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Publié le 03/11/2024 - 08h57

JT

  • Autre (à préciser) : 

Pistes de travail proposées sans prétention : 1-Observations de terrain, recueils informels de témoignages de riverains sur les faits passés et les solutions qui ont été actées pour gérer le problème survenu. Bref constat de la sensibilité des riverains autour de leur culture du risque, de la connaissance des enjeux, de leur ressenti. Evidement, en parallèle, étude du terrain par les bureaux d'étude professionnels (diagnostique pour réactualiser le cadastre ou/et le PPR). Objectifs : repérer les faiblesses/vulnérabilités spécifiques d'un secteur, lister les solutions mises en place, qu'elles aient été concluantes ou non. Diffuser les solutions au regard de chaque problématique. Diffuser dans le même temps les erreurs à éviter. 2-Propositions : Créer un moteur de recherche par mots clés, type "base de connaissances" à destination des collectivités et responsables politiques (formations/éclairages rapides sur les enjeux/solutions envisageables/coûts/aides et subventions possibles et existantes à l'instant T avec un lien directe pour créer sa demande. 3- Chaque problème défini étant répertorié, on peut imaginer une évolution probable du phénomène. Exemples : apparition d'une doline = risque d'effondrement à surveiller; en cas d'inondation temporaire tous les 8 ans .. en 1995 (pourquoi, que faire pour réparer les dégâts), puis tous les 4 ans dans la même zone .. en 2004 (étude pour comprendre pourquoi s'est produit le phénomène et chercher des pistes de solutions applicables (drains, digues, pilotis), et si maintenant inondations tous les ans (abandon de la zone, à classée sinistrée, inondable, non constructible.. ). Chercher une utilité à la zone déclassée (réserve naturelle pour espèces aquatiques, végétales ou animales, zone prioritaire de recherche et développement en vue de se réapproprier la zone en tenant compte de ses nouvelles contraintes naturelles (=résilience et perspectives d'aménagement d'un territoire). 4-Exemples de témoignages informels recueillis : 4a -échanges autour d'inondations passées de caves des maisons d'un quartier, suite à construction de maison d'habitation en amont et arrivée de nouveaux propriétaires. Il s'est avéré que les canalisations d'évacuations des eaux usées n'étaient plus adaptés. Le diamètre des conduits n'était pas suffisant pour évacuer le nouveau débit. Il a fallu remplacer toute l'infrastructure d'évacuation du quartier. De plus, des déchets bouchant partiellement les canalisations ont été retrouvées = Education aux bon usages domestiques nécessaire. 4b- Dans le cadre d'un projet d'achat immobilier, visite d'un acheteur potentiel accompagné d'un professionnel de la rénovation. Il est ressorti de cette visite que le logement n'était absolument pas aux normes (passoire thermique..) et que l'agent immobilier n'était pas du tout sensibilisé aux normes à respecter = besoin de formations pour les professionnels de la vente immobilière aux normes du bâtiments dans le cadre d'une vente; vérifications régulières des habilitations. 4c- Inondations survenu sur des terrains nouvellement bâtis. Il s'est avéré que les terrains vendus par la collectivité était inondables au vu et su des divers acteurs privés comme publiques. Que dire ! Erreurs à éviter : ne pas vendre/acheter un terrain inondable ! 5- Autres idées : -proposer des formations (tutos) d'aide à la construction de drains domestiques dans les terrains légèrement inondables chez les particuliers. Un simple drain, installé dans un terrain marneux peu perméable, peu suffire à solutionner les soucis de stagnation d'eau en surface lors de la saison humide. Ne autoriser le déplacement des cours d'eaux pour les projets de constructions en zones commerciales périphérique (ou autres). Pour conclure, la population que nous avons rencontrée semble globalement dépassée pas les événements, peu formée, et lassée des querelles stériles des élus. Si beaucoup ont pris conscience du problème climatique, d'autres le réfute d'un jour à l'autre au gré de la météo locale. D'autres encore ,et majoritairement, ne savent tout simplement pas quoi faire et n'ont pas de temps à y consacrer. Il y a une grande nécessité d'accompagnement dans ces domaines.