Publié le 06/12/2024 - 11h10
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[Continuité pédagogique] : Mieux intégrer la question des fortes chaleurs dans les plans de continuité pédagogique (modalités d’adaptation possibles des rythmes scolaires et des examens en périodes de fortes chaleurs).
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[Prévenir] : Recenser à l’échelle de chaque préfecture les établissements scolaires particulièrement menacés par le recul du trait de côte, la montée des eaux, les inondations ou d’autres risques climatiques extrêmes et agir en priorité sur ces établissements.
Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre. Il n’y a aucune raison de les mettre en concurrence. Les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, en particulier les vagues de chaleur. Or les vagues de chaleur vont se multiplier dans les écoles, menaçant le droit des enfants à l’éducation. En effet, les périodes de canicule perturbent les services éducatifs, les calendriers scolaires, entraînent des retards dans les programmes et les performances cognitives des élèves sont réduites. Il est donc urgent d’adapter le système éducatif français pour assurer le droit à l’éducation, de manière juste à tous les enfants. Il faut mieux intégrer la question des fortes chaleurs dans les plans de continuité pédagogique mais également se préoccuper du bâti des écoles pour les adapter. Instaurer une pièce rafraîchie dans toutes les écoles n’est pas suffisant, il est également nécessaire d’investir dans la désimperméabilisation des cours d’école et la végétalisation des villes, qui sont des leviers indispensables à activer dans les prochaines années. Face à ce défi, le PNACC doit fixer des indicateurs et des objectifs qui permettraient au législateur de fixer le budget adéquat.
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