Publié le 20/12/2024 - 17h02
-
[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
-
[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. Il n’y a pas d’analyse sur les inégalités vis à vis du risque "inondation". Pourtant, les ménages modestes et les groupes marginalisés sont plus durement touchés par les inondations. Les 20% les plus riches sont plus adaptés aux inondations pluviales / fluviales que les 20% les plus pauvres en Europe. De plus, si il semble essentiel que les documents permettant la lutte contre les inondations (PPRN ou plus largement PAPI) soient mis à jour de référentiels, il y a aussi un enjeu à repenser l’ensemble du territoire à l’aune des conséquences à venir. La réponse au risque d’inondation nécessite aussi de conjuguer des mesures de protection des immeubles et des opérations de « désimperméabilisation » des sols conduites à l’échelle des centres urbains, et lever les obstacles qui empêchent la mise en place de telles mesures, en prenant en compte, qu’à la fin, ce sont les personnes souffrant déjà d'inégalités qui sont surexposées. La culture du risque doit infuser au sein des espaces pour faire connaître les conséquences auxquelles sont confrontés les citoyen.nes. Je pense que cela n’est pas suffisamment traité par l’Etat. Il y a des manques, y compris en Outre-mer, plus habitués que la métropole à des aléas extrêmes. Par exemple, aucun exercice de sensibilisation et d’information du public n’a, jusqu’à présent, été organisé en Nouvelle-Calédonie.
Partager la page
Soutiens