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Publié le 04/11/2024 - 11h52

Syl

  • [Diagnostiquer] : Réaliser des diagnostics de vulnérabilité des espèces.

  • [Restaurer] : Restaurer la morphologie des cours d’eau*, des paysages annexes et des zones humides. (* La morphologie des cours d'eau correspond à la forme que les rivières adoptent en fonction des conditions climatiques et géologiques.)

outes les propositions existantes me semblent pertinentes et méritent d'être considérées. Cependant, je pense qu'il est essentiel d'aller plus loin en abordant aussi la question de la surfréquentation et du surtourisme dans les milieux naturels fragiles. 2. Régulation de l'accès aux sites sensibles Un exemple inspirant est celui des calanques, où l'accès est soumis à une autorisation spécifique pour limiter l'impact humain, exception faite pour les résidents locaux. Ce modèle pourrait être étendu à d'autres sites vulnérables, qui souffrent également de la pression touristique. Il serait pertinent d’envisager un système similaire pour tous les lieux subissant des effets néfastes de la surfréquentation. 3. Importance de la sensibilisation du public Bien que les campagnes de sensibilisation auprès du public soient nécessaires, je doute de leur efficacité seule, car d'autres campagnes de ce type n'ont pas toujours donné les résultats escomptés. 4. Implication citoyenne et restauration de l'environnement Il serait intéressant d’organiser, en collaboration avec les communes des petites et grandes villes, des ateliers de restauration pour les milieux naturels. En mobilisant un maximum de citoyens pour participer, on pourrait envisager qu'une journée de volontariat par an par citoyen soit consacrée à la protection de l’environnement. Une telle initiative pourrait réellement faire avancer les choses en combinant action concrète et sensibilisation.