Axe 2 - Assurer la résilience des territoires, des infrastructures et des services essentiels
Préserver la ressource en eau
Le changement climatique a un impact fort et croissant sur la ressource en eau, tant en quantité qu’en qualité. Il est nécessaire de construire des solutions d’adaptation structurelles pour répondre à cette évolution.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 23/12/2024 - 23h01
Jérôme Caulière
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[Planifier] : Planifier la gestion structurelle de l’eau et la gestion de crise en intégrant le climat futur.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
La gestion de l'eau est un axe important de l'adaptation au changement climatique. Tous les secteurs devront en réduire leur consommation. Pour ce qui est notamment de l'agriculture, il serait judicieux de préférer des cultures moins gourmandes en eau (type sorgho...) et de réduire celles qui a contrario en demande trop (maïs, élevage bovin...). Le stockage d'eau à grande échelle n'est également pas une mesure pertinente et ce, pour de multiples raisons (prolongation, accaparement des ressources par quelques-uns, prolongation d'un système destructeur...).
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Publié le 23/12/2024 - 22h50
Sylvie R
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
Les institutions locales ont un rôle fondamental d'organisation d'un traitement rationnel et équitable de l'eau dans les territoires, et les particuliers doivent être impliqués et associés dans une démarche de réduction de la consommation d'eau
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Publié le 23/12/2024 - 11h09
damien.bourgeois1@gmail.com
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
La gouvernance de l'eau doit devenir centrale sur les territoires dès lors que l'eau est la ressource la plus précieuse qui soit. Cela veut dire que cette gouvernance doit associer toutes les parties prenantes, y compris les citoyens habitant le territoire et fournir un avis prescriptif sur chaque projet augmentant l'artificialisation des sols et des enjeux dans les lieux les plus exposés aux risques climatiques (inondations, sécheresses, tempêtes, grêles). La gouvernance de l'eau doit pouvoir opposer un véto à tout projet ayant un impact néfaste sur la ressource en eau à climat futur ou imposer des aménagements permettant de réduire les risques. Elle doit aussi pouvoir au travers de sa supervision de la gestion des prélèvements, des milieux aquatiques et de la prévention des inondations, inciter tous les acteurs à bonifier la ressource en eau disponible et réduire les impacts négatifs des activités humaines sur la ressource. Elle doit aussi inciter à la mobilisation des SafN pour réduire les préjudices du ruissellement en cas de fortes précipitations et permettre une meilleure pénétration de l'eau dans les sols pour alimenter les nappes.
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Publié le 23/12/2024 - 10h10
Talleyrand3
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
Limiter l'utilisation des produits phytosanitaires en agriculture. Réduire les élevages intensifs. Arrêter la méthanisation
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Publié le 23/12/2024 - 09h52
SG
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
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Publié le 22/12/2024 - 13h08
Matteo24
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
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Publié le 21/12/2024 - 18h29
DomV
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
Toutes ces mesures doivent mise en oeuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pénuries d’eau, avec leurs répercussions sur l’agriculture, le tourisme, l’industrie et d’autres secteurs, figurent parmi les quatre principaux risques liés au changement climatique identifiés par le GIEC pour la France. Pourtant, la gestion de l’eau en France demeure largement réactive, se limitant à des réponses ponctuelles après des catastrophes climatiques. Cette approche est insuffisante face à l’ampleur des enjeux, et ses conséquences touchent inégalement les populations. Par exemple, à Mayotte, la sécheresse de 2023 a gravement affecté l’accès à l’eau et à l’assainissement, provoquant la fermeture d’écoles et d’hôpitaux ainsi qu’une recrudescence de maladies, en particulier parmi les populations déjà précarisées. Pour répondre à ces défis, il est essentiel de passer à une approche systémique de la gestion de l’eau, pour prévenir les risques de raréfaction et de dégradation de la ressource. Cette transition nécessite d’éviter les projets de maladaptation, tels que les mégabassines, qui, au lieu de résoudre les problèmes structurels, les aggravent. L’État doit conditionner les financements futurs à des initiatives intégrant pleinement la nécessité d’adaptation au changement climatique Un investissement accru dans le secteur de l’eau est également indispensable. Selon le syndicat des industriels de l’eau et de l’assainissement, environ 2 milliards d’euros par an sont nécessaires pour la rénovation et l’entretien du réseau d’eau potable. En parallèle, la dépollution des eaux souterraines, essentielle pour assurer une ressource durable, représenterait un coût d’au moins 522 milliards d’euros. Par ailleurs, l’adaptation dans le domaine de l’eau implique de mieux encadrer les pratiques des acteurs privés, qui accaparent une part importante de cette ressource en France, notamment dans l’industrie, l’agriculture, ou encore pour la production d’eau en bouteille. Une régulation plus stricte est nécessaire pour garantir que leurs prélèvements et usages soient compatibles avec les réalités climatiques futures. Au-delà donc de la surveillance des prélèvements, il incombe d’empêcher les prélèvements illégaux et de réguler le secteur privé. Enfin, une attention particulière doit être portée à l’agriculture, qui consomme environ 70 % de l’eau disponible. Ce secteur doit évoluer pour s’adapter à la raréfaction des ressources, notamment en adoptant des pratiques agro écologiques, moins gourmandes en eau. Une transformation profonde du modèle agricole est donc incontournable pour préserver cette ressource vitale.
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Publié le 21/12/2024 - 14h23
Cedric
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
Toutes ces mesures doivent mise en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pénuries d’eau, avec leurs répercussions sur l’agriculture, le tourisme, l’industrie et d’autres secteurs, figurent parmi les quatre principaux risques liés au changement climatique identifiés par le GIEC pour la France. Pourtant, la gestion de l’eau en France demeure largement réactive, se limitant à des réponses ponctuelles après des catastrophes climatiques. Cette approche est insuffisante face à l’ampleur des enjeux, et ses conséquences touchent inégalement les populations. Par exemple, à Mayotte, la sécheresse de 2023 a gravement affecté l’accès à l’eau et à l’assainissement, provoquant la fermeture d’écoles et d’hôpitaux ainsi qu’une recrudescence de maladies, en particulier parmi les populations déjà précarisées. Pour répondre à ces défis, il est essentiel de passer à une approche systémique de la gestion de l’eau, pour prévenir les risques de raréfaction et de dégradation de la ressource. Cette transition nécessite d’éviter les projets de maladaptation, tels que les mégabassines, qui, au lieu de résoudre les problèmes structurels, les aggravent. L’État doit conditionner les financements futurs à des initiatives intégrant pleinement la nécessité d’adaptation au changement climatique. Un investissement accru dans le secteur de l’eau est également indispensable. Selon le syndicat des industriels de l’eau et de l’assainissement, environ 2 milliards d’euros par an sont nécessaires pour la rénovation et l’entretien du réseau d’eau potable. En parallèle, la dépollution des eaux souterraines, essentielle pour assurer une ressource durable, représenterait un coût d’au moins 522 milliards d’euros. Par ailleurs, l’adaptation dans le domaine de l’eau implique de mieux encadrer les pratiques des acteurs privés, qui accaparent une part importante de cette ressource en France, notamment dans l’industrie, l’agriculture, ou encore pour la production d’eau en bouteille. Une régulation plus stricte est nécessaire pour garantir que leurs prélèvements et usages soient compatibles avec les réalités climatiques futures. Au-delà donc de la surveillance des prélèvements, il incombe d’empêcher les prélèvements illégaux et de réguler le secteur privé. Enfin, une attention particulière doit être portée à l’agriculture, qui consomme environ 70 % de l’eau disponible. Ce secteur doit évoluer pour s’adapter à la raréfaction des ressources, notamment en adoptant des pratiques agro écologiques, moins gourmandes en eau. Une transformation profonde du modèle agricole est donc incontournable pour préserver cette ressource vitale.
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Publié le 21/12/2024 - 09h30
JY Debuire
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
L'accompagnement des usagers visera à développer la conscience de la rareté de l'eau et de son caractère indispensable à la vie. La surveillance des prélèvements permettra de contrôler les usages des particuliers mais aussi des collectivités, de l'industrie, de l'agriculture. Le captage d'eau pour la production de neige de culture est, par exemple, un usage à davantage contrôler et limiter.
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Publié le 20/12/2024 - 17h54
Hugo35
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
Il est essentiel de passer à une approche systémique de la gestion de l’eau, pour prévenir les risques de raréfaction et de dégradation de la ressource. Toutes les actions présentées doivent être engagées. Cette transition nécessite d’éviter les projets de mal-adaptation, tels que les mégabassines, qui, au lieu de résoudre les problèmes structurels, les aggravent. L’État doit conditionner les financements futurs à des initiatives intégrant pleinement la nécessité d’adaptation au changement climatique. Un investissement accru dans le secteur de l’eau est également indispensable. Selon le syndicat des industriels de l’eau et de l’assainissement, environ 2 milliards d’euros par an sont nécessaires pour la rénovation et l’entretien du réseau d’eau potable. En parallèle, la dépollution des eaux souterraines, essentielle pour assurer une ressource durable, représenterait un coût d’au moins 522 milliards d’euros. Par ailleurs, l’adaptation dans le domaine de l’eau implique de mieux encadrer les pratiques des acteurs privés, qui accaparent une part importante de cette ressource en France, notamment dans l’industrie, l’agriculture, ou encore pour la production d’eau en bouteille. Une régulation plus stricte est nécessaire pour garantir que leurs prélèvements et usages soient compatibles avec les réalités climatiques futures. Au-delà donc de la surveillance des prélèvements, il incombe d’empêcher les prélèvements illégaux et de réguler le secteur privé. Enfin, une attention particulière doit être portée à l’agriculture, qui consomme environ 70 % de l’eau disponible. Ce secteur doit évoluer pour s’adapter à la raréfaction des ressources, notamment en adoptant des pratiques agro écologiques, moins gourmandes en eau. Une transformation profonde du modèle agricole est donc incontournable pour préserver cette ressource vitale.
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