Nous vivons dans une société du risque
27/10/2024 - 18h59
Le risque est une composante naturelle de nos sociétés libérales, comme l'a écrit Ulrich Beck. L'acceptation du risque peut néanmoins impliquer, considérant le principe d'égalité de notre société française, une formation égale des individus aux risques qu'ils encourent. Notons que les morts de froid dépassent largement les morts de chaleur (9 fois plus) globalement https://ourworldindata.org/part-one-how-many-people-die-from-extreme-te… (Zhao et al. (2021). Global, regional, and national burden of mortality associated with non-optimal ambient temperatures from 2000 to 2019: a three-stage modelling study. A study across 854 cities in Europe found that cold-related deaths were around ten times higher than heat-related ones.) Face au risque d'inondations, de maladies, il faut privilégier la responsabilité individuelle. Les bons comportements doivent être enseignés dans les écoles et les collèges, l'expérience du COVID a été très pédagogique à ce sujet sur la lutte contre les comportements vecteurs du virus. La vaccination quasi-obligatoire cependant n'allait pas dans le sens d'une culture du risque. Il faut être plus libéral et laisser les individus acteurs de leur vie, tout en les informant des risques encourus. Il serait bien d'enseigner que si les forêts sont un refuge contre les fortes chaleurs, c'est parce que la photosynthèse est endothermique... la culture scientifique est encore défaillante.
Partager la page
Soutiens