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Publié le 25/10/2024 - 18h29

bleonie78@protonmail.com

  • [Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.

Pour protéger les villes des inondations et améliorer la qualité de vie urbaine, il est essentiel de développer des routes et des revêtements qui permettent l'infiltration de l'eau de pluie dans le sol. Ces surfaces perméables réduisent le ruissellement, aident à recharger les nappes phréatiques et diminuent les risques de saturation des systèmes d’évacuation. En parallèle, "débétonner" autant que possible et intégrer davantage de végétation en ville sont des mesures incontournables pour renforcer la résilience face aux intempéries et aux vagues de chaleur. Un décret pourrait par exemple obliger les communes à végétaliser les terre-pleins centraux souvent recouverts de gravier ou de béton, en y plantant des herbes, des arbustes ou même des arbres, qui absorbent l’eau et rafraîchissent l’air. De plus, planter des arbres le long des routes aide à capter les eaux de pluie et réduit le phénomène d’îlot de chaleur urbain. D’autres initiatives simples incluent la création de jardins de pluie, petits aménagements végétalisés qui captent et retiennent l’eau temporairement en cas de fortes pluies. Des toitures végétalisées sur les bâtiments municipaux ou des zones de parcs urbains aménagées avec des sols perméables sont aussi des options efficaces. Enfin, transformer des places de stationnement en dalles alvéolaires végétalisées ou en pavés perméables permettrait de limiter encore davantage les surfaces imperméables en ville. Ces aménagements offrent des solutions durables et participent à un environnement plus sain, en rendant les villes plus agréables, plus fraîches et mieux adaptées aux changements climatiques.