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Publié le 26/10/2024 - 17h48

fbarennes@yahoo.fr

  • [Connaitre] : Réaliser une cartographie des études existantes sur l’impact du dérèglement climatique sur les activités de montagne et sur le secteur du tourisme littoral / nautique et culturel, et lancer de nouvelles études le cas échéant.

  • [Agir sur la gouvernance] : Concernant la montagne, soutenir les commissariats de massif* dans l’élaboration et l’animation des plans d’adaptation au changement climatique. (* Commissariats de massif : le commissariat de massif assure un rôle institutionnel, d’ordre interrégional et interministériel, au service de la politique d’aménagement, de dynamisation et de développement du massif. Par exemple, Il accompagne les collectivités territoriales, les porteurs de projets publics et privés, au sein du massif.)

  • [Financer] : Conditionner tout soutien public à l’investissement dans les stations balnéaires et de montagne au contenu de leur plans d’adaptation au changement climatique.

Les choix d'actions ici me semblent trop limités à deux domaines : montagne et littoral... alors que c'est toute la gouvernance liée à notre culture touristique qu'il faudrait revoir à mon sens. Dans une France à +4°C nos villes (inclus Paris) seront invivables, les littoraux seront largement endommagés et nos activités en montagne probablement plus possible... Par conséquent il faut repenser le tourisme pour n'autoriser (à l'inverse : interdire donc) que les activités sans impact sur la nature, la biodiversité et la vie de nos concitoyens à proximité également. Pourquoi est-ce que le Bilan Carbone scope 3, qui inclue donc la mobilité des touristes étrangers depuis l'autre côté de la planète, n'est-il pas encore pris en compte ? Tant que l'avion est encouragé, cela porte préjudice à notre environnement au global, dans un sens comme dans l'autre (les agences qui encouragent des vols jusque dans les îles du pacifique). Toute taxation et sanction financière de ces acteurs qui ne rechercheront pas de solutions alternatives pourra financer le maintien du développement économiques des régions les plus fragiles, telles que les DOM-TOM, nettement plus impactées que l'hexagone déjà...