Publié le 11/12/2024 - 14h49
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[Réglementation] : Améliorer la prise en compte du confort d’été dans la réglementation pour se protéger contre les risques liés aux fortes chaleurs dans les logements neufs.
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[Bâtiments publics] : Intégrer le confort d’été dans la rénovation thermique des bâtiments publics.
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[Populations précaires] : Protéger les personnes précaires contre les risques liés aux fortes chaleur (ex. rénovation thermique des centres d’accueil et d’hébergement d’urgence, rénovation thermique des centres pénitenciers).
Il serait judicieux d'intégrer que le confort thermique d'été repose d'abord sur la notion d'albédo (occultants extérieurs des ouvertures, toits et murs clairs) avant l'isolation thermique. Il est inefficace de penser compenser : par l'isolation une couleur non adaptée (toit ou mur de couleur sombre), par un vitrage haute-performance une ouverture non protégée par un occultant extérieur clair. Enfin, la végétalisation est un paramètre clé : adaptée aux toits lorsque c'est envisageable, ou bien grimpante comme la vigne vierge en vertical, avec un apport hydrique calculé. Elle favorise en même temps la biodiversité. L'idéal est bien sûr de combiner les trois : isolation ; toitures et occultants extérieurs clairs ; végétalisation. En résumé, il est anachronique d'approuver et de valider des constructions ou rénovations comportant des ouvertures sans occultants extérieurs, des toits sombres, sans aucune végétalisation et une imperméabilisation des surfaces environnantes.
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