Axe 2 - Assurer la résilience des territoires, des infrastructures et des services essentiels
Préserver la ressource en eau
Le changement climatique a un impact fort et croissant sur la ressource en eau, tant en quantité qu’en qualité. Il est nécessaire de construire des solutions d’adaptation structurelles pour répondre à cette évolution.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 27/12/2024 - 17h44
DUPREJY
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[Planifier] : Planifier la gestion structurelle de l’eau et la gestion de crise en intégrant le climat futur.
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
Ancien ingenieur du Ministere de l'Agriculture ayant notamment travaillé Outre Mer, je pense qu'une gestion optimisée de la ressource en eau sera désormais une condition de survie de l'agriculture dans une grande partie du territoire. En opposition avec la position de nombreuses ONG, je pense qu'il va falloir mettre en place des outils pour reguler et stocker l'eau excédentaire en hiver où elle provoque des dégats afin de l'utiliser au mieux durant la croissance des plantes. Ceci passe par des équipements de captage, de transport et de stockage (recharge des nappes, retenues colinaires, canaux ou canalisations, "bassines" ou équivalent,...) et d'irrigation intelligente (mesure fine des besoins, arrosage goutte à goutte ou autre selon les cultures, systèmes de gestion numérique...). Il s'agit en parallèle de réfléchir aux systèmes de production qui pourront être très différents des systèmes actuels (autres cultures ou variétés,...). C'est une véritable deuxième révolution agricole après celle de l'après guerre qu'il faut mener et qui prendra plus d'une génération. Il faudra d'abord expérimenter sur des parcelles et fermes pilotes avec un suivi technique et économique qui sont les seuls moyens de convaincre les agriculteurs de se lancer. Les organisations agricoles, notamment coopératives, CETA, CUMA, .. ont un rôle éminent à jouer dans ce déploiement de ces nouveaux systèmes agricoles. Si on attend trop longtemps, on risque de se réveiller trop tard alors qu'il faudrait anticiper. Un dialogue national, régional et local est bien sûr indispensable malgré les difficultés de concertation. Une méthodologie ambitieuse mais pragmatique est à mettre en place. Avec une pluviométrie de 600 mm/an soit un apport de 6000 m3/ha/an alors que les besoins essentiels de plantes sont limités à 1000 ou 2000 m3/ha à apporter au bon moment, la ressources en eau, même si elle baisse dans certaines régions (Extrème Sud tel que Pyrenées Orientales), reste globalement suffisante pour une telle politique dans la plupart des régions françaises. D'autres pays plus habitués que nous à une gestion dynamique de l'eau pourraient nous devancer et il faudra alors (comme d'habitude..!) rattraper notre retard.
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Publié le 27/12/2024 - 15h38
Grissel Meneses
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[Recherche] : Améliorer les connaissances de l’impact du changement climatique sur la ressource en eau.
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
L'anticipation des impacts du Changement Climatique sur la ressource en eau est indispensable pour assurer la résilience du système alimentaire, la sécurité énergétique, l'industrie et l'activité économique. Une gestion durable de la ressource en eau, impliquerait d'adopter une pensée intégrée dite “nexus” dans laquelle eau, énergie, alimentation sont interdépendantes, ceci fait référence aux flux des ces ressources et aux complexes interactions sectorielles. Cette approche “systémique” permettrait de mieux prendre conscience des risques climatiques “indirects” dans chaque région et territoire afin d'adapter un management intégré et optimiser l'utilisation de ressources. L'Étiquetage, empreinte eau des produits dans le marché permettrait une sensibilisation des producteurs et du public pour une utilisation responsable de la ressource.
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Publié le 27/12/2024 - 15h29
Pierre.LeHir
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
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Publié le 27/12/2024 - 14h55
JET
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
Toutes ces mesures doivent mise en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pénuries d’eau, avec leurs répercussions sur l’agriculture, le tourisme, l’industrie et d’autres secteurs, figurent parmi les quatre principaux risques liés au changement climatique identifiés par le GIEC pour la France. Pourtant, la gestion de l’eau en France demeure largement réactive, se limitant à des réponses ponctuelles après des catastrophes climatiques. Cette approche est insuffisante face à l’ampleur des enjeux, et ses conséquences touchent inégalement les populations. Par exemple, à Mayotte, la sécheresse de 2023 a gravement affecté l’accès à l’eau et à l’assainissement, provoquant la fermeture d’écoles et d’hôpitaux ainsi qu’une recrudescence de maladies, en particulier parmi les populations déjà précarisées. Pour répondre à ces défis, il est essentiel de passer à une approche systémique de la gestion de l’eau, pour prévenir les risques de raréfaction et de dégradation de la ressource. Cette transition nécessite d’éviter les projets de maladaptation, tels que les mégabassines, qui, au lieu de résoudre les problèmes structurels, les aggravent. L’État doit conditionner les financements futurs à des initiatives intégrant pleinement la nécessité d’adaptation au changement climatique. Un investissement accru dans le secteur de l’eau est également indispensable. Selon le syndicat des industriels de l’eau et de l’assainissement, environ 2 milliards d’euros par an sont nécessaires pour la rénovation et l’entretien du réseau d’eau potable. En parallèle, la dépollution des eaux souterraines, essentielle pour assurer une ressource durable, représenterait un coût d’au moins 522 milliards d’euros. Par ailleurs, l’adaptation dans le domaine de l’eau implique de mieux encadrer les pratiques des acteurs privés, qui accaparent une part importante de cette ressource en France, notamment dans l’industrie, l’agriculture, ou encore pour la production d’eau en bouteille. Une régulation plus stricte est nécessaire pour garantir que leurs prélèvements et usages soient compatibles avec les réalités climatiques futures. Au-delà donc de la surveillance des prélèvements, il incombe d’empêcher les prélèvements illégaux et de réguler le secteur privé. Enfin, une attention particulière doit être portée à l’agriculture, qui consomme environ 70 % de l’eau disponible. Ce secteur doit évoluer pour s’adapter à la raréfaction des ressources, notamment en adoptant des pratiques agro écologiques, moins gourmandes en eau. Une transformation profonde du modèle agricole est donc incontournable pour préserver cette ressource vitale.
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Publié le 27/12/2024 - 13h46
Steph Giraud
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
Toutes ces mesures doivent mise en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pénuries d’eau, avec leurs répercussions sur l’agriculture, le tourisme, l’industrie et d’autres secteurs, figurent parmi les quatre principaux risques liés au changement climatique identifiés par le GIEC pour la France. Pourtant, la gestion de l’eau en France demeure largement réactive, se limitant à des réponses ponctuelles après des catastrophes climatiques. Cette approche est insuffisante face à l’ampleur des enjeux, et ses conséquences touchent inégalement les populations. Par exemple, à Mayotte, la sécheresse de 2023 a gravement affecté l’accès à l’eau et à l’assainissement, provoquant la fermeture d’écoles et d’hôpitaux ainsi qu’une recrudescence de maladies, en particulier parmi les populations déjà précarisées. Pour répondre à ces défis, il est essentiel de passer à une approche systémique de la gestion de l’eau, pour prévenir les risques de raréfaction et de dégradation de la ressource. Cette transition nécessite d’éviter les projets de maladaptation, tels que les mégabassines, qui, au lieu de résoudre les problèmes structurels, les aggravent. L’État doit conditionner les financements futurs à des initiatives intégrant pleinement la nécessité d’adaptation au changement climatique. Attentiosn aux solutions énergivores comme le dessalement
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Publié le 27/12/2024 - 11h04
Soso11
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
Toutes ces mesures doivent mise en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pénuries d’eau, avec leurs répercussions sur l’agriculture, le tourisme, l’industrie et d’autres secteurs, figurent parmi les quatre principaux risques liés au changement climatique identifiés par le GIEC pour la France. Pourtant, la gestion de l’eau en France demeure largement réactive, se limitant à des réponses ponctuelles après des catastrophes climatiques. Cette approche est insuffisante face à l’ampleur des enjeux, et ses conséquences touchent inégalement les populations. Par exemple, à Mayotte, la sécheresse de 2023 a gravement affecté l’accès à l’eau et à l’assainissement, provoquant la fermeture d’écoles et d’hôpitaux ainsi qu’une recrudescence de maladies, en particulier parmi les populations déjà précarisées. Pour répondre à ces défis, il est essentiel de passer à une approche systémique de la gestion de l’eau, pour prévenir les risques de raréfaction et de dégradation de la ressource. Cette transition nécessite d’éviter les projets de maladaptation, tels que les mégabassines, qui, au lieu de résoudre les problèmes structurels, les aggravent. L’État doit conditionner les financements futurs à des initiatives intégrant pleinement la nécessité d’adaptation au changement climatique. Un investissement accru dans le secteur de l’eau est également indispensable. Selon le syndicat des industriels de l’eau et de l’assainissement, environ 2 milliards d’euros par an sont nécessaires pour la rénovation et l’entretien du réseau d’eau potable. En parallèle, la dépollution des eaux souterraines, essentielle pour assurer une ressource durable, représenterait un coût d’au moins 522 milliards d’euros. Par ailleurs, l’adaptation dans le domaine de l’eau implique de mieux encadrer les pratiques des acteurs privés, qui accaparent une part importante de cette ressource en France, notamment dans l’industrie, l’agriculture, ou encore pour la production d’eau en bouteille. Une régulation plus stricte est nécessaire pour garantir que leurs prélèvements et usages soient compatibles avec les réalités climatiques futures. Au-delà donc de la surveillance des prélèvements, il incombe d’empêcher les prélèvements illégaux et de réguler le secteur privé. Enfin, une attention particulière doit être portée à l’agriculture, qui consomme environ 70 % de l’eau disponible. Ce secteur doit évoluer pour s’adapter à la raréfaction des ressources, notamment en adoptant des pratiques agro écologiques, moins gourmandes en eau. Une transformation profonde du modèle agricole est donc incontournable pour préserver cette ressource vitale.
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Publié le 27/12/2024 - 10h19
palart@ville-sainttropez.fr
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[Outiller] : Développer des outils pour passer d’une politique de réaction à la crise à une politique d’anticipation des sécheresses.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
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Publié le 27/12/2024 - 09h14
Mathieux
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[Planifier] : Planifier la gestion structurelle de l’eau et la gestion de crise en intégrant le climat futur.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
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Publié le 27/12/2024 - 08h14
BEA DES ARDENNES
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
Toutes ces mesures doivent mise en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pénuries d’eau, avec leurs répercussions sur l’agriculture, le tourisme, l’industrie et d’autres secteurs, figurent parmi les quatre principaux risques liés au changement climatique identifiés par le GIEC pour la France. Pourtant, la gestion de l’eau en France demeure largement réactive, se limitant à des réponses ponctuelles après des catastrophes climatiques. Cette approche est insuffisante face à l’ampleur des enjeux, et ses conséquences touchent inégalement les populations. Par exemple, à Mayotte, la sécheresse de 2023 a gravement affecté l’accès à l’eau et à l’assainissement, provoquant la fermeture d’écoles et d’hôpitaux ainsi qu’une recrudescence de maladies, en particulier parmi les populations déjà précarisées. Pour répondre à ces défis, il est essentiel de passer à une approche systémique de la gestion de l’eau, pour prévenir les risques de raréfaction et de dégradation de la ressource. Cette transition nécessite d’éviter les projets de maladaptation, tels que les mégabassines, qui, au lieu de résoudre les problèmes structurels, les aggravent. L’État doit conditionner les financements futurs à des initiatives intégrant pleinement la nécessité d’adaptation au changement climatique.
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Publié le 27/12/2024 - 00h50
IsabelleBordeaux
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
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