Amélioration de la culture du risque

Enormément d'informations sont publiques concernant les risques sur les territoires mais elles restent souvent ignorées des citoyens. Plutôt que de développer et d'empiler des "machins" administratifs inutiles car souvent redondants, il serait utile que l'information sur leur existence soit transmise aux citoyens via une communication efficace et coordonnée, par exemple pour le risque inondation via les agences de l'eau, sur un site accessible et lisible. Il existe en France une multitude d'agences et de structures plus ou moins publiques qui "se marchent sur les pieds". La simplification en la matière est une priorité. Il est regrettable qu'il ne semble pas exister en France la possibilité pour le citoyen lambda, en quelques "clics", de disposer de l'information complète sur les risques présents sur la portion de territoire où ils envisagent de s'établir. Il est incompréhensible que le maître d'ouvrage en puissance que nous sommes tous en soit à devoir se reposer sur quelques corporations professionnelles (architectes, par exemple) pour recoller l'information utile et en faire l'analyse critique. Nous ne manquons pas d'administrations publiques en France mais aucune ne semble pressée de faire le nécessaire pour éclairer les décisions des citoyens à part en dépensant des fortunes dans des messages imbéciles et débilitants à prétention morale pour soi-disant "modifier les comportements". Enfin, la culture du risque doit s'accompagner de celle de la responsabilité, qui en est indissociable. Cette pédagogie devrait être déployée dans les établissements de l'éducation nationale, en lieu et place du nouveau catéchisme écologiste débilitant et culpabilisateur qui sévit actuellement et que chaque parent un peu conscient du problème devrait neutraliser pour éviter les "angoissés du climat" générés par l'écrasante majorité du corps enseignant dont le projet est de "détruire le capitalisme".