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Publié le 10/12/2024 - 14h45

Agiren2025

  • [Débattre] : Discuter localement du niveau de service attendu (acceptabilité d’interruptions temporaires et/ou de dégradation de service sur certaines infrastructures par exemple en cas d’inondations ou de fortes chaleurs, ou encore de tempêtes (submersion).

  • [Planifier] : Mettre à jour les référentiels techniques relatifs aux transports afin de ne plus construire une infrastructure de transport inadaptée au climat futur.

Il est important de concerter et faire prendre conscience à la population que lors de conditions climatiques extrêmes (inondations, fortes chaleurs...), certains déplacements peuvent être éviter au risque de la santé des individus. Une des actions manquantes est sans doute une évaluation des déplacements non nécessaires et auxquels il faudrait renoncer lors de conditions extrêmes pour assurer uniquement les déplacements vitaux, en lien avec la santé. Chercher à se déplacer dans des conditions confortables malgré de fortes chaleurs est vision qui reste court-termiste. Elle ne servira pas à réduire la dégradation du climat en continuant à chercher à se déplacer comme aujourd'hui puisque les déplacements contribuent déjà à hauteur de 30% des émissions de CO2. Un travail sur une rationalisation des déplacements en conditions extrêmes serait intéressant pour limiter les émissions, et regarder comment diminuer le transport aérien strictement nécessaire serait plus pertinent qu'une adaptation des infrastructures pour continuer sur le nombre de vols actuel (bien souvent pour convenance personnelle). Les mobilités douces semblent par ailleurs absentes de cette contribution, ce qui est fort dommage car en conditions extrêmes, la priorité sera certainement l'alimentation et la santé, en cherchant la proximité.