Publié le 20/11/2024 - 17h19
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[Prévention collective] : Intégrer le climat futur dans la cartographie des risques d’inondation et revoir l’aménagement du territoire.
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[Comportements] : Développer la culture du risque pour préparer la population à faire face à l’évolution des risques naturels due au changement climatique.
On peut craindre les inondations par les vagues submersions du fait de l'élévation du niveau des mers et des océans mais comme l'illustre la catastrophe de Valence en Espagne, c'est plutôt par le débordement de rivières en crue et parfois conjugué aux coefficients des fortes marées(AA hauts de France) que le pire peut advenir. Aussi le choix de reculer le trait de côte et son urbanisation est pertinent. Pour ce qui concerne l'amont, c'est en effet tout l'aménagement du territoire qui est a entreprendre. Quelle agriculture permet d'absorber le plus d'eau, quelle forêt absorbe le plus d'eau et capte le plus de CO2, à combien de distance des émissaires doit on construire, quels dispositifs de rétentions doivent être mis en place? Mais aussi la conservation et la restauration des zones humides(marais)véritables zones tampons sont à privilégier. Concernant la culture du risque(données Croix-Rouge Française) 40% de la population est formée aux premiers secours, et 44 millions de Français sont exposés aux risques d'inondation. Et 20 à 50% des personnes exposées ont un risque de développer des troubles psychologiques. 75% des français ne se sentent pas bien préparés face aux inondations! Les élus communaux(et intercommunaux) ont le devoir de communiquer davantage sur les risques (via le portail Géorisques), sur les kits d'urgence, sur les documents des risques majeurs majeurs(DICRIM). Il serait souhaitable d'initier des opérations d'entraînement de la population en cas d'alerte, pour organiser les bons comportements et diminuer les effets dominos que ces catastrophes entraînent.
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