Publié le 20/12/2024 - 18h30
-
[Continuité pédagogique] : Mieux intégrer la question des fortes chaleurs dans les plans de continuité pédagogique (modalités d’adaptation possibles des rythmes scolaires et des examens en périodes de fortes chaleurs).
-
[Prévenir] : Recenser à l’échelle de chaque préfecture les établissements scolaires particulièrement menacés par le recul du trait de côte, la montée des eaux, les inondations ou d’autres risques climatiques extrêmes et agir en priorité sur ces établissements.
D’ici 2030, 1,3 millions d’enfants en maternelle – dans 7138 écoles, inégalement réparties sur le territoire – seront exposés à des chaleurs excédant 35° dans les classes d’ici 2030, selon un rapport d’Oxfam France. Les enfants les plus précaires sont doublement pénalisés puisqu’ils n’ont pas de moyen de se protéger des vagues de chaleur ni à l’école, ni à la maison. Il faut mieux intégrer la question des fortes chaleurs dans les plans de continuité pédagogique mais également se préoccuper du bâti des écoles pour les adapter. Instaurer une pièce rafraîchie dans toutes les écoles n’est pas suffisant, il est également nécessaire d’investir dans la végétalisation des cours d’école et la végétalisation des villes, qui sont des leviers indispensables à activer dans les prochaines années. Face à ce défi, il est très regrettable que le projet de PNACC ne fixe aucun indicateur ni objectif qui permettrait au législateur de fixer le budget adéquat. Alors que les enfants sont un public fragile et que tous les établissements ne sont pas égaux face au risque aucune planification de rénovation des écoles n’est programmée, avec une analyse différenciée, en dehors de celles portées sur les bâtiments publics. Toutes les actions proposées doivent être engagées et donner lieu à des engagements budgétaires.
Partager la page
Soutiens