Axe 2 - Assurer la résilience des territoires, des infrastructures et des services essentiels
Le rôle essentiel des collectivités territoriales dans l’adaptation au changement climatique
Les collectivités, par leur rôle d’aménageurs du territoire, sont un maillon essentiel pour réussir le chantier de l’adaptation au changement climatique. Le PNACC propose plusieurs actions afin de doter les collectivités des moyens nécessaires pour adapter leur territoire, selon leurs spécificités.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 15/12/2024 - 21h05
JenniferC
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
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[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques d’adaptation au changement climatique doit être pleinement reconnu. Ces collectivités constituent l’échelon opérationnel de l’adaptation, traduisant au niveau local les orientations et mesures imposées par l’État. Créer un lien plus étroit entre l’État et les collectivités est indispensable pour faciliter la mise en œuvre concrète de ces politiques. Actuellement, les collectivités manquent de moyens humains et financiers pour répondre aux attentes nationales, ce qui freine leur capacité à s’adapter efficacement. Pour l’instant, les coupes budgétaires et l’absence d’accompagnement obligent les collectivités à assumer seules, et sans un soutien suffisant de la puissance publique, le poids de l’adaptation, créant ainsi des inégalités entre les collectivités et les populations. L’État a un rôle de stratège qu’il « ne joue pas correctement, notamment en fixant des objectifs et en définissant des trajectoires pour les atteindre ». Pour remédier à cette situation, il est impératif d’intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements que l’État alloue aux collectivités. À rebours des politiques actuelles de réduction des budgets locaux, des investissements massifs, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros, sont indispensables pour permettre une adaptation juste et ambitieuse par les collectivités territoriales. Ces financements doivent s’accompagner d’un soutien technique et humain afin de renforcer les capacités locales. Par ailleurs, les mesures « sans regrets » apportent des bénéfices, quels que soient les scénarios climatiques futurs, et doivent donc être déployées en urgence. Ces actions présentent des avantages non seulement en termes climatiques, mais aussi sociaux et économiques, et peuvent être déployées dès maintenant. Leur mise en œuvre dans les collectivités territoriales doit être accélérée. Cependant, pour que l’adaptation soit effective à l’échelle des collectivités territoriales, une approche systémique doit être adoptée. L’État doit donc également impulser des politiques d’adaptation au niveau territorial, notamment en sensibilisant les acteur·rice·s des collectivités qui sont en première ligne, et en intégrant systématiquement l’enjeu d’adaptation dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements futurs en intégrant les effets du changement climatique ainsi que donner les moyens financiers et humains pour permettre une adaptation juste dont les besoins doivent émaner des collectivités, tout en donnant des caps politiques permettant une acceptabilité de mise en place au niveau local.
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Publié le 15/12/2024 - 20h01
Carine_81
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
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[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
Pourquoi mettre ces mesures en compétition ? Il faudrait toutes les mettre en œuvre, elles sont complémentaires.
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Publié le 15/12/2024 - 19h54
Jean-Daniel Auzou
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
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[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques d’adaptation au changement climatique doit être pleinement reconnu. Ces collectivités constituent l’échelon opérationnel de l’adaptation, traduisant au niveau local les orientations et mesures imposées par l’État. Créer un lien plus étroit entre l’État et les collectivités est indispensable pour faciliter la mise en œuvre concrète de ces politiques. Actuellement, les collectivités manquent de moyens humains et financiers pour répondre aux attentes nationales, ce qui freine leur capacité à s’adapter efficacement. Pour l’instant, les coupes budgétaires et l’absence d’accompagnement obligent les collectivités à assumer seules, et sans un soutien suffisant de la puissance publique, le poids de l’adaptation, créant ainsi des inégalités entre les collectivités et les populations. L’État a un rôle de stratège qu’il « ne joue pas correctement, notamment en fixant des objectifs et en définissant des trajectoires pour les atteindre ». Pour remédier à cette situation, il est impératif d’intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements que l’État alloue aux collectivités. À rebours des politiques actuelles de réduction des budgets locaux, des investissements massifs, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros, sont indispensables pour permettre une adaptation juste et ambitieuse par les collectivités territoriales. Ces financements doivent s’accompagner d’un soutien technique et humain afin de renforcer les capacités locales. Par ailleurs, les mesures « sans regrets » apportent des bénéfices, quels que soient les scénarios climatiques futurs, et doivent donc être déployées en urgence. Ces actions présentent des avantages non seulement en termes climatiques, mais aussi sociaux et économiques, et peuvent être déployées dès maintenant. Leur mise en œuvre dans les collectivités territoriales doit être accélérée. Cependant, pour que l’adaptation soit effective à l’échelle des collectivités territoriales, une approche systémique doit être adoptée. L’État doit donc également impulser des politiques d’adaptation au niveau territorial, notamment en sensibilisant les acteur·rice·s des collectivités qui sont en première ligne, et en intégrant systématiquement l’enjeu d’adaptation dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements futurs en intégrant les effets du changement climatique ainsi que donner les moyens financiers et humains pour permettre une adaptation juste dont les besoins doivent émaner des collectivités, tout en donnant des caps politiques permettant une acceptabilité de mise en place au niveau local.
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Publié le 15/12/2024 - 19h44
Vic
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
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[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques d’adaptation au changement climatique doit être pleinement reconnu. Ces collectivités constituent l’échelon opérationnel de l’adaptation, traduisant au niveau local les orientations et mesures imposées par l’État. Créer un lien plus étroit entre l’État et les collectivités est indispensable pour faciliter la mise en œuvre concrète de ces politiques. Actuellement, les collectivités manquent de moyens humains et financiers pour répondre aux attentes nationales, ce qui freine leur capacité à s’adapter efficacement. Pour l’instant, les coupes budgétaires et l’absence d’accompagnement obligent les collectivités à assumer seules, et sans un soutien suffisant de la puissance publique, le poids de l’adaptation, créant ainsi des inégalités entre les collectivités et les populations. L’État a un rôle de stratège qu’il « ne joue pas correctement, notamment en fixant des objectifs et en définissant des trajectoires pour les atteindre ». Pour remédier à cette situation, il est impératif d’intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements que l’État alloue aux collectivités. À rebours des politiques actuelles de réduction des budgets locaux, des investissements massifs, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros, sont indispensables pour permettre une adaptation juste et ambitieuse par les collectivités territoriales. Ces financements doivent s’accompagner d’un soutien technique et humain afin de renforcer les capacités locales. Par ailleurs, les mesures « sans regrets » apportent des bénéfices, quels que soient les scénarios climatiques futurs, et doivent donc être déployées en urgence. Ces actions présentent des avantages non seulement en termes climatiques, mais aussi sociaux et économiques, et peuvent être déployées dès maintenant. Leur mise en œuvre dans les collectivités territoriales doit être accélérée. Cependant, pour que l’adaptation soit effective à l’échelle des collectivités territoriales, une approche systémique doit être adoptée. L’État doit donc également impulser des politiques d’adaptation au niveau territorial, notamment en sensibilisant les acteur·rice·s des collectivités qui sont en première ligne, et en intégrant systématiquement l’enjeu d’adaptation dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements futurs en intégrant les effets du changement climatique ainsi que donner les moyens financiers et humains pour permettre une adaptation juste dont les besoins doivent émaner des collectivités, tout en donnant des caps politiques permettant une acceptabilité de mise en place au niveau local.
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Publié le 15/12/2024 - 18h22
BM
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[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
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[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
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Publié le 14/12/2024 - 18h01
melille
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
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[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques d’adaptation au changement climatique doit être pleinement reconnu. Ces collectivités constituent l’échelon opérationnel de l’adaptation, traduisant au niveau local les orientations et mesures imposées par l’État. Créer un lien plus étroit entre l’État et les collectivités est indispensable pour faciliter la mise en œuvre concrète de ces politiques. Actuellement, les collectivités manquent de moyens humains et financiers pour répondre aux attentes nationales, ce qui freine leur capacité à s’adapter efficacement. Pour l’instant, les coupes budgétaires et l’absence d’accompagnement obligent les collectivités à assumer seules, et sans un soutien suffisant de la puissance publique, le poids de l’adaptation, créant ainsi des inégalités entre les collectivités et les populations. L’État a un rôle de stratège qu’il « ne joue pas correctement, notamment en fixant des objectifs et en définissant des trajectoires pour les atteindre ». Pour remédier à cette situation, il est impératif d’intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements que l’État alloue aux collectivités. À rebours des politiques actuelles de réduction des budgets locaux, des investissements massifs, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros, sont indispensables pour permettre une adaptation juste et ambitieuse par les collectivités territoriales. Ces financements doivent s’accompagner d’un soutien technique et humain afin de renforcer les capacités locales. Par ailleurs, les mesures « sans regrets » apportent des bénéfices, quels que soient les scénarios climatiques futurs, et doivent donc être déployées en urgence. Ces actions présentent des avantages non seulement en termes climatiques, mais aussi sociaux et économiques, et peuvent être déployées dès maintenant. Leur mise en œuvre dans les collectivités territoriales doit être accélérée. Cependant, pour que l’adaptation soit effective à l’échelle des collectivités territoriales, une approche systémique doit être adoptée. L’État doit donc également impulser des politiques d’adaptation au niveau territorial, notamment en sensibilisant les acteur·ice·s des collectivités qui sont en première ligne, et en intégrant systématiquement l’enjeu d’adaptation dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements futurs en intégrant les effets du changement climatique ainsi que donner les moyens financiers et humains pour permettre une adaptation juste dont les besoins doivent émaner des collectivités, tout en donnant des caps politiques permettant une acceptabilité de mise en place au niveau local.
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Publié le 14/12/2024 - 17h21
Martine D_P
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[Sensibiliser les élus] : Poursuivre les actions de sensibilisation pour les élus et de formation pour les agents publics des collectivités, y compris en outre-mer.
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
La priorité est d'arreter les projets qui vont dans le sens de l'augmentation des GES du territoire ( par exemple extension des aeroports et developpement du traffic de l'aviation d'affaires, installation de climatiseurs sans rénovation énergétiques, ...) et de réorienter les financements vers les projets qui préparent le territoire aux aléas climatiques et à la raréfaction des énergies fossiles , qui anticipent les évolutions des emplois à risque dans un monde décarboné.
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Publié le 13/12/2024 - 14h47
J. ROSSELLO
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[Sensibiliser les élus] : Poursuivre les actions de sensibilisation pour les élus et de formation pour les agents publics des collectivités, y compris en outre-mer.
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[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
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Publié le 13/12/2024 - 11h09
Lolipop
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[Rendre l’information accessible] : Créer un portail national des impacts du changement climatique pour mettre à disposition de tous les données et analyses d’impact du changement climatique.
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
Point de vigilance sur les guides, les portails sur internet. Il y en a tellement que les citoyens voir les entreprises peuvent être perdues et par conséquence ne pas pouvoir prendre connaissance de toutes les ressources disponibles Il faut intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux. Cela devrait être systématisé. Pour le moment, c’est lors des mises à jour des documents...et par volontariat. Et ainsi, penser bien et non à la mal-adaptation d'où un guide
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Publié le 12/12/2024 - 18h32
mathieunicolas3@gmail.com
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[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
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[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
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