Axe 2 - Assurer la résilience des territoires, des infrastructures et des services essentiels
Préserver la ressource en eau
Le changement climatique a un impact fort et croissant sur la ressource en eau, tant en quantité qu’en qualité. Il est nécessaire de construire des solutions d’adaptation structurelles pour répondre à cette évolution.
Selon vous, parmi les actions suivantes, lesquelles devraient être priorisées ?

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Publié le 13/12/2024 - 14h55
J. ROSSELLO
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[Outiller] : Développer des outils pour passer d’une politique de réaction à la crise à une politique d’anticipation des sécheresses.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
Pourquoi utilisons-nous de l’eau (potable!) dans nos toilettes, pour remplir des piscines utilisées quelques jours/an, arroser des pelouses artificielles (golf…), irriguer des cultures inadaptées à notre climat puisqu’il faut les arroser (maïs…) etc…
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Publié le 12/12/2024 - 18h34
mathieunicolas3@gmail.com
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
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Publié le 12/12/2024 - 13h12
Fabienne
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
Toutes ces mesures doivent mise en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pénuries d’eau, avec leurs répercussions sur l’agriculture, le tourisme, l’industrie et d’autres secteurs, figurent parmi les quatre principaux risques liés au changement climatique identifiés par le GIEC pour la France. Pourtant, la gestion de l’eau en France demeure largement réactive, se limitant à des réponses ponctuelles après des catastrophes climatiques. Cette approche est insuffisante face à l’ampleur des enjeux, et ses conséquences touchent inégalement les populations. Par exemple, à Mayotte, la sécheresse de 2023 a gravement affecté l’accès à l’eau et à l’assainissement, provoquant la fermeture d’écoles et d’hôpitaux ainsi qu’une recrudescence de maladies, en particulier parmi les populations déjà précarisées. Pour répondre à ces défis, il est essentiel de passer à une approche systémique de la gestion de l’eau, pour prévenir les risques de raréfaction et de dégradation de la ressource. Cette transition nécessite d’éviter les projets de maladaptation, tels que les mégabassines, qui, au lieu de résoudre les problèmes structurels, les aggravent. L’État doit conditionner les financements futurs à des initiatives intégrant pleinement la nécessité d’adaptation au changement climatique.
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Publié le 11/12/2024 - 18h22
antonin.muesser
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
Toutes ces mesures doivent mise en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pénuries d’eau, avec leurs répercussions sur l’agriculture, le tourisme, l’industrie et d’autres secteurs, figurent parmi les quatre principaux risques liés au changement climatique identifiés par le GIEC pour la France. Pourtant, la gestion de l’eau en France demeure largement réactive, se limitant à des réponses ponctuelles après des catastrophes climatiques. Cette approche est insuffisante face à l’ampleur des enjeux, et ses conséquences touchent inégalement les populations. Par exemple, à Mayotte, la sécheresse de 2023 a gravement affecté l’accès à l’eau et à l’assainissement, provoquant la fermeture d’écoles et d’hôpitaux ainsi qu’une recrudescence de maladies, en particulier parmi les populations déjà précarisées. Pour répondre à ces défis, il est essentiel de passer à une approche systémique de la gestion de l’eau, pour prévenir les risques de raréfaction et de dégradation de la ressource. Cette transition nécessite d’éviter les projets de maladaptation, tels que les mégabassines, qui, au lieu de résoudre les problèmes structurels, les aggravent. L’État doit conditionner les financements futurs à des initiatives intégrant pleinement la nécessité d’adaptation au changement climatique. Un investissement accru dans le secteur de l’eau est également indispensable. Selon le syndicat des industriels de l’eau et de l’assainissement, environ 2 milliards d’euros par an sont nécessaires pour la rénovation et l’entretien du réseau d’eau potable. En parallèle, la dépollution des eaux souterraines, essentielle pour assurer une ressource durable, représenterait un coût d’au moins 522 milliards d’euros. Par ailleurs, l’adaptation dans le domaine de l’eau implique de mieux encadrer les pratiques des acteurs privés, qui accaparent une part importante de cette ressource en France, notamment dans l’industrie, l’agriculture, ou encore pour la production d’eau en bouteille. Une régulation plus stricte est nécessaire pour garantir que leurs prélèvements et usages soient compatibles avec les réalités climatiques futures. Au-delà donc de la surveillance des prélèvements, il incombe d’empêcher les prélèvements illégaux et de réguler le secteur privé. Enfin, une attention particulière doit être portée à l’agriculture, qui consomme environ 70 % de l’eau disponible. Ce secteur doit évoluer pour s’adapter à la raréfaction des ressources, notamment en adoptant des pratiques agro écologiques, moins gourmandes en eau. Une transformation profonde du modèle agricole est donc incontournable pour préserver cette ressource vitale.
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Publié le 11/12/2024 - 17h15
lodimaster
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[Planifier] : Planifier la gestion structurelle de l’eau et la gestion de crise en intégrant le climat futur.
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[Outiller] : Développer des outils pour passer d’une politique de réaction à la crise à une politique d’anticipation des sécheresses.
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Publié le 10/12/2024 - 17h26
ageorges.celine@gmail.com
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[Agir sur la gouvernance] : Adapter au climat futur la gouvernance et les financements de la gestion de l’eau.
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[Innover] : Développer les solutions de dessalement de l’eau de mer.
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Publié le 10/12/2024 - 14h32
cecile.hermille@gmail.com
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[Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
Il va nous falloir revenir à la notion d'essentiel ou non comme ,pendant le covid et j'en suis désolée mais le ski, le golf notamment ne sont pas essentiels à la nation. Leurs prelevements d'eau se fait au détriment des autres usagers pour des activités de loisirs et pour seulement quelques milliers de personnes.
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Publié le 10/12/2024 - 13h53
louise.hurtel
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[Protéger] : Protéger les captages* dans un contexte de changement climatique. (* Captages : un ouvrage de prélèvement exploitant une ressource en eau, que ce soit en surface (prise d'eau en rivière) ou dans le sous-sol (forage ou puits)).
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
Il faut revoir complètement nos politiques publiques sur la ressource en eau. L'agriculture et l'industrie doivent être aidées à transitionner pour arrêter d'utiliser trop d'eau pour leur culture et production. Il faut adapter nos modèles et nos besoins en gardant à l'esprit que cette ressource va manquer. Il faut produire autrement.
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Publié le 09/12/2024 - 20h35
martine J
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[Protéger] : Protéger les captages* dans un contexte de changement climatique. (* Captages : un ouvrage de prélèvement exploitant une ressource en eau, que ce soit en surface (prise d'eau en rivière) ou dans le sous-sol (forage ou puits)).
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[Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.
Toutes ces mesures doivent mise en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Les pénuries d’eau, avec leurs répercussions sur l’agriculture, le tourisme, l’industrie et d’autres secteurs, figurent parmi les quatre principaux risques liés au changement climatique identifiés par le GIEC pour la France. Pourtant, la gestion de l’eau en France demeure largement réactive, se limitant à des réponses ponctuelles après des catastrophes climatiques. Cette approche est insuffisante face à l’ampleur des enjeux, et ses conséquences touchent inégalement les populations. Par exemple, à Mayotte, la sécheresse de 2023 a gravement affecté l’accès à l’eau et à l’assainissement, provoquant la fermeture d’écoles et d’hôpitaux ainsi qu’une recrudescence de maladies, en particulier parmi les populations déjà précarisées. Pour répondre à ces défis, il est essentiel de passer à une approche systémique de la gestion de l’eau, pour prévenir les risques de raréfaction et de dégradation de la ressource. Cette transition nécessite d’éviter les projets de maladaptation, tels que les mégabassines, qui, au lieu de résoudre les problèmes structurels, les aggravent. L’État doit conditionner les financements futurs à des initiatives intégrant pleinement la nécessité d’adaptation au changement climatique.
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Publié le 09/12/2024 - 16h12
m'BAKA
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[Planifier] : Planifier la gestion structurelle de l’eau et la gestion de crise en intégrant le climat futur.
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[Outiller] : Développer des outils pour passer d’une politique de réaction à la crise à une politique d’anticipation des sécheresses.
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