Publié le 26/12/2024 - 22h34
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[Planifier] : Etablir des plans d’adaptation des infrastructures et services de transport (trains, autoroutes, transports en commun, aéroports…) et planifier les travaux d’adaptation des infrastructures actuelles selon leur caractère prioritaire.
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[Débattre] : Discuter localement du niveau de service attendu (acceptabilité d’interruptions temporaires et/ou de dégradation de service sur certaines infrastructures par exemple en cas d’inondations ou de fortes chaleurs, ou encore de tempêtes (submersion).
Sur la base d'un diagnostic précis des vulnérabilités, les plans d'adaptation doivent rester flexibles pour intégrer les évolutions climatiques, influencées par les niveaux d’émissions de gaz à effet de serre (GES), ainsi que leurs variations à l’échelle locale. Les responsabilités doivent être à la fois partagées et clairement définies, afin de dissiper les craintes de certains acteurs face au risque de devoir assumer une part disproportionnée des impacts. Certaines infrastructures, telles que des routes en zones montagneuses ou celles exposées à la montée du niveau de la mer, pourraient ne pas être adaptables. Il est donc essentiel de poser la question du niveau de service attendu pour les itinéraires les plus vulnérables. Cela nécessite un temps de diagnostic approfondi suivi d’un débat collectif, afin d’éviter des décisions prises dans l’urgence. Le niveau de service attendu doit être un choix politique. Les politiques d’entretien et de maintenance qui en découlent doivent ensuite être planifiées et budgétées en cohérence avec ces priorités.
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