Vers la mutation de notre société
19/11/2024 - 23h55
Arrêtons de croire que nous pouvons tout maîtriser et acceptons qu’il faille redonner la place à la nature, aux être vivants du monde animal et végétal, aux habitats. Une culture du risque dès le jeune âge, dès le CP pour apprendre à se protéger de fortes chaleur, apprendre à s’éloigner des cours d’eau et du littoral pour vivre, apprendre à manger local, apprendre la décroissance et non pas la culture de la compétitivité, le développement économique à outrance pourvoyeur de catastrophe. Les pouvoirs publics doivent retrouver la notion de pouvoir régalien de l’Etat qui doit s’assumer sans pression économique ou lobbying. La culture du risque ne veut pas dire non plus qu’il faut vivre et apprendre à vivre dans des zones dangereuse. C’est accepter d’abandonner des secteurs, c’est cela aussi la culture du risque, c’est déconstruire pour construire ailleurs et autrement. La culture du risque c’est penser à nouveau l’arbre en ville en augmentant les zones d’ombrage afin de diminuer les îlots de chaleur. La culture du risque c’est arrêter de faire supporter à la société toute entière des responsabilités non assumées de politique d’aménagement du territoire depuis les années 60. La culture du risque c’est aussi imaginer les pires scénarios catastrophe…Toutes les centrales nucléaires sont proches de cours d’eau ou de la mer…Comment se comportent ses installations en cas de crue majeure, cela a failli arrivé en Gironde il y a quelques années. La nature ne se met pas en Équation, pourtant c’est ce que l’on essaye de faire sans succès
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