Axe 2 - Assurer la résilience des territoires, des infrastructures et des services essentiels
Le rôle essentiel des collectivités territoriales dans l’adaptation au changement climatique
Les collectivités, par leur rôle d’aménageurs du territoire, sont un maillon essentiel pour réussir le chantier de l’adaptation au changement climatique. Le PNACC propose plusieurs actions afin de doter les collectivités des moyens nécessaires pour adapter leur territoire, selon leurs spécificités.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

-
Publié le 27/12/2024 - 15h27
Pierre.LeHir
-
[Sensibiliser les élus] : Poursuivre les actions de sensibilisation pour les élus et de formation pour les agents publics des collectivités, y compris en outre-mer.
-
[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 14h53
JET
-
[Sensibiliser les élus] : Poursuivre les actions de sensibilisation pour les élus et de formation pour les agents publics des collectivités, y compris en outre-mer.
-
[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
Un minimum de 1 réponse est demandé et un maximum de 2 réponses peut être choisi. Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques d’adaptation au changement climatique doit être pleinement reconnu. Ces collectivités constituent l’échelon opérationnel de l’adaptation, traduisant au niveau local les orientations et mesures imposées par l’État. Créer un lien plus étroit entre l’État et les collectivités est indispensable pour faciliter la mise en œuvre concrète de ces politiques. Actuellement, les collectivités manquent de moyens humains et financiers pour répondre aux attentes nationales, ce qui freine leur capacité à s’adapter efficacement. Pour l’instant, les coupes budgétaires et l’absence d’accompagnement obligent les collectivités à assumer seules, et sans un soutien suffisant de la puissance publique, le poids de l’adaptation, créant ainsi des inégalités entre les collectivités et les populations. L’État a un rôle de stratège qu’il « ne joue pas correctement, notamment en fixant des objectifs et en définissant des trajectoires pour les atteindre ». Pour remédier à cette situation, il est impératif d’intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements que l’État alloue aux collectivités. À rebours des politiques actuelles de réduction des budgets locaux, des investissements massifs, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros, sont indispensables pour permettre une adaptation juste et ambitieuse par les collectivités territoriales. Ces financements doivent s’accompagner d’un soutien technique et humain afin de renforcer les capacités locales. Par ailleurs, les mesures « sans regrets » apportent des bénéfices, quels que soient les scénarios climatiques futurs, et doivent donc être déployées en urgence. Ces actions présentent des avantages non seulement en termes climatiques, mais aussi sociaux et économiques, et peuvent être déployées dès maintenant. Leur mise en œuvre dans les collectivités territoriales doit être accélérée. Cependant, pour que l’adaptation soit effective à l’échelle des collectivités territoriales, une approche systémique doit être adoptée. L’État doit donc également impulser des politiques d’adaptation au niveau territorial, notamment en sensibilisant les acteur·rice·s des collectivités qui sont en première ligne, et en intégrant systématiquement l’enjeu d’adaptation dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements futurs en intégrant les effets du changement climatique ainsi que donner les moyens financiers et humains pour permettre une adaptation juste dont les besoins doivent émaner des collectivités, tout en donnant des caps politiques permettant une acceptabilité de mise en place au niveau local.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 13h14
Steph Giraud
-
[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
-
[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
outes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques d’adaptation au changement climatique doit être pleinement reconnu. Ces collectivités constituent l’échelon opérationnel de l’adaptation, traduisant au niveau local les orientations et mesures imposées par l’État. Créer un lien plus étroit entre l’État et les collectivités est indispensable pour faciliter la mise en œuvre concrète de ces politiques. Actuellement, les collectivités manquent de moyens humains et financiers pour répondre aux attentes nationales, ce qui freine leur capacité à s’adapter efficacement. Pour l’instant, les coupes budgétaires et l’absence d’accompagnement obligent les collectivités à assumer seules, et sans un soutien suffisant de la puissance publique, le poids de l’adaptation, créant ainsi des inégalités entre les collectivités et les populations. L’État a un rôle de stratège qu’il « ne joue pas correctement, notamment en fixant des objectifs et en définissant des trajectoires pour les atteindre ». Pour remédier à cette situation, il est impératif d’intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements que l’État alloue aux collectivités. À rebours des politiques actuelles de réduction des budgets locaux, des investissements massifs, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros, sont indispensables pour permettre une adaptation juste et ambitieuse par les collectivités territoriales. Ces financements doivent s’accompagner d’un soutien technique et humain afin de renforcer les capacités locales. Par ailleurs, les mesures « sans regrets » apportent des bénéfices, quels que soient les scénarios climatiques futurs, et doivent donc être déployées en urgence. Ces actions présentent des avantages non seulement en termes climatiques, mais aussi sociaux et économiques, et peuvent être déployées dès maintenant. Leur mise en œuvre dans les collectivités territoriales doit être accélérée. Cependant, pour que l’adaptation soit effective à l’échelle des collectivités territoriales, une approche systémique doit être adoptée. L’État doit donc également impulser des politiques d’adaptation au niveau territorial, notamment en sensibilisant les acteur·rice·s des collectivités qui sont en première ligne, et en intégrant systématiquement l’enjeu d’adaptation dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements futurs en intégrant les effets du changement climatique ainsi que donner les moyens financiers et humains pour permettre une adaptation juste dont les besoins doivent émaner des collectivités, tout en donnant des caps politiques permettant une acceptabilité de mise en place au niveau local. Il faut aussi avoir le courage de mettre en oeuvre des sanctions face à des action individuelles qui vont à l'encontre de la lutte contre les changements (drainage de zones humides, éradication de haies ...)
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 11h02
Soso11
-
[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
-
[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques d’adaptation au changement climatique doit être pleinement reconnu. Ces collectivités constituent l’échelon opérationnel de l’adaptation, traduisant au niveau local les orientations et mesures imposées par l’État. Créer un lien plus étroit entre l’État et les collectivités est indispensable pour faciliter la mise en œuvre concrète de ces politiques. Actuellement, les collectivités manquent de moyens humains et financiers pour répondre aux attentes nationales, ce qui freine leur capacité à s’adapter efficacement. Pour l’instant, les coupes budgétaires et l’absence d’accompagnement obligent les collectivités à assumer seules, et sans un soutien suffisant de la puissance publique, le poids de l’adaptation, créant ainsi des inégalités entre les collectivités et les populations. L’État a un rôle de stratège qu’il « ne joue pas correctement, notamment en fixant des objectifs et en définissant des trajectoires pour les atteindre ». Pour remédier à cette situation, il est impératif d’intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements que l’État alloue aux collectivités. À rebours des politiques actuelles de réduction des budgets locaux, des investissements massifs, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros, sont indispensables pour permettre une adaptation juste et ambitieuse par les collectivités territoriales. Ces financements doivent s’accompagner d’un soutien technique et humain afin de renforcer les capacités locales. Par ailleurs, les mesures « sans regrets » apportent des bénéfices, quels que soient les scénarios climatiques futurs, et doivent donc être déployées en urgence. Ces actions présentent des avantages non seulement en termes climatiques, mais aussi sociaux et économiques, et peuvent être déployées dès maintenant. Leur mise en œuvre dans les collectivités territoriales doit être accélérée. Cependant, pour que l’adaptation soit effective à l’échelle des collectivités territoriales, une approche systémique doit être adoptée. L’État doit donc également impulser des politiques d’adaptation au niveau territorial, notamment en sensibilisant les acteur·rice·s des collectivités qui sont en première ligne, et en intégrant systématiquement l’enjeu d’adaptation dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements futurs en intégrant les effets du changement climatique ainsi que donner les moyens financiers et humains pour permettre une adaptation juste dont les besoins doivent émaner des collectivités, tout en donnant des caps politiques permettant une acceptabilité de mise en place au niveau local.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 10h17
palart@ville-sainttropez.fr
-
[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
-
[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 09h09
Mathieux
-
[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
-
[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 08h10
BEA DES ARDENNES
-
[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
-
[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques d’adaptation au changement climatique doit être pleinement reconnu. Ces collectivités constituent l’échelon opérationnel de l’adaptation, traduisant au niveau local les orientations et mesures imposées par l’État. Créer un lien plus étroit entre l’État et les collectivités est indispensable pour faciliter la mise en œuvre concrète de ces politiques. Actuellement, les collectivités manquent de moyens humains et financiers pour répondre aux attentes nationales, ce qui freine leur capacité à s’adapter efficacement. Pour l’instant, les coupes budgétaires et l’absence d’accompagnement obligent les collectivités à assumer seules, et sans un soutien suffisant de la puissance publique, le poids de l’adaptation, créant ainsi des inégalités entre les collectivités et les populations. L’État a un rôle de stratège qu’il « ne joue pas correctement, notamment en fixant des objectifs et en définissant des trajectoires pour les atteindre ». Pour remédier à cette situation, il est impératif d’intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements que l’État alloue aux collectivités. À rebours des politiques actuelles de réduction des budgets locaux, des investissements massifs, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros, sont indispensables pour permettre une adaptation juste et ambitieuse par les collectivités territoriales. Ces financements doivent s’accompagner d’un soutien technique et humain afin de renforcer les capacités locales. Par ailleurs, les mesures « sans regrets » apportent des bénéfices, quels que soient les scénarios climatiques futurs, et doivent donc être déployées en urgence. Ces actions présentent des avantages non seulement en termes climatiques, mais aussi sociaux et économiques, et peuvent être déployées dès maintenant. Leur mise en œuvre dans les collectivités territoriales doit être accélérée. Cependant, pour que l’adaptation soit effective à l’échelle des collectivités territoriales, une approche systémique doit être adoptée. L’État doit donc également impulser des politiques d’adaptation au niveau territorial, notamment en sensibilisant les acteur·rice·s des collectivités qui sont en première ligne, et en intégrant systématiquement l’enjeu d’adaptation dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements futurs en intégrant les effets du changement climatique ainsi que donner les moyens financiers et humains pour permettre une adaptation juste dont les besoins doivent émaner des collectivités, tout en donnant des caps politiques permettant une acceptabilité de mise en place au niveau local.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 27/12/2024 - 00h45
IsabelleBordeaux
-
[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
-
[Accompagner] : Proposer une offre d’accompagnement par des opérateurs publics pour appuyer les collectivités dans l’élaboration de leurs plans de résilience.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 26/12/2024 - 21h51
clebre64
-
[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
-
[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
C'est un sujet majeur, rien ne peut se faire concrètement sans l'implication des collectivités, agents et élus. Les personnels ne sont pas formés, les espaces verts, les services de voiries et urbanisme n'ont pas suffisamment conscience de leur importance quand il s'agit d'adapter la ville au changement climatique. Ils taillent les arbres n'importe comment, les étêter c'est les tuer ! Il bétonnent, bitument, comme s'ils ne connaissaient pas les effets de l'îlot de chaleur urbain. Il y a tant à faire pour réparer, dé-bitumer, remettre la nature en ville et développer les îlots de fraicheur. On n'y est pas du tout, on fait l'inverse de ce qu'il faut faire. Prenez donc exemple sur les villes dirigées par des maires écologistes, ils ont beaucoup à dire et à transmettre. Mais encore faut-il le vouloir. Ca manque de cohérence politique, de courage et de volonté. Ca me dégoute tellement on marche sur la tête en permanence.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 26/12/2024 - 17h12
Mariane
-
[Sensibiliser les élus] : Poursuivre les actions de sensibilisation pour les élus et de formation pour les agents publics des collectivités, y compris en outre-mer.
-
[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
Quand je vois la vitesse à laquelle peut aller un projet quand il est porté par un-e élu-e moteur ou des agent-es convaincu-es je me dis que la sensibilisation systématique ne peut que faire accélérer la transition écologique à l'échelle locale.
Partager la page
Soutiens
-
Ajouter ma contribution
La participation est terminée