Publié le 13/11/2024 - 19h19
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[Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)
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[Planifier] : Intégrer systématiquement le climat futur dans les documents locaux comme les plans locaux d’urbanisme pour prévoir les aménagements de demain en intégrant les effets du changement climatique.
Raisons de ces choix : Priorité 1 : Planifier Intégration proactive du climat dans l’urbanisme : Anticiper les impacts futurs du changement climatique est essentiel pour assurer la résilience des territoires. L’intégration systématique des prévisions climatiques dans les documents locaux, tels que les plans locaux d’urbanisme, permet de construire des infrastructures et des villes mieux adaptées aux phénomènes climatiques extrêmes (vagues de chaleur, inondations, etc.). Cette mesure garantit que les décisions prises aujourd’hui préparent efficacement les collectivités aux réalités climatiques de demain. Réduction des coûts à long terme : En prévoyant dès aujourd’hui des aménagements adaptés, les coûts liés aux réparations et à l’adaptation d’infrastructures déjà construites seront significativement réduits. Une planification réaliste et précise limite les risques financiers et permet de préserver l’économie locale. Soutien politique et cohérence territoriale : En rendant obligatoire l’inclusion du climat futur dans la planification locale, on assure une cohérence des efforts de résilience à l’échelle nationale, tout en facilitant l’acceptation par les élus et les citoyens des politiques d’adaptation. Priorité 2 : Guider Socle commun pour l’action : L’établissement d’un socle commun « d’actions sans regret » permet aux territoires de se doter de pratiques qui présentent des avantages quels que soient les scénarios climatiques futurs. Ces actions, telles que la création d’espaces verts pour contrer les ilots de chaleur ou la gestion optimisée de l’eau, offrent des gains environnementaux, économiques et sociaux immédiats. Formation et prévention de la mal-adaptation : Publier un guide sur la mal-adaptation – en décrivant des exemples concrets et comment les éviter – permet de sensibiliser les acteurs locaux aux risques liés à des mesures inadéquates ou contre-productives. Ainsi, les collectivités peuvent éviter de déployer des stratégies qui, mal calibrées, aggraveraient leur vulnérabilité. Renforcement de la capacité d’action : Ce guide, couplé à des études de cas et à des recommandations adaptées à différents contextes (ruraux, urbains, littoraux), fournirait aux décideurs et acteurs locaux une base pour agir efficacement, réduisant ainsi l’incertitude et améliorant la prise de décision. Conclusion Ces deux priorités – Planifier et Guider – sont complémentaires et visent à créer un cadre holistique qui renforce la résilience territoriale par la préparation et l’action informée. En investissant dans la planification urbaine et la diffusion de pratiques éclairées, nous favorisons des mesures adaptatives qui protègent non seulement les infrastructures mais aussi la qualité de vie des citoyens.
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