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Publié le 24/12/2024 - 19h44

LeoL

  • L’organisation d’évènements thématiques autour de l’adaptation à la suite de la publication du plan.

  • Autre (à préciser) : 

une communication cantonnée à des media spécialisés risque d'avoir peu de retombées. Institutionnaliser des rendez-vous de l'adaptation peut être un moyen de mobiliser et de se rencontrer. Le risque est peut être là aussi de se cantonner à un public averti. Une communication à plus grande échelle me parait nécessaire. Il ne s'agit pas seulement d'avertir sur les risques, mais aussi proposer une vision souhaitable d'un avenir sous changement climatique. Le PNACC n'offre pas de vision de ce qu'est une société résiliente face aux changements climatiques et autres risques. Il me semble essentiel de construire cette vision mobilisatrice, cette mise en récit de l'adaptation, pour embarquer les citoyens. L'adaptation ne se fera pas en un jour et nécessitera une réelle transformation de notre société, de nos organisations, de nos modes de vie. C'est ce qu'il reste à écrire pour que nous partagions une vision. La culture, dans toutes ses dimensions (cinéma, théâtre, musique, etc.) à son rôle à jouer. Tous les événements mobilisateurs (JO, coupe du monde, ou autre événement non sportif) pourraient être des catalyseurs. L'enseignement et la formation (à tout age et toutes catégories professionnelles) doivent aussi permettre de mobiliser sur les enjeux climatiques en construisant une base de connaissance scientifique sur le changement climatique, ses causes, ses conséquences et les principes d'atténuation et d'adaptation à mettre en oeuvre. De nombreux ateliers (fresques et autres) existent déjà et peuvent être encore davantage diffusés. Le sujet doit aussi infuser dans les programmes scolaires et faire l'objet de formations spécifiques dans l'enseignement supérieurs. La formation professionnelle et l'accompagnement à la reconversion doit aussi permettre de favoriser les orientations professionnelles vers les métiers clés pour notre résilience. L'entraide et la coopération étant clés pour notre résilience (cf rapports du giec), il est essentiel que l'Etat soutienne et développe les structures d'entraide et facilite l'accès à ses structures (faciliter le mécénat d'entreprise, le bénévolat d'employés pour des associations, etc.). Une culture de l'entraide est à développer/renforcer.