Publié le 11/12/2024 - 18h19
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[Prévention] : Associer les différents professionnels de santé pour qu’ils luttent contre les espèces porteuses de risques (moustiques tigres, punaises de lit, ambroisie, chenilles processionnaires, etc.).
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[Coordonner] : Inciter les professionnels de la santé humaine, de la santé animale et de la santé des écosystèmes à mieux se coordonner et travailler ensemble.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. il n’y a aucune raison de les mettre en compétition. L’impact sur la santé est sous-estimé. Que cela soit parce que nos infrastructures publiques de santé ne sont pas pensées pour faire face aux aléas climatiques extrêmes, mais également parce qu’elles ne sont pas [mot modéré]çues pour accueillir davantage de patient·e·s affecté·e·s par les aléas climatiques extrêmes. Notre système de santé va devoir faire face à l’arrivée de maladies vectorielles, associées à des vagues de chaleurs et davantage d'épisodes de pollutions de l’air, parfois en même temps. Le PNACC n’estime pas non plus les troubles psychologiques qui résultent des aléas climatiques extrêmes qui surviennent dans 20 à 50% des cas selon une étude de la Croix- Rouge. Santé Publique France documente également les troubles psychologiques associés. Cette absence de prise en compte va pénaliser davantage les personnes les plus exposées, telles que les personnes âgées, les femmes, les enfants. Aussi, les réponses proposées ne semblent pas adaptées à l’urgence. L’approche “une seule santé” est un bouquet de mesures qui renvoient à des actions déjà existantes, et le lancement d’une étude prospective comme seule mesure nouvelle est insuffisante au regard de l’action à mener et des intrications de ce secteur.
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