2024 - 18h33

florentpirot

[Rafraichissement] : Développer les réseaux urbains de froid pour se protéger contre les risques liés aux fortes chaleurs dans les logements.
[Populations précaires] : Protéger les personnes précaires contre les risques liés aux fortes chaleur (ex. rénovation thermique des centres d’accueil et d’hébergement d’urgence, rénovation thermique des centres pénitenciers).

Les arbres par leur photosynthèse convertissent l'énergie et le CO2 en froid, car la photosynthèse est ENDOTHERMIQUE. Ceci permet aux forêts d'être une source naturelle de refroidissement thermique, ce qui s'observe facilement - lire cet article peer reviewé https://unisciencepub.com/wp-content/uploads/2024/08/Why-CO2-Emissions-… Le CO2 en tant que tel, comme le montre cet article, est de moins en moins une source de réchauffement car il est émis par des moteurs à efficience énergétique de plus en plus forte, les diesels par exemple ont dépassé les 50% en 2020. On arrive donc à des émissions de "CO2 froid" qui en combinaison avec l'endothermie de la photosynthèse refroidissent le climat. Végétaliser plus est donc la solution essentielle pour éliminer les fortes vagues de chaleur. Il ne faut pas négliger non plus la contribution de l'agriculture pendant la haute saison (jusqu'à la récolte des plantes), avec la possibilité de semer des plantes comme le trèfle, la féverole, la vesce commune... fin août avec une destruction fin novembre et des semis de blé type Lona fin décembre, pour avoir de la photosynthèse toute l'année. Je mentionne les populations précaires : il est important d'amener de la végétalisation dans les quartiers précaires, les cités HLM notamment, pour les protéger eux-elles aussi des effets ilôts de chaleur, et accroître donc le refroidissement du climat, qui s'observe déjà localement : - Neiges en septembre cette année sur les Alpes - Refroidissement de l'Atlantique équatorial, "inexpliqué" https://www.newscientist.com/article/2444394-part-of-the-atlantic-is-co… (zone de refroidissement incompatible avec le scénario de l'"effondrement de l'AMOC") - Prise des glaces trois semaines en avance dans l'Arctique cette année https://gcaptain.com/early-winter-ice-halts-arctic-shipping-traffic-wee… Il existe un scénario catastrophe dans lequel nous pourrions avoir beaucoup de réchauffement mais il faudrait par exemple pour cela une continuation de la réduction des émissions de CO2 qui mettrait donc de grosses entraves à la photosynthèse. J'ai clairement montré dans mon article peer-reviewé en lien plus haut que le CO2 aujourd'hui commence à refroidir le climat dans les zones technologiquement les plus avancées où les moteurs sont les plus efficients, d'autant que j'avais déjà montré dans cet autre article peer-reviewé https://pubs.sciepub.com/ijp/7/4/3/index.html que l'effet de serre est lié aux téphras volcaniques capturant la chaleur émise par les industries humaines et les moteurs. La géothermie (qui permet de dépressuriser les volcans et de réduire donc le risque éruptif global) est donc un autre point essentiel pour éviter les fortes vagues de chaleur. L'efficience énergétique enfin doit être universelle, il faut penser notamment aux centrales nucléaires qui n'ont à la base que 30% d'efficacité énergétique et perdent donc 70% de leur énergie dans la nature (lire l'article IJP 7-4-3 à ce sujet) même si en France des efforts ont déjà été faits sur le sous-critique dans les centrales nucléaires (qui permet une meilleure efficience énergétique...) depuis la publication de mon article - il faut continuer sur cette bonne voie.

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