Partager la page

Publié le 26/10/2024 - 17h01

fbarennes@yahoo.fr

  • [Prévention] : Associer les différents professionnels de santé pour qu’ils luttent contre les espèces porteuses de risques (moustiques tigres, punaises de lit, ambroisie, chenilles processionnaires, etc.).

  • [Surveiller] : Consolider la surveillance des effets du changement climatique sur la santé de la population en développant des outils de surveillance et un réseau d’acteurs (Santé publique France, Anses, Office français de la biodiversité, Météo-France, etc.) sur tout le territoire.

Il me semble que "l'expérience covid" nous a démontré que la seule action nationale n'était désormais plus suffisante étant donné que nous sommes tous inter-connectés. Pour autant, les outils de surveillance doivent être mieux dotés et surtout plus transparents puisque nous avons également réalisé à quel point notre société était complexe et que la liberté de tout un chacun passe par une meilleure compréhension de notre écosystème, une solidarité en tant qu'espèce et donc un rôle majeur des individus à jouer en matière de prévention (gestes barrière, adapter ses usages et consommation, etc). Il n'est plus acceptable que les citoyens doivent "découvrir" une nouvelle épidémie mais plutôt d'avoir le plus en amont possible des informations sur les risques possibles, les moyens disponibles et donc le lien important entre action individuelle et action d'Etat pour y faire face. En transparence et en connaissance des réalités de notre société. Nous n'avons plus les moyens de poursuivre notre endettement national et donc nos stocks de contingence en cas de crise, ce qui implique que la formation et la prévention seront clef à l'avenir... Je pense également aux risques liées à la guerre bactériologique étant donné que la violence réapparait dans le monde moderne sur tous les continents, et que les moyens de ces organismes doivent également alimenter (et réciproquement) les services de renseignement de l'Etat.