Axe 3 - Adapter les activités humaines : assurer la souveraineté alimentaire, économique et énergétique de notre pays à +4°C
Développer la résilience des entreprises face au changement climatique
Les entreprises sont exposées aux aléas climatiques (moyens de production, salariés, sources d’approvisionnement…) mais ont la capacité de planifier et de mettre en œuvre des solutions d’adaptation.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 21/12/2024 - 14h31
Cedric
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[Financement] : Prendre en compte les enjeux d’adaptation dans les dispositifs d’aides publiques aux entreprises.
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[Aménagement horaires] : Promouvoir l’aménagement des horaires de travail ou l’évolution de certaines méthodes de travail face aux risques (notamment de fortes chaleurs).
L’économie française n’est pas préparée à faire face aux conséquences du changement climatique, qui sont pourtant déjà perceptibles. Les entreprises tardent à s’adapter et ce sont les travailleurs les plus précaires, qui en subissent les premières conséquences. Un rapport d’Oxfam révèle que 36 % des travailleur⸱euse⸱s en France sont exposé⸱e⸱s à des risques liés à la chaleur, et les accidents mortels se multiplient. En 2023, la Direction Générale du Travail a recensé 11 accidents du travail mortels potentiellement liés à des vagues de chaleur. Or ce sont les professions les plus précaires, souvent exercées en extérieur ou dans des conditions difficiles, qui sont touchées en premier, exacerbant ainsi les inégalités. Par exemple, les secteurs de l’agriculture, du bâtiment ou du soin sont déjà gravement impactés. Ces chiffres soulignent l’urgence de repenser en profondeur le droit du travail afin de protéger efficacement tous les salariés face aux effets croissants du dérèglement climatique. L’aménagement des horaires est donc indispensable mais n’est qu’un premier pas, qui doit s’accompagner d’autres mesures d’adaptation dans le droit du travail. Dans ce contexte, l’État ne peut plus se permettre de continuer à financer ou subventionner des entreprises qui ignorent ces enjeux dans leur stratégie et qui ne prennent aucune mesure pour s’adapter. Non seulement ces entreprises risquent de disparaître à moyen terme, mais elles aggravent également la situation. Toutes les entreprises doivent être progressivement alignées avec la TRACC. Elles devront également prévenir tout risque d’accroissement de la vulnérabilité d’un territoire. Les aides publiques devraient donc être strictement conditionnées à des critères intégrant l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques environnementaux. Cependant, des mesures complémentaires s’avèrent indispensables : l’obligation des plans d’adaptation pour toutes les entreprises, la structuration des filières…
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Publié le 21/12/2024 - 12h42
Hugo35
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[Planification] : Instaurer progressivement l’obligation pour les entreprises stratégiques d’élaborer un plan d’adaptation afin de garantir la pérennité de leurs activités et investissements.
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[Financement] : Prendre en compte les enjeux d’adaptation dans les dispositifs d’aides publiques aux entreprises.
L’économie française n’est pas préparée à faire face aux conséquences du changement climatique, qui sont pourtant déjà bien perceptibles. Les entreprises tardent à s’adapter, et ce sont les travailleur⸱euse⸱s les plus précaires, qui en subissent les premières conséquences. Dans ce contexte, l’État ne peut plus se permettre de continuer à financer ou subventionner des entreprises qui ignorent ces enjeux dans leur stratégie et qui ne prennent aucune mesure pour s’adapter. Non seulement ces entreprises risquent de disparaître à moyen terme, mais elles aggravent également la situation. Toutes les entreprises doivent être progressivement alignées avec la TRACC. Elles devront également prévenir tout risque d’accroissement de la vulnérabilité d’un territoire. Les aides publiques devraient donc être strictement conditionnées à des critères intégrant l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques environnementaux. Cependant, des mesures complémentaires s’avèrent indispensables : l’obligation des plans d’adaptation pour toutes les entreprises, la structuration des filières… Toutes les actions présentées doivent être mises en œuvre et le choix de 2 actions prioritaires est injustifié. Doit être aussi répondu en priorité à la protection des travailleurs en période de canicule. 36 % des travailleur⸱euse⸱s en France sont exposé⸱e⸱s à des risques liés à la chaleur, et les accidents mortels se multiplient (cf rapport OXFAM https://www.oxfamfrance.org/rapports/changement-climatique-nous-ne-somm… Ce sont les professions les plus précaires, souvent exercées en extérieur ou dans des conditions difficiles, qui sont touchées en premier, exacerbant ainsi les inégalités. Par exemple, les secteurs de l’agriculture, du bâtiment ou du soin sont déjà gravement impactés. Il est urgent de repenser en profondeur le droit du travail afin de protéger efficacement tous les salariés face aux effets croissants du dérèglement climatique. L’aménagement des horaires est donc indispensable mais n’est qu’un premier pas, qui doit s’accompagner d’autres mesures d’adaptation dans le droit du travail.
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Publié le 20/12/2024 - 17h33
E.Soncourt
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[Financement] : Prendre en compte les enjeux d’adaptation dans les dispositifs d’aides publiques aux entreprises.
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[Aménagement horaires] : Promouvoir l’aménagement des horaires de travail ou l’évolution de certaines méthodes de travail face aux risques (notamment de fortes chaleurs).
L’économie française n’est pas préparée à faire face aux conséquences du changement climatique, qui sont pourtant déjà perceptibles. Les entreprises tardent à s’adapter, et ce sont les travailleur⸱euse⸱s les plus précaires, qui en subissent les premières conséquences. Un rapport d’Oxfam révèle que 36 % des travailleur⸱euse⸱s en France sont exposé⸱e⸱s à des risques liés à la chaleur, et les accidents mortels se multiplient. En 2023, la Direction Générale du Travail a recensé 11 accidents du travail mortels potentiellement liés à des vagues de chaleur. Or ce sont les professions les plus précaires, souvent exercées en extérieur ou dans des conditions difficiles, qui sont touchées en premier, exacerbant ainsi les inégalités. Par exemple, les secteurs de l’agriculture ou du bâtiment sont déjà gravement impactés. Ces chiffres soulignent l’urgence de repenser en profondeur le droit du travail afin de protéger efficacement tous les salariés face aux effets croissants du dérèglement climatique. L’aménagement des horaires est donc indispensable mais n’est qu’un premier pas, qui doit s’accompagner d’autres mesures d’adaptation dans le droit du travail. Dans ce contexte, l’État ne peut plus se permettre de continuer à financer ou subventionner des entreprises qui ignorent ces enjeux dans leur stratégie et qui ne prennent aucune mesure pour s’adapter. Non seulement ces entreprises risquent de disparaître à moyen terme, mais elles aggravent également la situation. Toutes les entreprises doivent être progressivement alignées avec la TRACC. Elles devront également prévenir tout risque d’accroissement de la vulnérabilité d’un territoire. Les aides publiques devraient donc être strictement conditionnées à des critères intégrant l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques environnementaux. Cependant, des mesures complémentaires s’avèrent indispensables : l’obligation des plans d’adaptation pour toutes les entreprises, la structuration des filières…
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Publié le 19/12/2024 - 19h44
Marie Catteau
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[Financement] : Prendre en compte les enjeux d’adaptation dans les dispositifs d’aides publiques aux entreprises.
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[Aménagement horaires] : Promouvoir l’aménagement des horaires de travail ou l’évolution de certaines méthodes de travail face aux risques (notamment de fortes chaleurs).
L’économie française n’est pas préparée à faire face aux conséquences du changement climatique, qui sont pourtant déjà perceptibles. Les entreprises tardent à s’adapter, et ce sont les travailleur⸱euse⸱s les plus précaires, qui en subissent les premières conséquences. Un rapport d’Oxfam révèle que 36 % des travailleur⸱euse⸱s en France sont exposé⸱e⸱s à des risques liés à la chaleur, et les accidents mortels se multiplient. En 2023, la Direction Générale du Travail a recensé 11 accidents du travail mortels potentiellement liés à des vagues de chaleur. Or ce sont les professions les plus précaires, souvent exercées en extérieur ou dans des conditions difficiles, qui sont touchées en premier, exacerbant ainsi les inégalités. Par exemple, les secteurs de l’agriculture, du bâtiment ou du soin sont déjà gravement impactés. Ces chiffres soulignent l’urgence de repenser en profondeur le droit du travail afin de protéger efficacement tous les salariés face aux effets croissants du dérèglement climatique. L’aménagement des horaires est donc indispensable mais n’est qu’un premier pas, qui doit s’accompagner d’autres mesures d’adaptation dans le droit du travail. Dans ce contexte, l’État ne peut plus se permettre de continuer à financer ou subventionner des entreprises qui ignorent ces enjeux dans leur stratégie et qui ne prennent aucune mesure pour s’adapter. Non seulement ces entreprises risquent de disparaître à moyen terme, mais elles aggravent également la situation. Toutes les entreprises doivent être progressivement alignées avec la TRACC. Elles devront également prévenir tout risque d’accroissement de la vulnérabilité d’un territoire. Les aides publiques devraient donc être strictement conditionnées à des critères intégrant l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques environnementaux. Cependant, des mesures complémentaires s’avèrent indispensables : l’obligation des plans d’adaptation pour toutes les entreprises, la structuration des filières…
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Publié le 19/12/2024 - 17h57
Philippe.Barras
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[Financement] : Prendre en compte les enjeux d’adaptation dans les dispositifs d’aides publiques aux entreprises.
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[Aménagement horaires] : Promouvoir l’aménagement des horaires de travail ou l’évolution de certaines méthodes de travail face aux risques (notamment de fortes chaleurs).
Toutes les propositions sont à mettre en oeuvre. Les aides publiques devraient donc être strictement conditionnées à des critères intégrant l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques environnementaux. Cependant, des mesures complémentaires s’avèrent indispensables : l’obligation des plans d’adaptation pour toutes les entreprises, la structuration des filières…
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Publié le 19/12/2024 - 15h50
Laurent Reynaud
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[Financement] : Prendre en compte les enjeux d’adaptation dans les dispositifs d’aides publiques aux entreprises.
Le gouvernement entend conditionner le recours à l’activité partielle et priver de ce précieux soutien les salariés et les entreprises basées en station de montagne qui y auraient trop souvent recours. C'est méconnaître les enjeux. Du fait de leurs dispositions conventionnelles et accords d’entreprises, les entreprises des stations ont rarement recours à l’activité partielle. En effet, soit la neige est là et il y a du travail pour tous, soit la neige n’est pas encore arrivée, et les entreprises évitent quand même au maximum de recourir à l’activité partielle. Elles déploient une grande palette de mesures organisationnelles : mise en place d’activités hors neige, prise des congés payés et récup, report d’embauche pour les saisonniers, etc. Rappelons aussi que les dates d’ouverture prévisionnelles sont arrêtées au regard de l’enneigement des 10 dernières années, ce qui permet d’adapter en permanence l’activité prévisionnelle à l’activité réellement constatée dans les années récentes. L’utilisation de l’activité partielle en station de montagne reste donc parcimonieuse, et peu couteuse en année moyenne pour l’Etat (prise en charge de 36% du salaire dans le cadre de ce dispositif). Pour autant, l’existence de ce soutien ultime est très important pour les salariés comme pour les entreprises, car cela permet à tous de prendre des engagements (durée minimale de saison notamment) en sachant qu’en cas de déficit exceptionnel de neige et après épuisement de toutes les possibilités de report, l’entreprise et le salarié pourront avoir un soutien ultime de la part de l’Etat. A contrario, la disparition de ce dispositif pourrait contraindre des stations à la fermeture et faire perdre à tout le territoire les recettes sociales et fiscales directement induites par l’activité de la station. Le coût de l’activité partielle pour l’Etat est bien moindre que la perte liée à ces recettes sociales et fiscales.
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Publié le 18/12/2024 - 20h03
ac945
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[Planification] : Instaurer progressivement l’obligation pour les entreprises stratégiques d’élaborer un plan d’adaptation afin de garantir la pérennité de leurs activités et investissements.
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[Financement] : Prendre en compte les enjeux d’adaptation dans les dispositifs d’aides publiques aux entreprises.
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Publié le 18/12/2024 - 16h38
ThomasV
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[Structuration des filières] Mobiliser les filières au sein du Conseil national de l’industrie pour faciliter l’appropriation des outils de l’adaptation, le partage d’expériences et définir les travaux à mener en commun au sein des filières.
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[Financement] : Prendre en compte les enjeux d’adaptation dans les dispositifs d’aides publiques aux entreprises.
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Publié le 18/12/2024 - 14h10
PBn
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[Planification] : Instaurer progressivement l’obligation pour les entreprises stratégiques d’élaborer un plan d’adaptation afin de garantir la pérennité de leurs activités et investissements.
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[Aménagement horaires] : Promouvoir l’aménagement des horaires de travail ou l’évolution de certaines méthodes de travail face aux risques (notamment de fortes chaleurs).
Protéger les travailleurs à risque, et forcer les entreprises à implémenter des plans d'adaptation (s'appuyer sur les CSE pour des plans co-construits)
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Publié le 17/12/2024 - 16h37
carolineD63
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[Planification] : Instaurer progressivement l’obligation pour les entreprises stratégiques d’élaborer un plan d’adaptation afin de garantir la pérennité de leurs activités et investissements.
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[Structuration des filières] Mobiliser les filières au sein du Conseil national de l’industrie pour faciliter l’appropriation des outils de l’adaptation, le partage d’expériences et définir les travaux à mener en commun au sein des filières.
L’économie française n’est pas préparée à faire face aux conséquences du changement climatique, qui sont pourtant déjà perceptibles. Les entreprises tardent à s’adapter, et ce sont les travailleur⸱euse⸱s les plus précaires, qui en subissent les premières conséquences.
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