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Publié le 04/11/2024 - 14h52

brigitte.remi@wanadoo.fr

  • [Diffuser les connaissances] : Diffuser aux collectivités et aux filières économiques les connaissances liées aux SafN.

  • [Financer] : Mobiliser davantage les financements publics et privés en faveur des SafN.

Il y a des endroits où les SafN sont quasi évidentes (aménagement des estuaires des fleuves côtiers de la côte d'Albâtre, par exemple. Lorsque leur intérêt est démontré, il faut accélérer tout en informant le mieux possible le public au préalable, avec le relai des collectivités. Il y a des cas où c'est davantage le stade de la recherche qui doit être activé car la démonstration de la pertinence de SafN présumée n'est pas encore faite. Il faut alors valider avant de la rendre évidente, comme dans le premier exemple. Enfin, il faut aussi être réaliste car la nature n'est pas toujours bénéfique : par exemple, l'ensauvagement forestier accentue le risque d'incendie. De même, la présence d'inconvénients sanitaire à l'absence de traitement phyto des cultures porte des risques mortels bien réels pour les consommateurs : outre la baisse significative de rendement (besoin de davantage de terres et défrichage/déforestation) et le risque de ne pas nourrir correctement les populations (notamment dans les grandes concentrations urbaines), des poisons parfaitement naturels ré-émergent avec le développement de l'escroquerie du "bio": datura et alcaloïdes tropaniques en sont un exemple récurrent.