Publié le 27/10/2024 - 19h44

• [Diffuser les connaissances] : Diffuser aux collectivités et aux filières économiques les connaissances liées aux SafN.

• [Financer] : Mobiliser davantage les financements publics et privés en faveur des SafN.

La végétalisation est une solution essentielle, qui permet à la photosynthèse de se faire et donc grâce à son endothermie de refroidir le climat (tout en absorbant du CO2... donc il faut des émissions de "CO2 froid" venant de moteurs énergétiquement efficients, y compris diesel, pour faire baisser les températures grâce à la photosynthèse https://unisciencepub.com/wp-content/uploads/2024/08/Why-CO2-Emissions-… ). En ce sens les solutions d'adaptation fondées sur la nature sont essentielles. Que ce soit par rapport aux fortes températures, aux inondations (je crois que tout le monde est d'accord sur les dangers de la bétonnisation...) ou aux incendies. Cependant s'il est vrai que planter des forêts en monoculture pose problème, arrêter le labourage n'est pas une solution car cela risque de créer un échec hydraulique. Par ailleurs on lit que les forêts plantées sont plus exposées au problème d'échec hydraulique (https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0022169421001402 The planted forest had a narrower hydraulic safety margin and presented a greater vulnerability to hydraulic failure than the naturally regenerated forest (...)) - l'article proposant une combinaison des types de forêts pour augmenter la couverture végétale et lutter contre l'érosion - en ce qui concerne la régénération des forêts et le CO2, je recommande la lecture de mon propre article peer-reviewé https://journals.scholarpublishing.org/index.php/AIVP/article/view/13459 qui montre l'importance du CO2 pour la régénération des arbres. Rappelons aussi que dans une atmosphère à haut taux de CO2, la probabilité de déclenchement d'un incendie est plus faible car le CO2 est un extincteur à incendies. A contrario les incendies peuvent être une réponse naturelle au déficit de CO2. Cette année d'ailleurs (mon premier article en lien ci-dessus sur l'efficience des moteurs évoque l'émergence d'émissions de "CO2 froid" grâce à la meilleure efficience des moteurs dans les zones les plus développées) la France a connu heureusement un faible taux d'incendies, expliqué clairement par le même phénomène qui a apporté un refroidissement "inexpliqué" dans l'Atlantique https://www.newscientist.com/article/2444394-part-of-the-atlantic-is-co…, des neiges en septembre sur les Alpes et une prise rapide des glaces dans l'Arctique https://gcaptain.com/early-winter-ice-halts-arctic-shipping-traffic-wee… : le "CO2 froid" des moteurs à bonne efficience énergétique. L'innovation, le marché libre, apportent donc eux aussi des solutions naturelles qu'il ne faut pas négliger.