Publié le 05/11/2024 - 20h44

• La publication régulière de contenus sur le site « La France s’adapte - Vivre à +4°C » (site de la consultation) : articles, supports pédagogiques, etc.

• Autre (à préciser) : 

La structure de cette enquête est une trahison et un désastre 1 On part battu, le +4° est pris pour une donnée que l'on subit. Rien sur l'atténuation, tout sur l'adaptation. Comme démobilisation, on ne fait pas mieux. 2 On découpe le sujet en confettis, l'action devient illisible. Bien pire, on s'interdit tout regard synthétique entre les politiques agricole, de la construction, du logement, des transports, de l'aménagement du territoire, alors même que le GIEG insiste sur la nécessité des approches synthétiques et les ravages potentiels des approches pointillistes. 3 Il est illusoire de "mobiliser un large public" si on ne dit pas un mot sur qui organise, qui fait quoi, et qui finance à l'échelle nationale 4 les 51 mesures proposées, dépourvues d'objectifs chiffrés (sauf la mesure 47), de calendrier, d'indicateurs d'efficacité, de désignation claire des acteurs et organisateurs, ne sauraient être des éléments d'un plan d'action d'envergure nationale 5 On semble battre l'estrade afin d'éviter le reproche de l'inaction, et on se condamne à un impact très faible, si tant est qu'il soit mesuré. 6 Bref la puissance publique agit comme un climatosceptique.