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Publié le 24/12/2024 - 10h42

rouchy.fabienne@orange.fr

  • [Planifier] : Etablir des plans d’adaptation des infrastructures et services de transport (trains, autoroutes, transports en commun, aéroports…) et planifier les travaux d’adaptation des infrastructures actuelles selon leur caractère prioritaire.

  • [Recenser] : Recenser les actions d’adaptation menées au niveau local pour engager un débat sur les actions complémentaires à apporter et leur gouvernance.

Cette mesure vise à adapter les infrastructures de transport face aux aléas climatiques, avec des plans d’action régionaux et des études de vulnérabilité. Le transport est le principal contributeur d’émissions de gaz à effet de serre. Pour la CGT, qu’il s’agisse de transporter des hommes et des femmes ou d’acheminer les marchandises, le droit au transport nécessite une vision globale que seule la maîtrise publique, via des services publics, peut garantir. Celle-ci doit être assurée par la création d’un pôle public de transports de voyageurs et de marchandises. Cela implique que les moyens de transports soient accessibles. Pour la CGT, il est nécessaire de développer des infrastructures de transport décarboné : • Mettre en place un moratoire immédiat sur le démantèlement du Fret SNCF ; • Acter un plan d’investissement public de 100 Md€ pour le ferroviaire sur 10 ans (ce plan, annoncé il y a plusieurs mois par le Gouvernement, n’est pas financé et les dernières informations semblent indiquer que la SNCF devra finalement trouver seule ces financements) ; • Instaurer une tarification sociale et environnementale obligatoire dans le transport routier de marchandises permettant de faire payer le juste coût du transport qui intègre le respect des règles sociales (conditions de travail, rémunération…) et le coût environnemental (coûts externes) ; • Mettre en place un plan stratégique de développement des filières de production du matériel des transports roulants et navigants de voyageurs et de marchandises en France, en phase avec les objectifs de baisse des émissions de GES ; • Nationaliser les concessions d’autoroute et utiliser la manne financière qu’elles génèrent pour l’entretien et le développement des infrastructures de transport et de l’offre de transport de voyageurs ; • Mettre en place des opérateurs publics et multimodaux sur l’ensemble des réseaux de transport de voyageurs et de marchandises articulés aux infrastructures maritimes, fluviales et portuaires. • Là où cela est possible, rénover ou développer les infrastructures de transport fluvial de marchandises et de personnes, beaucoup moins émetteur de CO2 et moins consommateur d’énergie que le transport routier ; • Renforcer les offres de mobilité dites « douces », inclusives et accessibles à toutes et tous.