Axe 2 - Assurer la résilience des territoires, des infrastructures et des services essentiels
Le rôle essentiel des collectivités territoriales dans l’adaptation au changement climatique
Les collectivités, par leur rôle d’aménageurs du territoire, sont un maillon essentiel pour réussir le chantier de l’adaptation au changement climatique. Le PNACC propose plusieurs actions afin de doter les collectivités des moyens nécessaires pour adapter leur territoire, selon leurs spécificités.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 18/12/2024 - 16h16
Union nationale des entreprises du paysage
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
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[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
Devant l'urgence climatique et le niveau de mal-adaptation déjà élevé des milieux urbains, toute opération de végétalisation et de désimperméabilisation a nécessairement un effet positif par rapport à l'existant. Il nous semble donc pertinent d'intégrer la végétalisation des villes au socle commun "d'action sans regret". Néanmoins, il est nécessaire de tenir compte des dernières connaissances scientifiques et techniques pour cibler au mieux les projets de végétalisation. L'Etat peut avoir un rôle important pour orienter les financements en ciblant en priorité les territoires qui ont des besoins importants pour s'adapter au changement climatique, et en favorisant les projets les plus vertueux.
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Publié le 18/12/2024 - 14h31
ThomasV
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[Rendre l’information accessible] : Créer un portail national des impacts du changement climatique pour mettre à disposition de tous les données et analyses d’impact du changement climatique.
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[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
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Publié le 18/12/2024 - 13h56
PBn
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[Sensibiliser les élus] : Poursuivre les actions de sensibilisation pour les élus et de formation pour les agents publics des collectivités, y compris en outre-mer.
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[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
Les décideurs politiques locaux doivent comprendre l'intérêt de la démarche Et l'intégrer dans les PLUs ou les SCOTs
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Publié le 17/12/2024 - 16h53
Philippe.Barras
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
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[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
Toute's les propositions sont importantes, et je les choisis toutes ! Pour que l’adaptation soit effective à l’échelle des collectivités territoriales, une approche systémique doit être adoptée. L’État doit donc également impulser des politiques d’adaptation au niveau territorial, notamment en sensibilisant les acteur·ice·s des collectivités qui sont en première ligne, et en intégrant systématiquement l’enjeu d’adaptation dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements futurs en intégrant les effets du changement climatique ainsi que donner les moyens financiers et humains pour permettre une adaptation juste dont les besoins doivent émaner des collectivités, tout en donnant des caps politiques permettant une acceptabilité de mise en place au niveau local.
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Publié le 17/12/2024 - 16h21
carolineD63
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[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
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[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition.
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Publié le 17/12/2024 - 15h30
RECLA92160
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
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[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
- Identifier, à chaque niveau territorial, le territoire adapté, en complétant les territoires administratifs par une approche opportuniste et valorisante avec les territoires voisins. Le but est de coller plus efficacement aux réalités géographiques et économiques. Il y a plusieurs niveaux de territoires, le plus étant un acteur majeur pour penser et conduire l’adaptation, - Créer un cadre administratif assoupli, réimaginé pour l’action locale, donnant plus de souplesse et permettant plus de rapidité d’exécution par les territoires. Par exemple, revoir le code des marchés publics, les modalités de financement et de contrôle des engagements. - Créer et animer une liste des bonnes idées, des normes, des critères pour agir, facilitant tout en encadrant l’action sur les nouveaux territoires hybrides. - Améliorer la coordination top-down des organismes publics en déclinant les actions depuis le Plan, les Sraddett, PLUI, et PLU. Aux acteurs locaux, au bon niveau en fonction du sujet concerné/étudié, de définir le bon périmètre d'action en s'affranchissant des périmètres administratifs actuels. Les acteurs locaux seront souvent le meilleur niveau d'actions avec un programme chiffré et planifié et un contrôle par le niveau supérieur.
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Publié le 16/12/2024 - 19h45
Romane.Lothoré
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
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[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques d’adaptation au changement climatique doit être pleinement reconnu. Ces collectivités constituent l’échelon opérationnel de l’adaptation, traduisant au niveau local les orientations et mesures imposées par l’État. Créer un lien plus étroit entre l’État et les collectivités est indispensable pour faciliter la mise en œuvre concrète de ces politiques. Actuellement, les collectivités manquent de moyens humains et financiers pour répondre aux attentes nationales, ce qui freine leur capacité à s’adapter efficacement. Pour l’instant, les coupes budgétaires et l’absence d’accompagnement obligent les collectivités à assumer seules, et sans un soutien suffisant de la puissance publique, le poids de l’adaptation, créant ainsi des inégalités entre les collectivités et les populations. L’État a un rôle de stratège qu’il « ne joue pas correctement, notamment en fixant des objectifs et en définissant des trajectoires pour les atteindre ». Pour remédier à cette situation, il est impératif d’intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements que l’État alloue aux collectivités. À rebours des politiques actuelles de réduction des budgets locaux, des investissements massifs, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros, sont indispensables pour permettre une adaptation juste et ambitieuse par les collectivités territoriales. Ces financements doivent s’accompagner d’un soutien technique et humain afin de renforcer les capacités locales. Par ailleurs, les mesures « sans regrets » apportent des bénéfices, quels que soient les scénarios climatiques futurs, et doivent donc être déployées en urgence. Ces actions présentent des avantages non seulement en termes climatiques, mais aussi sociaux et économiques, et peuvent être déployées dès maintenant. Leur mise en œuvre dans les collectivités territoriales doit être accélérée. Cependant, pour que l’adaptation soit effective à l’échelle des collectivités territoriales, une approche systémique doit être adoptée. L’État doit donc également impulser des politiques d’adaptation au niveau territorial, notamment en sensibilisant les acteur·rice·s des collectivités qui sont en première ligne, et en intégrant systématiquement l’enjeu d’adaptation dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements futurs en intégrant les effets du changement climatique ainsi que donner les moyens financiers et humains pour permettre une adaptation juste dont les besoins doivent émaner des collectivités, tout en donnant des caps politiques permettant une acceptabilité de mise en place au niveau local.
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Publié le 16/12/2024 - 13h17
SMBVAS - JR
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
Les collectivités locales notamment les EPCI, s’organisent en mutualisant, en se regroupant en syndicats GEMAPIen, en formant techniquement des agents, en essayant de mobiliser des moyens financiers. Cependant, ce travail initié doit être poursuivi et intensifié. De plus, leur pouvoir est faible et elles ne peuvent réussir seules. Les services de l’Etat, les chercheurs, les acteurs locaux doivent jouer leur rôle. Il est très important que chaque acteur joue son rôle et ne joue pas le rôle du voisin. Il est absolument nécessaire de professionnaliser chaque acteur. Les moyens actuels permettent la mise en place d’action mais ceci n’est pas suffisant au vu des enjeux, il est nécessaire d’amplifier ce travail notamment par les syndicats de bassins. Une des premières phases est la prise de conscience des enjeux ce qui passe par la communication et la sensibilisation. La seconde phase est d’évaluer le risque et donc l’urgence à agir car en fonction de ce risque les collectivités devront avoir plus ou moins de pouvoir notamment sur le plan juridique. Cela fait plusieurs siècles que nous aménageons nos milieux aquatiques/humides dans un sens. Le passage dans le réaménagement inverse (qui ne doit pas être systématique mais sur des secteurs prioritaires) va prendre beaucoup de temps. Est-ce que collectivement nous avons ce temps ? L’ambition et les moyens dépendent de cette question. Localement, nous observons des phénomènes importants s’amplifiant rapidement ce qui nous laisse penser que le temps pour l’action est compté ce qui justifierai l’obtention de plus de pouvoir et de moyens pour ces collectivités.
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Publié le 16/12/2024 - 12h19
Verdad
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
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[Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques d’adaptation au changement climatique doit être pleinement reconnu. Ces collectivités constituent l’échelon opérationnel de l’adaptation, traduisant au niveau local les orientations et mesures imposées par l’État. Créer un lien plus étroit entre l’État et les collectivités est indispensable pour faciliter la mise en œuvre concrète de ces politiques. Actuellement, les collectivités manquent de moyens humains et financiers pour répondre aux attentes nationales, ce qui freine leur capacité à s’adapter efficacement. Pour l’instant, les coupes budgétaires et l’absence d’accompagnement obligent les collectivités à assumer seules, et sans un soutien suffisant de la puissance publique, le poids de l’adaptation, créant ainsi des inégalités entre les collectivités et les populations. L’État a un rôle de stratège qu’il « ne joue pas correctement, notamment en fixant des objectifs et en définissant des trajectoires pour les atteindre ». Pour remédier à cette situation, il est impératif d’intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements que l’État alloue aux collectivités. À rebours des politiques actuelles de réduction des budgets locaux, des investissements massifs, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros, sont indispensables pour permettre une adaptation juste et ambitieuse par les collectivités territoriales. Ces financements doivent s’accompagner d’un soutien technique et humain afin de renforcer les capacités locales. Par ailleurs, les mesures « sans regrets » apportent des bénéfices, quels que soient les scénarios climatiques futurs, et doivent donc être déployées en urgence. Ces actions présentent des avantages non seulement en termes climatiques, mais aussi sociaux et économiques, et peuvent être déployées dès maintenant. Leur mise en œuvre dans les collectivités territoriales doit être accélérée. Cependant, pour que l’adaptation soit effective à l’échelle des collectivités territoriales, une approche systémique doit être adoptée. L’État doit donc également impulser des politiques d’adaptation au niveau territorial, notamment en sensibilisant les acteur·rice·s des collectivités qui sont en première ligne, et en intégrant systématiquement l’enjeu d’adaptation dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements futurs en intégrant les effets du changement climatique ainsi que donner les moyens financiers et humains pour permettre une adaptation juste dont les besoins doivent émaner des collectivités, tout en donnant des caps politiques permettant une acceptabilité de mise en place au niveau local.
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Publié le 16/12/2024 - 10h24
Michel
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[Sensibiliser les élus] : Poursuivre les actions de sensibilisation pour les élus et de formation pour les agents publics des collectivités, y compris en outre-mer.
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[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
Il faut limiter le "bétonnage" intensif ou prévoir des moyens de captage adaptés en évaluant les débits foturs à collecter
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