34
Bonjour ,Cette question semble vouloir développer notre prise de risque et nous rendre responsable de ce qu'il pourrait arriver . Si c'est nécessaire cette responsabilité devra être à tous les étages de notre société. Du simple citoyen au président de la république . Le réchauffement climatique semble désormais prouvé . Si tous les changements liés a ce réchauffement sur notre terre se font ,nous avons du souci à se faire . Avons nous identifié les risques potentiels ? Je constate aujourd'hui une toute petite prise de conscience du phénomène à commencer par nos moyens déployés à chaque catastrophe . Je parle des secours aux personnes . Nous avons une armée pour notre défense, mais pas d'armée pour venir aux secours des gens ."Une armée d'intervention climatique"composée d'hommes et de femmes formés dans toutes les communes . La formations serait obligatoire :Par l'école pour les jeunes , par les services de secours pour le reste de la population . Les pompiers ,la protection civile ne sont pas dimensionnés pour faire face aux catastrophes prévisibles . Nous le voyons déjà . Le moindre coup de vent, quelques flocons , ce sont des milliers de personnes sans électricité, le pays est à l’arrêt . Les trains ne circulent plus , les routes sont coupées . Dans les zones inondables , beaucoup de personnes ont déjà vécus plusieurs inondations . Ils n’en sont toujours pas rétablis . Et l'administration . Le jour ou plusieurs millions de personnes seront concernés avec des décès comme en Espagne , c'est la révolte qui grondera .
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Responsabiliser les habitants en zone littorale
lucieL
23/11/2024 - 10h11
L'une des cultures du risque les moins développées est celle face à l'érosion du trait de côte et la submersion marine. Les biens exposés à ces risques représentent une énorme somme d'argent ("La valeur totale des logements potentiellement atteints serait de 1,1 milliard d’euros pour le scénario 2050 et d’environ 86 milliards d’euros pour le scénario 2100" selon le Cerema, "Projection du trait de côte et analyse des enjeux au niveau national", 2024). Actuellement, face aux catastrophes naturelles, l'Etat indemnise via le fonds Barnier. Nous connaissons déjà un exemple sur le cas de l'érosion côtière : le Signal à Soulac-sur-Mer, détruit en 2023, dont les propriétaires ont été indemnisés à 70% (cf Wikipedia). A mon avis, il n'est pas question de fonctionner comme ça pour les risques littoraux, pour plusieurs raisons : risque connu et facilement anticipable, valeur des biens élevée, population concernée privilégiée (forte part de résidences secondaires cf rapport du Cerema). Depuis la loi climat résilience, les communes littorales doivent réaliser des cartes de recul du trait de côte. Ces cartes devraient être fournies lors de l'achat d'un bien au même titre que l'information sur le risque inondation par exemple. Les propriétaires de ces biens immobiliers devraient signer un engagement indiquant leur pleine conscience du risque et de la non-responsabilité de l'Etat face au risque naturel. D'autres pistes d'action sont à chercher du côté du démembrement progressif de la propriété, et mériteraient qu'on s'y attarde.
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Multiplier les canaux de sensibilisation
ClaraBCR
22/11/2024 - 14h37
Si on revient à la définition de la culture, cette dernière se distingue par des traits communs (spirituels, matériels, intellectuels) qui appartiennent à un même groupe d'individu. Pour arriver à ce stade, il faut qu'une même information circule dans l'ensemble des espaces de la collectivité à travers les différents canaux mis à disposition. Par exemple : - Des manuels ou un ensemble de contenu pédagogique à l'école - Des ateliers de sensibilisation ou des formations obligatoires dans le milieu professionnel - Des campagnes de communication qui viendraient irriguer jusque dans notre cercle privé (sur les réseaux sociaux, à la télévision, dans le rue, etc.)
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Attention à la paranoïa
Thierry30
21/11/2024 - 19h10
La juste réponse au risque évalué ne doit pas se décider depuis les capitales . Les acteurs locaux que sont les Maires et les équipes municipales sont les mieux à même d'identifier et de graduer les risques . Ce simple adage devrait être inscrit au fronton des bâtiments publics et dans les contrats qui les lient à la population qu'il s'engagent à servir . Il arrive ainsi que telle commune ne soit pas exposé à un risque majeur, avec un PIB élevé, et que telle autre soit exposée à des périls répétitifs et graves, dont le PIB est bas . C'est le travail de l'Etat de "lisser" les moyens de réponse à mettre à disposition des uns en sollicitant les autres . La gravité et la fréquence sont des outils simples et évidents pour tout le monde . Encore faut-il s'en servir .
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Vers la mutation de notre société
Frisou
19/11/2024 - 23h55
Arrêtons de croire que nous pouvons tout maîtriser et acceptons qu’il faille redonner la place à la nature, aux être vivants du monde animal et végétal, aux habitats. Une culture du risque dès le jeune âge, dès le CP pour apprendre à se protéger de fortes chaleur, apprendre à s’éloigner des cours d’eau et du littoral pour vivre, apprendre à manger local, apprendre la décroissance et non pas la culture de la compétitivité, le développement économique à outrance pourvoyeur de catastrophe. Les pouvoirs publics doivent retrouver la notion de pouvoir régalien de l’Etat qui doit s’assumer sans pression économique ou lobbying. La culture du risque ne veut pas dire non plus qu’il faut vivre et apprendre à vivre dans des zones dangereuse. C’est accepter d’abandonner des secteurs, c’est cela aussi la culture du risque, c’est déconstruire pour construire ailleurs et autrement. La culture du risque c’est penser à nouveau l’arbre en ville en augmentant les zones d’ombrage afin de diminuer les îlots de chaleur. La culture du risque c’est arrêter de faire supporter à la société toute entière des responsabilités non assumées de politique d’aménagement du territoire depuis les années 60. La culture du risque c’est aussi imaginer les pires scénarios catastrophe…Toutes les centrales nucléaires sont proches de cours d’eau ou de la mer…Comment se comportent ses installations en cas de crue majeure, cela a failli arrivé en Gironde il y a quelques années. La nature ne se met pas en Équation, pourtant c’est ce que l’on essaye de faire sans succès
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Éduquer la population
Rahlf
17/11/2024 - 00h01
Relever le niveau d’éducation dans tout l’enseignement du secteur public en y enseignant la coopération entre chacun.e à la place de la compétition de tous contre tous. Y injecter les moyens nécessaires et adéquats au lieu de gaspiller l’argent public en exonérant sans contrepartie ni vérification comme actuellement, les entreprises privées ce qui enrichit finalement leurs actionnaires (…etc : par exemple mieux contrôler la fraude et l’évasion fiscale, diminuer les dépenses de l’Etat, Élysée et chambres, augmenter la partie recettes…). Respecter et faire respecter le vivant, la biosphère et les peuples autochtones (en renonçant d’urgence aux pesticides, en cessant de vouloir ré industrialiser notre petit pays en le saccageant de la terre jusqu’à ses fonds marins, en cessant de vouloir coloniser la nature et les populations contre leur avis et volonté). Au plus haut sommet de l’Etat se poser plus souvent la question du pourquoi avant celle du comment pour entraîner les administrés à le faire aussi. Arrêter d’appauvrir les plus pauvres ou alléger leurs taxes car ce sont eux les plus fragiles. Rééduquer les élus dès aujourd’hui en leur interdisant de mentir en permanence, ce qui à force, ne trompe plus personne.
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