Publié le 22/12/2024 - 16h32
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[Conditions de travail] : Mieux se protéger contre les risques liés aux fortes chaleurs au travail par la modification du code du travail (ex. nouvelles obligations de prévention pour les employeurs en cas de fortes chaleurs, nouveaux pouvoirs d’intervention de l’inspection du travail en période de canicule, développement des équipements de protection individuelle adaptés aux fortes chaleurs).
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[Bâtiments publics] : Intégrer le confort d’été dans la rénovation thermique des bâtiments publics.
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[Populations précaires] : Protéger les personnes précaires contre les risques liés aux fortes chaleur (ex. rénovation thermique des centres d’accueil et d’hébergement d’urgence, rénovation thermique des centres pénitenciers).
Conditions de travail : Le mal-travail est déjà très présent en France (avant même l'arrivée du dérèglement climatique, et surtout par l'emprise de l'idéologie néo-libérale sur notre société). Le dérèglement climatique sera de nature à l'accroitre, et il faudra absolument le prévenir. C'est d'autant plus nécessaire que la transition écologique est créatrice d'emplois, et ces derniers seront nécessaires pour mener à bien la transition. Maintenir des conditions de travail au rabais comme actuellement, et jusqu'à 64 à 67 ans, augmentera les risques d'échec de cette transition. Bâtiments publics : Dans cette objectif, il faut déployer massivement les méthodes passives de maintenir la fraîcheur dans les locaux (maintenir l'inertie thermique dans l'enveloppe, en privilégiant l'isolation par l'extérieur ; n'envisager la climatique qu'en dernier recourt, et ne l'admettre que sur des locaux bien isolés et à bonne étanchéité à l'air). Aussi, il faudra prioriser les locaux à forte fréquentation, comme les écoles et hôpitaux (et cela n'ira pas sans une remise en bon état des systèmes de santé et d'instruction, donc pas sans sortir de l'idéologie néo-libérale qui mène à des économies délétères sur tous les services publics). Populations précaires : elles sont déjà les plus vertueuses dans leurs comportements écologiques et leurs bilans carbone, souvent sans en être conscientes ; les protéger aussi face au dérèglement climatique est normal. Albert Camus disait : "La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, c'est la protection de la minorité." Enfin, toutes ces mesures sont à déployer. Il n'y aucune raison de les opposer. L'origine du problème est systémique, la résolution doit être systémique.
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